Fort évidemment, l’idée de défendre les « droits des homosexuels » n’implique pas nécessairement la volonté de normaliser la pédophilie. Surtout si l’on accepte la distinction traditionnelle entre pédophilie et pédérastie, cette dernière ne concernant pas les enfants au sens strict, mais plutôt les adolescents. Pourtant, depuis ses origines, l’histoire du mouvement LGBT est étroitement liée non seulement à la pédérastie, mais également, de façon très spécifique, à la question pédophile. A tel point qu’aujourd’hui encore, des figures de proue du LGBT n’hésitent pas à glorifier des promoteurs avérés de la pédophilie ! Et à soutenir des programmes de sexualisation précoce des enfants qui, de fait, légitiment pleinement l’agenda pédophile. Il y a ainsi tout lieu de penser que la
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Fort évidemment, l’idée de défendre les « droits des homosexuels » n’implique pas nécessairement la volonté de normaliser la pédophilie. Surtout si l’on accepte la distinction traditionnelle entre pédophilie et pédérastie, cette dernière ne concernant pas les enfants au sens strict, mais plutôt les adolescents. Pourtant, depuis ses origines, l’histoire du mouvement LGBT est étroitement liée non seulement à la pédérastie, mais également, de façon très spécifique, à la question pédophile. A tel point qu’aujourd’hui encore, des figures de proue du LGBT n’hésitent pas à glorifier des promoteurs avérés de la pédophilie ! Et à soutenir des programmes de sexualisation précoce des enfants qui, de fait, légitiment pleinement l’agenda pédophile.
Il y a ainsi tout lieu de penser que la pédophilie est, en réalité, une composante constitutive du mouvement LGBT, qui tend d’ailleurs à s’en revendiquer ouvertement lorsque le climat médiatique y est favorable.
A l’appui de cette affirmation, nous allons voir que ce compagnonnage historique entre promotion de l’homosexualité (notamment auprès des enfants) – et banalisation de la pédophilie, a débuté au tournant du XXème siècle déjà. Et qu’il s’est poursuivi, depuis lors, jusqu’à aujourd’hui même.
Le Dr. Magnus Hirschfeld, militant homosexuel, féministe et eugéniste allemand, est largement reconnu comme étant « à l’origine du mouvement de libération gay ». Le Parti socialiste allemand (SPD) attribue ainsi chaque année un « prix Magnus Hirschfeld » pour distinguer des individus ou associations qui participent du militantisme LGBT. En 2018, la République fédérale d’Allemagne a émis un timbre en son honneur. Pourtant, le Dr. Hirschfeld était pour le moins ambigu sur la question de la pédophilie…
Magnus Hirschfeld et le « débat protopédophile »
Dès 1914, dans l’un de ses ouvrages les plus célèbres, le Dr. Hirschfeld avait tenté de démontrer le caractère naturel de l’homosexualité à travers la présence – et l’acceptation – de celle-ci dans les cultures les plus diverses à travers le globe. Ce médecin naturopathe de formation s’y penchait ainsi sur le cas des « bordels à garçons » (Knabenbordelle) que l’on trouvait alors, d’après ses dires, dans les villes portuaires chinoises.
« Son récit explique de façon détaillée le processus de rencontre de garçons dont l’âge peut descendre jusqu’à douze ans environ et qui peuvent être achetés ‘en étant disposés à tout [faire]’. » (Résumé par un professeur d’Histoire moderne de l’Université de Londres, de ce texte controversé de Magnus Hirschfeld[1])
De fait, l’un de ces « jolis garçons prêts à tout faire » était décrit par le Dr. Hirschfeld comme « un garçonnet extrêmement tendre de douze ans environ ». Le terme de « Bürschchen »[2] indiquant sans équivoque que l’on avait bel et bien affaire en l’espèce à un enfant – et non à un adolescent. Or, voici comment le patriarche gay concluait ces descriptions de prostitution juvénile :
« Le fait que les parents [chinois] livrent eux-mêmes leurs fils et leurs filles – souvent dès leur jeune âge – à des maisons closes […] montre bien à quel point ce peuple est peu choqué par les rapports homosexuels. »[3]
Ainsi donc, des pratiques que nous qualifierions aujourd’hui de « pédophilie », « d’exploitation sexuelle » ou « d’abus d’enfants » (et qui étaient bien évidemment déjà parfaitement illégales à l’époque), étaient considérées par le Dr. Hirschfeld comme faisant pleinement partie de « l’homosexualité ». Ni plus, ni moins !
