La BNS a annoncé dans un communiqué une perte de 23 milliards de francs. L’article de Zerohedge remet en question sa méthode de calcul qui semblerait présenter des écarts avec les estimations du site. Selon eux, il manquerait quelques milliards à la perte annoncée par la BNS, notamment sur les dettes publiques qui constituent la majeure partie des actifs du bilan de l’établissement… Entrer une légende « Sadly, as went the soundness of the SNB, so went the soundness of the Swiss franc itself » (L’or de la BNS) « Malheureusement, comme la BNS a perdu sa solidité, le franc suisse a perdu sa force » (trad LHK) Aujourd’hui, cette institution est devenue la risée des marchés tant sa politique monétaire ne correspond plus à celle d’une banque centrale mais à celle d’un fond spéculatif, de surcroît mal géré . Pire, elle n’investit que dans des poids morts des marchés financiers: Les dettes publiques toxiques L’euro en dégringolade l’industrie énergétique du pétrole et gaz de schiste Les titres pour autant qu’ils soient américains et en phase de surévaluation. … (Notre dossier BNS ici et ici) …Et rien en Suisse… Sa politique est donc ridiculisée puisqu’elle semble évoluer à l’inverse du bon sens… A moins qu’elle ne soit en train de rendre service à des tiers étrangers?… A chacun de se faire son opinion.
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La BNS a annoncé dans un communiqué une perte de 23 milliards de francs. L’article de Zerohedge remet en question sa méthode de calcul qui semblerait présenter des écarts avec les estimations du site.
Selon eux, il manquerait quelques milliards à la perte annoncée par la BNS, notamment sur les dettes publiques qui constituent la majeure partie des actifs du bilan de l’établissement…
« Sadly, as went the soundness of the SNB, so went the soundness of the Swiss franc itself » (L’or de la BNS) « Malheureusement, comme la BNS a perdu sa solidité, le franc suisse a perdu sa force » (trad LHK)
Aujourd’hui, cette institution est devenue la risée des marchés tant sa politique monétaire ne correspond plus à celle d’une banque centrale mais à celle d’un fond spéculatif, de surcroît mal géré .
Pire, elle n’investit que dans des poids morts des marchés financiers:
- Les dettes publiques toxiques
- L’euro en dégringolade
- l’industrie énergétique du pétrole et gaz de schiste
- Les titres pour autant qu’ils soient américains et en phase de surévaluation.
- … (Notre dossier BNS ici et ici)
- …Et rien en Suisse…
Sa politique est donc ridiculisée puisqu’elle semble évoluer à l’inverse du bon sens… A moins qu’elle ne soit en train de rendre service à des tiers étrangers?… A chacun de se faire son opinion.
Dans le lot des interrogations voire de fortes inquiétudes, nous retiendrons deux questions:
- Quid des liquidités que les banques commerciales, Postfinance mais aussi Compenswiss (AVS) ont déposées auprès d’elle? On vous parlera de devoir assainir votre banque du coin et de devoir ponctionner vos dépôts alors que c’est peut-être -pour ne pas être trop affirmative- la BNS qui a perdu l’argent que votre banque lui avait confié…
- Quid aussi des excédents de la balance des paiements de la Suisse qui circulaient dans le trafic de paiement sous le contrôle de la BNS? (cf dossier Target)
L’aide des alliés des « marchés » de la BNS du 31 décembre n’aura donc pas suffi à redresser suffisamment ses résultats 2015 et à les rendre supportables…
Dans ce contexte de craintes légitimes, nous pouvons toutefois énoncer une certitude: les pertes cumulées vont obligatoirement appeler à une recapitalisation des fonds propres. C’est fatal!
NOUS SERONS APPELÉS A RECAPITALISER un établissement mal dirigé et dont la loyauté est encore à prouver.
Le peuple, l’économie et les finances globales de la Suisse risquent fort de se voir propulser dans des sphères et des temps de fortes turbulences à cause de la politique monétaire de la BNS.
Par conséquent, toutes les opérations de Marketing du genre de celle de la distribution du milliard à la Confédération et aux communes qui visent à retarder le cataclysme et à endormir notre vigilance n’y feront rien.
Le peuple a fini d’avaler ses communiqués relayés religieusement par la presse main stream.
L’heure de vérité, des explications et des comptes pointe son nez.
