Les scandales se suivent et se ressemblent! Nous finissons par être immunisés contre les horreurs que nous voyons. Résilience oblige! « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter ...
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Les scandales se suivent et se ressemblent!
Nous finissons par être immunisés contre les horreurs que nous voyons.
Résilience oblige!
« A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! » Saint Augustin (354-430)
Le silence de la communauté internationale soumise aux lois du commerce international est juste intolérable!
Nous refusons la résilience.
Nous refusons d’accepter une société où le petit nombre soit soutenu dans son pillage et ses exactions par nos dirigeants politiques, qui veulent bien fermer les yeux!
Le silence vaut approbation!
Voici la vie, ou plutôt l’enfer, de petits enfants à peine sevrés du lait maternel que des monstres martyrisent au quotidien.
Leur tort? Appartenir au pays, potentiellement le plus riche de la terre: la république Démocratique du Congo, RDC!
Ils seront donc esclaves…. Ici, on nous parle du cobalt du Congo. Hier, je vous parlais du cacao de Côte d’Ivoire.
C’est que la colonisation et l’esclavage ont la vie dure!
Comment lâcher autant de richesses et faire vivre décemment tout le monde? Impossible. Le dieu-argent veut tout y compris les sacrifices: prendre la vie d’innocents!
Il y a des moments dans la vie où il faut savoir se révolter!
Il faut oser sortir de sa zone de confort. Sortir de la logorrhée des politiques qui s’évertuent à nous donner des leçons de sémantique et d’universalisme sur fond de promotion de paix, alors que les guerres les plus redoutables sont devenues silencieuses.
La guerre se fait aujourd’hui contre les peuples et idéalement les plus fragiles., avec la rentabilité en fil conducteur…
Loin de nos yeux, de petits enfants, noirs et pauvres, sont exploités à l’envi par des monstres.
A quoi cela sert-il d’accueillir le Bénin le 1er août (fête nationale suisse), si nous laissons les enfants africains se faire martyriser.
Abusés avec violence, et pour lesquels la mort serait certainement plus douce, les Congolais sont exploités par ceux-là même qui dictent des lois nationales des pays dits avancés et démocratiques, grâce à la puissance de leurs lobbies qui sont accueillis à bras ouverts dans les allées bien feutrées du pouvoir public!
Le marketing politique a fait long feu¨!
A l’ère de l’information en temps réel, cette barbarie n’est certainement un secret pour personne…
Pire, elle pourrait finir par être normalisée, à force d’apathie généralisée!
Honte à tous ceux qui sont au courant et qui acceptent.
Honte surtout à ceux qui ont le moindre pouvoir et qui renoncent à faire des vagues!
Liliane Held-Khawam
Notes:
- Au lendemain de ce reportage Apple a décidé de réagir… Problème, Apple a déjà été épinglée pour escalvagisme à plusieurs reprises. Force est de constater que ses réactions ne sont pas aussi vigoureuses que l’on aurait pu le souhaiter.
- Faire de Apple et les fabricants de smartphones les seuls bénéficiaires du cobalt est un non-sens. Voici les utilisations potentielles de ce produit: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cobalt#Utilisations
Vidéo: https://www.facebook.com/InfoChretienne/videos/1319871738097072/
La République Démocratique du Congo se trouve sur l’un des gisements de minéraux les plus riches du monde. D’énormes quantités d’or, de cobalt et d’étain se trouvent dans son sous-sol. L’extraction en RDC prend des allures de ruée vers l’or, le cobalt étant un composant majeur des batteries au lithium de nos smartphones et ordinateurs portables. Il est recueilli par des exploitations minières qui vendent le minerai à des sociétés chinoises, qui ne posent aucune question sur la méthodologie et l’éthique de l’extraction. Les acheteurs cherchent simplement le meilleur prix.
La plupart des mineurs sont pauvres et n’ont d’autres choix pour survivre, que de travailler pour les exploitations minières. C’est ainsi que dans des conditions climatiques épouvantables, les jeunes enfants, dont certains n’ont que 4 ans, se mêlent aux adultes pour creuser des tunnels ou des puits, et extraire les sédiments à la main ou à l’aide d’outils rudimentaires. Ils peuvent être menacés et battus, alors même qu’ils exécutent des tâches inhumaines, portant des sacs de terre mouillée sur le dos, s’introduisant dans les profondeurs des tunnels et des puits, dépourvus de tout équipement de sécurité.
Les journalistes de Sky News qui ont mené l’enquête dans les 5 mines de cobalt du pays, ont vu des enfants dans chacune d’elles.
Richard, 11 ans, s’est exprimé ainsi :
“Quand je me réveille le matin, je me sens très mal de savoir que je dois encore revenir ici.”
Dorsen, huit ans, ne porte pas de chaussures et n’a pas mangé ces deux derniers jours.
“Quand je travaille, je souffre. Ma mère est déjà morte, je dois travailler toute la journée et ma tête me fait mal.”