« L’Einstein du sexe » (1999), un film allemand à la gloire de Magnus Hirschfeld…
Sous la République de Weimar, l’Institut de sexologie du Dr. Hirschfeld produisait des films à destination du grand public afin de faire la promotion, par exemple, de l’homosexualité masculine (Différent des autres, 1919), ou pour réclamer la dépénalisation de l’avortement (Les lois de l’amour, 1927). Car oui, Magnus Hirschfeld était aussi un grand féministe !
Il faut dire que l’un des plus proches compagnons de route de Magnus Hirschfeld, l’Anglais Havelock Ellis avec lequel il allait fonder en 1921 la Ligue mondiale pour la réforme sexuelle, avait une attitude étonnamment compréhensive à l’égard de la pédophilie. Le Dr. Ellis était en effet convaincu qu’un enfant pouvait parfaitement être mûr pour des rapports sexuels complets bien avant l’adolescence !
« L’instinct sexuel est une fonction du cerveau, pas des organes sexuels. […] [Le physiologiste F. J. Gall] a parfaitement décrit le développement de l’instinct sexuel chez beaucoup d’enfants avant la maturité des glandes sexuelles. »[4]
Et de fait, Havelock Ellis a entrepris, à travers ses ouvrages, de démontrer que les rapports sexuels entre enfants – de même qu’entre enfants et adolescents, voire entre enfants et adultes – étaient parfaitement inoffensifs.
Dès 1896, Havelock Ellis, lui-même réputé hétérosexuel, avait consacré un livre à la promotion de l’homosexualité masculine, abordée sous un angle qui se voulait à la fois scientifique et littéraire. Bien que relativement peu connu, le Dr. Ellis demeure une figure historique du mouvement gay – dont il pourrait bien être, en réalité, le véritable fondateur.
Car contrairement aux patients tourmentés de Freud, les personnages d’Ellis, présentés comme authentiques, tendent à mener par la suite des vies parfaitement épanouies. Ils réussissent leurs études et leur carrière, ont de l’énergie à revendre, présentent de fortes capacités intellectuelles (scientifiques, médicales, littéraires…), sont en parfaite santé, ont une vie sentimentale (homo-, hétéro- ou bisexuelle) riche et épanouie, font des « mariages heureux », ont des enfants, etc.
En voici un petit florilège…
Tel garçonnet qui se faisait sodomiser à neuf ans déjà par son grand frère adulte puis par ses camarades d’école vante, une fois devenu médecin, les « effets favorables » de la « pédérastie ». Celle-ci étant « plus bénéfique pour le corps et moins dangereuse que l’accouplement avec des femmes ».[5]
Tel autre qui, au début de l’adolescence, « aidait à masturber de force des petits garçons » ou « les tenait pendant que d’autres [les violaient] » pratique à son tour la pédophilie, passe ensuite par la zoophilie puis se transforme enfin, à l’âge adulte, en grand séducteur de femmes – voyageant jusqu’en Afrique du Sud ou en Extrême-Orient, dans le cadre d’une carrière militaire que l’on devine brillante.[6]
Tel autre encore, qui découvre la masturbation « à trois ou quatre ans » – et qui continue à se frotter par terre même quand on lui attache les mains dans le dos ! – s’essaie à l’adolescence à la zoophilie avec des poules (!) et des vaches. Puis il obtient son diplôme de dentiste « avec les honneurs », vit deux ans et demie en compagnie de sa fiancée sans y toucher, se marie, fait un enfant, reste fidèle à sa compagne malgré l’appétit sexuel de plus en plus inexistant de celle-ci, etc., etc. [7]
