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Modernocratie: Des citoyens suisses veulent moderniser la démocratie.

Summary:
Introduction Et si nous créions un lobby populaire regroupé en priorité autour des outils démocratiques plutôt que derrière les idées et opinions ? Un réseau citoyen capable de lancer toutes les initiatives et référendums nécessaires, rapidement, tout au long de l’année et à moindre coût ? Métaphoriquement ; « Le seul moyen de mettre tous les romanciers d’accord c’est de leur montrer que le plus important c’est la machine à écrire ». Il s’agit du même mécanisme pour la Modernocratie, nous nous assurons avant tout de donner à chacun(e) une machine à écrire pour que tout le monde puisse écrire son histoire. Les partis ont échoué à regrouper le peuple. Pire, au lieu de ça, ils l’ont divisé ! En droite, en gauche, en dessus, en dessous, en dedans, en dehors, en extrême ou encore en

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Liliane HeldKhawam considers the following as important:

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Modernocratie: Des citoyens suisses veulent moderniser la démocratie.

Introduction

Et si nous créions un lobby populaire regroupé en priorité autour des outils démocratiques plutôt que derrière les idées et opinions ? Un réseau citoyen capable de lancer toutes les initiatives et référendums nécessaires, rapidement, tout au long de l’année et à moindre coût ? Métaphoriquement ; « Le seul moyen de mettre tous les romanciers d’accord c’est de leur montrer que le plus important c’est la machine à écrire ». Il s’agit du même mécanisme pour la Modernocratie, nous nous assurons avant tout de donner à chacun(e) une machine à écrire pour que tout le monde puisse écrire son histoire. Les partis ont échoué à regrouper le peuple. Pire, au lieu de ça, ils l’ont divisé ! En droite, en gauche, en dessus, en dessous, en dedans, en dehors, en extrême ou encore en modéré. Le temps des revendications est révolu, voici venu celui de l’action !  Grâce au réseau modernocratie, « greffé » sur les droits politiques actuels, le peuple pourra  décider pour lui-même, par lui-même tout en restant indépendant. Pour exercer ses droits politiques, il ne sera plus obligé de rejoindre un parti politique, d’en créer un ou de chercher des centaines de milliers de francs on ne sait où, tout en mettant sa vie privée entre parenthèses. Avec ce nouveau réseau, chacun et chacune aura l’opportunité et le pouvoir de déclencher des votes populaires, essentiellement depuis ses ordinateurs, sur la base de sa propre intelligence, de sa capacité à convaincre et persuader autrui. Le tout grâce à un financement participatif, transparent et très accessible car constitué au moyen d’une modique cotisation mensuelle.

Quoi ?

Modernocratie  est un réseau civico-social dont le but est de démocratiser l’accès du peuple à ses droits politiques, c’est-à-dire aux modalités permettant de lancer des initiatives, des référendums, des motions que ce soit au niveau communal et/ou cantonal et/ou fédéral.

Pourquoi ?

La Constitution et les droits suisses permettent, en théorie, à tous les citoyen(ne)s le droit de cité en déclenchant des initiatives, des référendums, des motions. Malheureusement, actuellement seules les grosses structures telles que les partis politiques, les grosses (très) entreprises, les personnes détenant le capital et/ou tout cela en même temps, peuvent véritablement lancer une initiative populaire. Rien dans la loi n’oblige à rejoindre un parti politique pour lancer une initiative pourtant, avoir de l’argent et un gros réseau est de facto devenu obligatoire. En effet, les modalités, par exemple pour une initiative fédérale sont les suivantes : récolter 100’000 signatures en 18 mois puis assurer la campagne médiatique afin de convaincre le peuple de voter OUI. Ces modalités, pour des raisons assez évidentes, coûtent une fortune en argent et en temps ce qui exclut 99% de la population des processus d’expression populaires. En effet, les gens étant trop occupés à travailler et à survivre, ils n’ont ni l’argent, ni le temps d’utiliser leurs droits. Métaphoriquement, il est très important de comprendre qu’avoir le droit de conduire ne permet pas de posséder une voiture. Tout le monde a le droit et personne ne peut. Avoir le droit ne signifie pas qu’on a le pouvoir. Si nous envisageons qu’au début de l’automobile seuls les riches pouvaient posséder une voiture il est tout à fait inacceptable que cela soit de même pour l’accès aux droits populaires dans un pays qui prétend être la meilleure démocratie du monde.

Comment ?

Le but ultime de la Modernocratie est de démocratiser…la démocratie. Pour y parvenir, elle s’appuie sur trois principaux piliers :

1 : Les droits politiques et constitutionnels (droit d’initiative, de référendum, d’élection)

La structure modernocratique se connecte littéralement aux droits populaires et sur le fédéralisme. En effet, pour que le peuple puisse y avoir accès dans son entier, il faut créer des ponts. Il s’agit des capacités nécessaires pour lancer des initiatives, des référendums, des motions et ce, au niveau communal, cantonal et fédéral. Cela signifie que les propositions sur la plate-forme de Modernocratie peuvent aboutir à de réelles votations populaires.