Les plus jeunes d’entre eux sont utilisés pour trier le cobalt à l’aide de leurs doigts fins. Ils ne disposent d’aucun masque et manipulent le cobalt sans gants, alors que les scientifiques s’accordent pour dire qu’une exposition récurrente au cobalt cause de graves dommages au système respiratoire.
La plupart de ces enfants ne possèderont jamais de smartphones, ils essaient simplement de survivre un jour après l’autre.
Après cette enquête de Sky News, Apple a annoncé suspendre leurs achats auprès des fournisseurs manquant de transparence. D’autres clients ont affirmé qu’il était difficile de tracer l’origine du cobalt. Ils suggèrent de proposer des améliorations des conditions de travail.
https://www.infochretienne.com/rdc-des-enfants-extraient-a-mains-nues-le-cobalt-de-nos-smartphones/
The Democratic Republic of Congo is potentially one of the richest countries on earth, but colonialism, slavery and corruption have turned it into one of the poorest, writes historian Dan Snow.
The world’s bloodiest conflict since World War II is still rumbling on today.
It is a war in which more than five million people have died, millions more have been driven to the brink by starvation and disease and several million women and girls have been raped.
The Great War of Africa, a conflagration that has sucked in soldiers and civilians from nine nations and countless armed rebel groups, has been fought almost entirely inside the borders of one unfortunate country – the Democratic Republic of Congo.
It is a place seemingly blessed with every type of mineral, yet consistently rated lowest on the UN Human Development Index, where even the more fortunate live in grinding poverty.
I went to the Congo this summer to find out what it was about the country’s past that had delivered it into the hands of unimaginable violence and anarchy.
The journey that I went on, through the Congo’s abusive history, while travelling across its war-torn present, was the most disturbing experience of my career.
I met rape victims, rebels, bloated politicians and haunted citizens of a country that has ceased to function – people who struggle to survive in a place cursed by a past that defies description, a history that will not release them from its death-like grip.
The Congo’s apocalyptic present is a direct product of decisions and actions taken over the past five centuries.
In the late 15th Century an empire known as the Kingdom of Kongo dominated the western portion of the Congo, and bits of other modern states such as Angola.
It was sophisticated, had its own aristocracy and an impressive civil service.
When Portuguese traders arrived from Europe in the 1480s, they realised they had stumbled upon a land of vast natural wealth, rich in resources – particularly human flesh.
The Congo was home to a seemingly inexhaustible supply of strong, disease-resistant slaves. The Portuguese quickly found this supply would be easier to tap if the interior of the continent was in a state of anarchy.
They did their utmost to destroy any indigenous political force capable of curtailing their slaving or trading interests.
Money and modern weapons were sent to rebels, Kongolese armies were defeated, kings were murdered, elites slaughtered and secession was encouraged.
By the 1600s, the once-mighty kingdom had disintegrated into a leaderless, anarchy of mini-states locked in endemic civil war. Slaves, victims of this fighting, flowed to the coast and were carried to the Americas.
About four million people were forcibly embarked at the mouth of the Congo River. English ships were at the heart of the trade. British cities and merchants grew rich on the back of Congolese resources they would never see.
This first engagement with Europeans set the tone for the rest of the Congo’s history.
Development has been stifled, government has been weak and the rule of law non-existent. This was not through any innate fault of the Congolese, but because it has been in the interests of the powerful to destroy, suppress and prevent any strong, stable, legitimate government. That would interfere – as the Kongolese had threatened to interfere before – with the easy extraction of the nation’s resources. The Congo has been utterly cursed by its natural wealth.
The Congo is a massive country, the size of Western Europe.
Limitless water, from the world’s second-largest river, the Congo, a benign climate and rich soil make it fertile, beneath the soil abundant deposits of copper, gold, diamonds, cobalt, uranium, coltan and oil are just some of the minerals that should make it one of the world’s richest countries.
Instead it is the world’s most hopeless.
The interior of the Congo was opened up in the late 19th Century by the British-born explorer Henry Morton Stanley, his dreams of free trading associations with communities he met were shattered by the infamous King of the Belgians, Leopold, who hacked out a vast private empire.
The world’s largest supply of rubber was found at a time when bicycle and automobile tyres, and electrical insulation, had made it a vital commodity in the West.
The late Victorian bicycle craze was enabled by Congolese rubber collected by slave labourers.
To tap it, Congolese men were rounded up by a brutal Belgian-officered security force, their wives were interned to ensure compliance and were brutalised during their captivity. The men were then forced to go into the jungle and harvest the rubber.
Disobedience or resistance was met by immediate punishment – flogging, severing of hands, and death. Millions perished.
Tribal leaders capable of resisting were murdered, indigenous society decimated, proper education denied.
A culture of rapacious, barbaric rule by a Belgian elite who had absolutely no interest in developing the country or population was created, and it has endured.
In a move supposed to end the brutality, Belgium eventually annexed the Congo outright, but the problems in its former colony remained.
Mining boomed, workers suffered in appalling conditions, producing the materials that fired industrial production in Europe and America.