Pour élaborer sa célèbre « théorie de la sexualité infantile », Sigmund Freud s’est ouvertement appuyé sur les œuvres d’Havelock Ellis, qu’il considérait comme scientifiquement valables…
Inutile de préciser que la « masturbation mutuelle » entre enfants (et a fortiori entre adolescents, surtout chez les garçons) est omniprésente dans les récits d’Ellis – et que l’on assiste çà et là à des tentatives de « connexions » entre petits garçons et petites filles (des expériences hélas « insatisfaisantes », mais néanmoins formatrices). Or, voilà que toutes ces intrusions – parfois violentes – de la sexualité dans la vie des tout-petits n’ont aucune incidence sur leur développement psychologique ultérieur, tant ces pratiques sont naturelles ! (Et c’est sur la foi de ces fariboles que Freud a renié ses convictions concernant l’effet nécessairement « traumatique » des « rapports sexuels durant l’enfance » ! [8])
Hirschfeld a, pour sa part, concentré ses efforts sur la promotion de l’homosexualité (y c. chez les enfants) et les premières expérimentations chirurgicales en matière de changement de sexe, ainsi que sur les thématiques liées au contrôle des naissances (cf. ci-dessous). Il s’est ainsi prudemment « tenu à l’écart du débat protopédophile contemporain »[9]… tout en le cautionnant discrètement mais sûrement.
La Ligue mondiale pour la réforme sexuelle (World League for Sexual Reform), une organisation anglo-germanique fondée à Berlin en 1921 par Magnus Hirschfeld, annonçait la « révolution sexuelle » des années 1960. Outre la libération homosexuelle, étaient également à l’ordre du jour la dépénalisation de l’avortement, la déculpabilisation vis-à-vis de l’emploi de la contraception et la facilitation des divorces. Quant à la pédophilie, elle était incontestablement présente dans les écrits des fondateurs du mouvement – avant tout Ellis, mais aussi Hirschfeld. On voit bien que l’agenda idéologique de mai 68 était depuis longtemps déjà prêt à l’emploi…
Alfred Kinsey : un apologue de la pédophilie adulé par le mouvement LGBT !
Le Dr. Hirschfeld, lui-même ouvertement homosexuel, était soucieux de démontrer la banalité de cette inclination et son caractère « naturel ». Il affirmait ainsi, sur la foi d’une « enquête » auprès de plusieurs milliers de personnes, que les homosexuels représentaient rien moins que 27 % de la population allemande ! Un chiffrage fantasque qui lui aura certes valu le mépris durable de Sigmund Freud… mais qui allait être repris – et même amplifié – par son grand héritier spirituel, le sexologue américain Alfred Kinsey.
Dès 1948, dans une publication désormais célèbre intitulée Sexual Behavior in the Human Male, le Dr. Kinsey allait en effet affirmer que « 37% des hommes américains » avaient eu « au moins une expérience homosexuelle » complète dans leur vie ! [10] Et que 50% de la population totale avait des « réactions sexuelles » vis-à-vis des individus de même sexe ![11] Autant dire que la science n’avait, là non plus, pas grand-chose à voir avec ces « découvertes » fracassantes.
Le film « Kinsey » (2004) : une tentative hollywoodienne de faire entrer un personnage particulièrement peu présentable dans la culture populaire.
De façon tout aussi comique mais déjà un peu plus sordide, Alfred Kinsey affirmait que 22% de la population totale avait expérimenté un « coït hétérosexuel » avant l’adolescence, et que près de 15% des préadolescents (!) avaient pris part à un « coït homosexuel anal ».[12] Voilà donc à quoi s’occupaient, d’après notre éminent sexologue, les petits Américains des années 1940 !