2 : Technologies de communication (ordinateurs personnels, internet, médias et presses)

Nous créons une plate-forme internet permettant dans un premier temps 1, à n’importe lequel de ses membres de proposer, par exemple, une idée d’initiative populaire fédérale. Si ladite idée reçoit suffisamment de votes positifs, elle est ensuite développée dans un deuxième temps par un comité d’initiative fraîchement constitué à la fin de l’étape 1 et par d’autres membres partisans de l’idée. Il s’agit dans ce deuxième temps 2 de transformer l’idée en une loi, de créer un argumentaire en faveur de l’idée ainsi qu’un argumentaire qui va à son encontre. Une fois la loi validée par le groupe de développement et légalement par les juristes mis à disposition, le projet d’initiative est à nouveau voté par les membres du réseau. S’il reçoit trop de votes négatifs, il est renvoyé en développement mais s’il reçoit suffisamment de votes positifs, il passe à la troisième étape 3, qui est celle de la récolte. Un espace internet dédié exclusivement au projet est créé. Il permet le recueil de promesses de signatures sur internet. Les gens promettent de signer l’initiative. Dès lors que nous avons obtenu 115’000 promesses, nous déclenchons officiellement l’initiative auprès de la chancellerie. Ensuite, nous avons 18 mois pour récolter 100’000 signatures mais désormais, la différence est que nous savons précisément où elles se trouvent. Nous pouvons donner rendez-vous à des milliers de personnes (exemple à la Riponne de Lausanne pour les signataires du secteur) dans le but de récolter un maximum de signatures manuscrites à la minute. Les signataires pourront imprimer la fiche de signature chez eux et nous la renvoyer par la poste, nous pourrons également nous rendre au domicile des signataires et nous pourrons évidemment toujours récolter à l’ancienne, en démarchant les gens dans la rue. C’est également pendant cette période de récolte que nous faisons notre campagne de communication. Une fois la récolte terminée, nous déposons les 100’000 signatures manuscrites à la chancellerie. Lorsque cette dernière a vérifié les signatures, validé le projet, agencé la votation populaire et que la campagne officielle commence, nous avons opté pour une stratégie bien particulière. En effet, nous pensons que la seule façon de résister aux mastodontes de la communication des opposants à nos projets est tout simplement de ne pas résister. Durant la campagne officielle, nous nous abstenons de tout commentaire. Nous ne répondons pas aux médias ni à la presse, ne participons pas aux débats officiels organisés par les différents médias de masse. Nous renvoyons systématiquement au site internet sur lequel tout le monde pourra trouver la description du projet ainsi que les arguments. Autrement, les gens pourront  nous contacter via le site internet afin d’avoir des précisions en cas d’incompréhension. En communication, la meilleure façon de réagir face à beaucoup plus fort que soit, est de ne pas réagir.

3 : Une masse de membres ayant rejoint le réseau en ayant accepté la charte et en ayant payé une petite cotisation mensuelle.

Il est nécessaire d’avoir beaucoup de membres afin de pouvoir proposer les services, et paradoxalement, nous avons besoin des services afin d’attirer les citoyen(ne)s à devenir membre du réseau et d’utiliser la plate-forme. Modernocratie est un réseau d’idées, c’est-à-dire que la qualité du réseau et des projets qui en sortent dépend du nombre de membres que nous avons. Plus il y a de membres, meilleurs sont les projets. Pourquoi ? Car lorsque nous partageons une idée, nous ne la perdons pas comme si nous partagions un bien matériel, au contraire nous la multiplions par autant de gens à qui nous la transmettons. De plus, lorsque nous partageons une idée avec quelqu’un, une fois multipliée par deux, une troisième naît, directement issue des deux premières.

Contrairement aux partis politiques, le réseau modernocratie réunit les citoyen(ne)s autour de l’outil démocratique au lieu de les réunir autour d’une ligne idéologique particulière. Plus il y aura de membres (de tous les horizons indépendants et politiques) sur le réseau, meilleurs seront les projets d’initiatives qui en découleront.

Les membres du réseau cotisent une mensualité minimale de CHF 4.-. Il est possible de donner plus mais cela n’octroie aucun pouvoir ou privilège particulier au sein du réseau. Il s’agit d’une sorte de financement participatif permanent et utilisé pour financer tous les projets de modernocrate qui auraient passé les trois étapes définies dans le paragraphe 2 ci-dessus (1 proposition, 2 développement, 3 récolte). Cet argent est aussi utilisé pour payer les membres permanents du réseau s’occupant de la plate-forme internet, de son entretien ainsi que de la mise en place des services fournis par l’association. Le réseau n’accepte que les dons. Les subventions, les investissements, les sponsors, sont refusés.

Annexe parlementaire

Des modernocrates peuvent se porter candidat(e) sur les listes électorales afin d’être élu(e)s. Ils renonceraient alors à la fonction habituelle d’un(e) représentant(e) afin d’opter pour une forme de « mandat impératif ». Officiellement, le mandat impératif est interdit, conformément à l’article 161 al. 1 de notre Constitution, les élu(e)s de l’assemblée fédérale votent sans instructions. En revanche ils peuvent être conseillés et c’est ce qui explique la présence des lobbys au sein de l’assemblée. Dans ce cadre, les modernocrates élu(e)s seraient uniquement des porte-paroles, des « avatars » de la modernocratie. Ils décideraient de ce qu’il faut voter au sein de l’assemblée en fonction des résultats de vote donnés par les autres modernocrates de la plate-forme sur laquelle les objets du parlement sont préalablement débattus entre les membres. Un espace intégralement dédié à ces débats sera créé sur la plate-forme afin que les élu(e)s puissent recevoir les conseils du réseau en temps réel.


Contact


Si vous désirez rejoindre le réseau et devenir candidat(e) modernocrate aux prochaines élections, merci de prendre contact avec nous depuis notre site internet http://www.modernocratie.ch

Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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