Mais là où Alfred Kinsey dépassait véritablement ses prédécesseurs en audace, c’était dans les descriptions détaillées d’actes pédophiles forcés commis sur des « mâles préadolescents » dont l’âge variait entre 14 ans… et 5 mois à peine ! Tout en constatant la « souffrance » des enfants, leurs « cris », leurs « pleurs violents » et leurs efforts pour « échapper au partenaire », le Dr. Kinsey n’hésitait pas à affirmer que ceux-ci les tiraient « un plaisir certain » des sévices qui leur étaient infligés. Les jeunes victimes pouvant, d’après son compte-rendu, atteindre plusieurs fois « l’orgasmes » en quelques minutes à peine…
« Il a récemment été révélé que certains des héros de la révolution de 1968 en France ont promu et défendu la pédophilie […] Il faut admettre que les [membres du mouvement] gay ont fait partie des apologues les plus ardents de cette activité ignoble. […] L’immonde publication [du militant pro-pédophilie Thomas O’Carroll] a reçu des critiques favorables de Gay News et d’autres publications gay. » (The Guardian, mars 2001)
De la même manière, dans un second rapport paru en 1953 (Sexuality in the Human Female), Alfred Kinsey étudiait des rapports sexuels complets impliquant des milliers de « préadolescentes ». « L’homme qui a rendu le mouvement LGBT possible » y insistait sur le fait que de tels « contacts » avaient « peu de chance de causer des dommages significatifs » aux petites filles « tant que [la chose] ne perturbe pas les parents de l’enfant ». Tout en admettant que des « saignements vaginaux » étaient possibles, Kinsey considérait en effet qu’un « dommage physique quelconque » ne survenait que « dans un nombre de cas excessivement rares ». De telle sorte que le véritable risque résidait dans « la réponse émotionnelle des parents » (ou « d’autres adultes »), qui risquait de « perturber l’enfant plus que les contacts sexuels eux-mêmes »…
L’éminent militant gay britannique Peter Thatchell écrivait en 1997 que la pédophilie n’était pas nécessairement « indésirée, abusive ou dommageable ». Depuis la réapparition de ce document gênant en 2018, M. Thatchell s’est mis à affirmer, de façon assez grotesque, qu’un « paragraphe » dans lequel il condamnait fermement la pédophilie aurait été supprimé lors de la publication de son article par le Guardian. La Peter Thatchell Foundation continue pour sa part de se référer abondamment, dans ses publications en ligne, aux « rapports Kinsey ». Des documents certes fort peu crédibles sur le plan scientifique, mais qui ont le mérite de légitimer la pédophilie sous toutes ses formes.
Treize années durant, Alfred Kinsey aura bénéficié de financements abondants apportés par la Rockefeller Foundation, qui célèbre aujourd’hui encore sa mémoire. A sa mort en 1956, le New York Times déclarait que ce sexologue déjà très médiatisé de son vivant avait « fourni des preuves [statistiques] de ce que beaucoup de cliniciens – et mêmes de profanes – avaient deviné être le comportement sexuel des Américains de nos jours. » Si Kinsey n’avait pas tant contribué à banaliser la pédophilie (voir le viol pédophile), il y aurait assurément là de quoi rire de bon cœur…
Étant donné l’adulation des milieux LGBT pour Alfred Kinsey, il est peu surprenant que dans les années 1970-80, la pédophilie ait largement été intégrée aux revendications du mouvement. Gays et pédophiles formant, par exemple, un « groupe de travail » commun au sein des Verts allemands (le « SchwuP », un acronyme combinant les mots allemands pour « homos » et « pédophiles »). C’est d’ailleurs dans cette dynamique qu’en 1985, la section nord-rhénane du parti écologiste allait adopter une motion favorable à la « sexualité non violente entre enfants et adultes ». De la même manière qu’en Angleterre, le Paedophile Information Exchange (PIE), une organisation (légale !) de militants pédophiles revendiqués était, elle aussi, étroitement liée au mouvement LGBT :
« En 1977, le [mouvement] Campaign for Homosexual Equality passait à une large majorité, une motion condamnant « le harcèlement de [l’organisation] Paedophile Information Exchange par la presse« . […] En octobre 1976 [Paedophile Information Exchange (PIE)] comptait 200 membres. L’article [du Guardian] parlait de l’espoir de PIE d’élargir la participation [au mouvement] à des femmes et des hommes hétérosexuels. » (BBC, février 2014)
« Dans les années 1970 et 1980, de nombreux magazines gay ont ouvertement promu le sexe avec les enfants, [tout en] publiant des photos de garçons nus. […] Le magazine « Don » aura publié cinq reportages complaisants sur les expériences d’hommes pédophiles. […] En fouillant dans les archives, tout un chacun peut trouver des preuves de l’alliance entre les organisations gay et les activistes pédophiles. Quand des pédophiles [allemands] avaient des problèmes avec la loi, ils pouvaient compter sur le soutien légal d’un groupe appelé ‘Gay Lawyers’ [Schwule Juristen]. » (Der Spiegel, août 2013)
Et si la pédophilie était toujours à l’agenda du mouvement LGBT ?
En 1982, un article du militant gay et académicien australien Gary Dowsett, publié dans la revue Gay Information, affirmait d’emblée que la question de « la relation entre les hommes gay et les enfants » devait être traitée dans le cadre du « débat pédophile » alors en cours. La question de la pédophilie était ainsi mise en lien, de façon fort intéressante, avec celle de l’adoption par les couples homosexuels :
« Il n’est pas rare [pour les parents] d’être excités sexuellement par cette proximité, ce contact [physique] et cet amour [pour leurs enfants]. […] Où est alors la différence entre cette sexualité douce et timide entre les parents et leurs enfants et l’amour du pédophile pour son amant ou son amante ? […] Je ne dis pas que la relation parent-enfant est pédophilique, je dis que les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. […] Nous avons trois questions sociales / légales à régler : l’autorité parentale pour les gays et les lesbiennes ; le droit à la légalité pour les pédophiles et leurs jeunes amants ; et finalement, les droits sexuels de l’enfant en général. […] Le débat actuel sur la pédophilie est donc crucial pour l’avancement politique du mouvement gay. Les pédophiles ont besoin de notre soutien et nous devons poser nous-mêmes les termes du débat sur la sexualité entre enfants et adultes. » [13]
Fournir aux LGBT des enfants, avec lesquels ceux-ci pourront développer une « sexualité douce et timide » semblable à celle du « pédophile pour son amant ». Telle était la grande idée du Prof. Dowsett !
Or, bien que ces prises de position gênantes eussent été révélées en 2016 dans les grands médias australiens, Sydney Mardi Gras, le groupement LGBT qui organise la gay pride annuelle de la ville de Sydney, n’allait pas tarder à accorder le statut de membre d’honneur à vie au Prof. Dowsett. Ceci en reconnaissance de sa « contribution à la communauté LGBT ». Tout un symbole !
« Il y a une leçon importante à retirer des relations d’inceste père-fille non contraintes. C’est que le plaisir érotique précoce en lui-même ne cause pas de tort à l’enfant. […] L’enfance est le meilleur moment pour apprendre […] Les désirs sexuels des enfants et leurs expériences de pouvoir [sur les adultes] et de plaisir doivent être reconnus et normalisés. » (Extrait du périodique universitaire LGBT américain GLQ : A Journal Lesbian and Gay Studies, janvier 2004)[14]
La transsexualisation de garçons prépubères : une tendance lourde du mouvement LGBT.
La tendance des associations LGBT à botter en touche – et même à se victimiser ! – lorsque l’on évoque la complaisance historique du mouvement vis-à-vis de la pédophilie, peut ainsi donner l’impression que celle-ci est en réalité toujours à l’ordre du jour. Une impression renforcée lorsque l’on considère, par exemple, ce compte-rendu surréaliste publié il y a deux mois de cela par l’agence Reuters :
« La communauté LGBT ne tolère pas les ‘pédosexuels‘. […] Ces affirmations sont fausses. Un porte-parole de Human Rights Campaign, une organisation […] LGBT, a informé Reuters par email : ‘Le mouvement LGBT rejette toute suggestion selon laquelle notre communauté est lié à des comportements interpersonnels non-consentis‘. »
De fait, la question de Reuters ne portait pas sur la question du consentement, mais bien sur celle de la pédophilie, dont les promoteurs ne cessent de clamer qu’elle peut parfaitement être mutuellement consentie. De telle sorte que la réponse de Human Rights Campaign ressemble plutôt à une confirmation détournée qu’à un renoncement quelconque du mouvement LGBT à son travail de lobbying historique en faveur de la pédophilie.
Le Kinsey Institute (du nom de son fondateur) a obtenu un « statut consultatif spécial » auprès de l’ONU en début d’année 2014. Il faut donc bien admettre que les Nations unies, qui parlent volontiers de « culture du viol » pour stigmatiser la moindre expression de « machisme », ne craignent pas de s’associer à une organisation historiquement associée à la normalisation de la pédophilie. Y compris sous des formes pour le moins violentes…
Et de toute manière, comment telle ou telle organisation LGBT pourrait-elle parler au nom de « la communauté » tout entière ? Surtout lorsque l’on découvre qu’un militant pro-pédophilie aussi exubérant que l’Australien Steven Angelides (qui va jusqu’à qualifier toute opposition à la pédophilie de « névrose » !), participe aux comités de rédaction de publications telles que le Journal of Homosexuality ou Men and Masculinities. D’influentes revues académiques ouvertement engagées en faveur de la promotion des idéologies féministe et LGBT…
On retrouve d’ailleurs cette même alliance entre féministes et LGBT autour de la question de la « déclaration des droits sexuels » de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF). Un texte qui affirme le « droit », pour tout un chacun, de choisir « librement » ses « partenaires sexuels »… y compris parmi les enfants !
« Toute personne a le droit […] à la liberté sexuelle. Cela implique l’opportunité pour chacun d’exercer le contrôle sur ce qui touche à sa sexualité, de décider librement de ce qui touche à sa sexualité, de choisir ses partenaires sexuels, de rechercher à atteindre son plein potentiel et plaisir sexuels […] en tenant pleinement compte des droits d’autrui et des capacités évolutives de l’enfant. »[15]
Santé Sexuelle Suisse (SSS), la fondation chargée de promouvoir la « déclaration des droits sexuels de l’IPPF » en Suisse, est résolument engagée en faveur des « droits des LGBT » et bénéficie du soutien de lobbies communautaires tels que VoGay, Pink Cross, ou encore… diverses associations féministes ou de « protection de l’enfance » ! Cette organisation basée à Lausanne et dirigée par des militantes féministes cite d’ailleurs volontiers les « rapports Kinsey » pour tenter de donner une coloration scientifique à son projet de sexualisation précoce des enfants.
La propagande LGBT cible de plus en plus ouvertement les enfants. Cette volonté d’orienter les tout-petits vers l’homosexualité – si possible via des expériences sexuelles précoces – est l’une des grandes constantes du mouvement depuis sa création, au tournant du XXème siècle.
On croit ainsi deviner pourquoi l’IPPF, qui est elle aussi liée à l’ONU, insiste tant sur la nécessité de rejeter toute « norme » sociale en matière de sexualité…
(Il est vrai que la désormais célèbre « expérience Kentler », qui s’est poursuivie jusqu’au début des années 2000 à Berlin, atteste de l’ouverture des élites politiques allemandes vis-à-vis de la pédophilie. On ne s’étonnera donc pas de l’adhésion du ministère de la Santé allemand à la « déclaration des droits sexuels » de l’IPPF, dont la promotion bénéficie également, en Suisse, du soutien financier de l’Office fédéral de la Santé publique…)
Helmut Kentler, un psychologue gay qui militait ouvertement en faveur de la pédophilie, avait la faveur des milieux politiques, académiques et médiatiques ouest-allemands d’abord, puis allemands tout court. En 1989, il avait consacré un livre entier (Leihväter) à son « expérience », qui consistait à placer des enfants sans foyer chez des pédocriminels avérés, afin qu’ils développent des rapports sexuels dans une optique « pédagogique ». Une entreprise qui s’est tranquillement poursuivie jusqu’au début des années 2000…
Le LGBT : contre la civilisation, contre l’humanité
Face à la contribution historique bien attestée du mouvement LGBT à la promotion de la pédophilie dans les pays occidentaux (et au-delà), l’attitude consistant à se victimiser dès que ce constat est posé trahit la nature profondément viciée de cette idéologie, dont le discours oscille entre une autovictimisation généralement hors de propos – et l’intimidation médiatique et judiciaire de ses opposants.
Embarqué dans un mouvement de conquêtes de « droits » de plus en plus larges – et qui s’apparentent de plus en plus à des privilèges, le militantisme LGBT vise en réalité à une prise en main totale de la société. Une logique révolutionnaire, qui exclut toute possibilité d’autocritique – compliquant encore plus l’exercice d’un quelconque sens des responsabilités de la part des membres de ce mouvement notoirement autocomplaisant.
La télévision d’État suisse francophone, qui semble disposer d’un budget spécifique pour la propagande LGBT (en ciblant spécifiquement les jeunes), avait elle aussi fait la promotion de la pédophilie dans les années 1970.
Comment en effet réduire toute opposition au silence si l’on ne dispose pas de protections légales particulières (en plus du soutien des médias) ? Et comment justifier de ce statut légal privilégié si l’on n’est pas soi-même une victime ? Et comment se victimiser de façon crédible lorsque l’on a soi-même encouragé des comportements criminels ? Et ce, des décennies durant !
Au-delà de ces considérations sur la piètre valeur morale de cette idéologie à la mode, il convient de s’intéresser encore brièvement à la finalité du mouvement LGBT et de remonter à ses origines eugénistes et néomalthusiennes – c’est-à-dire antinatalistes. L’homosexualisation de la société, qui devait commencer dès le plus jeune âge en encourageant l’indifférenciation (notamment vestimentaire[16]) entre garçons et filles et la multiplication des expériences hétéro- et homosexuelles avant l’adolescence (y compris, si possible, avec des adultes), devait contribuer à réduire la natalité. Tout comme la légalisation de l’avortement, la déculpabilisation vis-à-vis de la contraception – et la facilitation des divorces.
(Sans parler de la généralisation du travail des femmes et de leur autonomisation financière. Une préoccupation qui avait déjà donné lieu à l’octroi du droit de vote aux femmes américaines et britanniques en 1917 – et à la création du United States Women’s Bureau en 1920. On notera d’ailleurs que les discriminations positives en faveur des femmes sont aujourd’hui encore encouragées par le World Economic Forum de Davos – une organisation féministe et pro-LGBT s’il en est !)
Or, voilà que la question de « la reproduction » est précisément au cœur des préoccupations de la « déclaration des droits sexuels » de l’IPPF, si populaire, comme nous l’avons vu, dans les milieux féministes et LGBT :
« Il faut préserver le droit […] de jouir d’une sexualité indépendante de la reproduction, et d’une reproduction indépendante de la sexualité. »
Et si l’on produisait des humains sur-mesure en laboratoire plutôt que de les laisser fabriquer de manière aléatoire par des couples aux patrimoines génétiques quelconques ? Avide d’enfants que ses membres sont bien en peine de produire par eux-mêmes, le mouvement LGBT pourrait se retrouver à la pointe d’une révolution technique et anthropologique sans équivalent dans l’Histoire humaine…
Les « standards de l’OMS pour l’éducation sexuelle en Europe », qui se basent eux-mêmes sur la « déclaration des droits sexuels » de l’IPPF, proposent pour leur part d’informer les adolescents sur la possibilité d’obtenir des « bébés sur-mesure » grâce à « la génétique »… Non sans les avoir dûment abreuvés de propagande en faveur de l’homo- et de la transsexualité depuis leur plus tendre enfance !
L’idéologie LGBT s’insère ainsi parfaitement dans une logique qui pourrait nous transporter dans Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Un roman visionnaire qui, en 1931 déjà, anticipait tous les grands bouleversements sociétaux des années 1960-70. Et dans lequel toute reproduction passe, justement, par des laboratoires spécialisés, chargés de fournir un nombre limité d’embryons fabriqués sur-mesure pour répondre aux besoins de l’économie globale.
Avec le recul, il paraît aujourd’hui évident qu’Aldous Huxley faisait référence à un projet concret des élites dirigeantes britanniques de l’époque. Un projet qui, depuis lors, s’est presque intégralement matérialisé. La systématisation des pratiques eugénistes, aujourd’hui soutenues par des techniques informatiques et génétiques dont les ingénieurs sociaux des années 1930 ne pouvaient que rêver, représentant la dernière étape à franchir pour parvenir à une société nouvelle, parfaitement optimisée sur le plan économique – et dans laquelle l’homosexualité et la monoparentalité s’imposeraient d’elles-mêmes comme les seules structures familiales envisageables.
Par Vincent Held, auteur du Crépuscule de la Banque nationale suisse, d’Après la crise et d’Une civilisation en crise, Éd. Réorganisation du Monde, janvier 2020.
La sexualisation précoce des enfants dans Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1931)
« Que se passe-t-il ? », demanda le directeur.
L’infirmière haussa les épaules. « Oh, rien de grave », répondit-elle. « C’est juste ce petit garçon… On dirait qu’il n’a pas envie de participer aux jeux érotiques ordinaires. Je l’ai déjà remarqué une fois ou deux. Et aujourd’hui ça recommence. Il vient de se mettre à crier… »
« Je ne voulais vraiment pas lui faire de mal », dit la petite fille à l’air angoissé. « Je vous jure. »
« Bien sûr que non », dit l’infirmière d’un ton rassurant. […]
La fille courut dans le fourré et fut bientôt hors de vue.
« Délicieuse petite créature ! », dit le Directeur en la suivant du regard.
Notes & Références
[1] “The Hirschfeld Archives: Violence, Death and Modern Queer Culture“, Heike Bauer, 2017
[2] „Die Homosexualität des Mannes und des Weibes“, M. Hirschfeld, 1914, p. 616
[3] Ibid., p. 617
[4] Studies in the Psychology of Sex (Vol III), 2ème Édition, Analysis of the Sexual Impulse, 1913.
[5] Das konträre Geschlechtsgefühl, 1896, p. 169
[6] Studies in the Psychology of Sex (Vol III), 2ème Édition, Appendix B-History XIII, 1913.
[7] Studies in the Psychology of Sex (Vol III), 2ème Édition, Appendix B-History XVIII, 1913.
[8] Freud indique expressément qu’avant d’avoir lu Ellis (et plus précisément l’appendice du Vol. III de ses Studies in the Psychology of Sex, paru en 1903), il « ne savai[t] pas que des individus qui restaient normaux [par la suite] pouvaient avoir vécu ce type d’expériences dans leur enfance. » (cf. “Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie”, Die infantile Sexualität, 3. Auflage, 1914, p. 91).
[9] “The Hirschfeld Archives: Violence, Death and Modern Queer Culture“, Heike Bauer, 2017, p. 68
[10] “Sexual Behavior in the Human Male”, 1948, p. 650
[11] Ibid., p. 656
[12] Ibid., p. 170
[13] « Boiled Lollies And Bandaids: Gay Men And Kids », Gay Information, Spring 1982 (pp. 34 ss)
[14] “Feminism, Child Sexual Abuse, and the Erasure of Child Sexuality”, GLQ A Journal of Lesbian and Gay Studies, S. Angeldides, January 2004
[15] « Déclaration des droits sexuels de l’IPPF », art. 5 (p. vii), mai 2008
[16] Dans un ouvrage consacré à l’éducation sexuelle des enfants (Sexualerziehung, 1930), Magnus Hirschfeld et Ewald Bohm « insistaient sur le fait que la différenciation selon le sexe en matière d’habillement devait être retardée et toute forme de châtiment corporel abolie ». (cf. “The Hirschfeld Archives: Violence, Death and Modern Queer Culture“, Heike Bauer, 2017)
Complément
https://lilianeheldkhawam.com/2018/08/12/reorganisation-du-monde-la-pedophilie-actee-dossier/
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