Nous nous en réjouissons.
Liliane Held-Khawam
Le Hedge fund connu sous le nom de Banque nationale suisse affiche des pertes record de 23 $ milliards , baisse de 4%, sur l’Euro, Apple, Valeant Pharma, Zerohedge (Trad LHK)
Pour certains, elle est la Banque nationale suisse indépendante et impartiale; pour d’autres, elle est le plus grand fonds de couverture dans le monde avec 584 milliards de dollars d’actifs, soit environ l’équivalent du PIB de la Suisse, dont l’ancien chef a dû soudainement démissionner en 2012 suite à un scandale familial de trading FX .
Quoi qu’il en soit, la BNS a connu une année catastrophique: il y a d’abord et avant tout ses terribles paris sur le maintien d’un plancher EUR/CHF. Celui-ci a implosé il y a un an, lorsque la banque a été contrainte d’abandonner ses tentatives d’affaiblir le franc suisse. Elle a perdu des dizaines de milliards dans le processus.
Puis ce fut ses achats frénétiques et sans précédents de titres américains. Nous l’avons vu devenir au cours du premier trimestre de 2015 l’un des plus gros acheteurs et détenteurs de titres Apple (AAPL) du monde.
Depuis lors, le prix des actions est entré dans un marché baissier, après avoir chuté à des niveaux jamais vus depuis la fin de 2014.
Parmi ses autres participations, la BNS avait aussi une exposition importante non seulement dans les secteurs du schiste et de l’énergie des États-Unis laminé, mais aussi dans celui de la récente bête noire de l’industrie pharmaceutique des États-Unis, la société que tout le monde aime actuellement haïr, après l’avoir longtemps aimée : Valeant, l’experte en effet de levier!
Et, comme on pouvait s’y attendre dans une année où l’argent intelligent dans le monde n’a pas réussi à générer des profits, la BNS a aussi ramassé sa claque. Ainsi, elle vient d’annoncer dans un rapport préliminaire (résultats complets le 4 Mars ) qu’elle avait subi une perte de 23 millions de francs (23,05 milliards $) sur l’année 2015, soit environ 4% de ses actifs sous gestion.
Rétrospectivement, compte tenu de certaines des pertes à deux chiffres enregistrées par des hedge funds de renom, une perte de 4% semble carrément respectable pour des fonds qui n’ont de couverture (hedge) que le nom!
Voici le communiqué de la BNS:
C’est naturellement une bonne nouvelle parce que -roulement de tambour- c’est « mieux que ce que l’on attendait »… WSJ:
« Une grosse perte était attendue. Cela n’est pas surprenant compte tenu de la volatilité des taux de change au cours de la dernière année», a déclaré Karsten Junius, économiste en chef chez J. Safra Sarasin, une banque suisse. « Mais les pertes de ce genre mettent la pression sur les banques centrales qui ont besoin de l’appui du public en général à garder leur indépendance.«
« Le public n’aime pas que les banques centrales fassent des pertes, puisqu’elles pourraient alors être contraintes d’être recapitalisées par le gouvernement central« , a déclaré M. Junius. « Ce résultat devrait persuader [président de la BNS Thomas Jordan] d’être plus prudent à l’avenir dans les interventions sur les marchés.«
Ne retenez pas votre souffle.
Le plus intéressant va être de savoir comment la BNS va effectivement calculer une perte de seulement 23 milliards de francs dans la mesure où nos calculs basés sur les données qu’elle a elle-même publiées nous montrent des milliards de perte avec juste ses avoirs en obligations publiques. Ces pertes viendraient s‘ajouter à celles de 20 milliards sur le change annoncées précédemment.
Nous serions curieux de concilier les chiffres de la BNS avec les nôtres..
Cependant, les distributions (1 milliard) de la BNS aux cantons sont pour l’instant assurés…
Alors que la BNS n’a pas besoin de générer un profit à des fins de politique monétaire, les municipalités ont appris à compter sur un apport (dividende) annuel de la banque centrale pour financer les dépenses locales.
Celles-ci sont déjà coincées par un ralentissement économique provoqué par l’ascension de la monnaie de 1,20 pour un euro à environ 1,09 maintenant.
« Les bonnes nouvelles sont que les cantons et le gouvernement ne n’auront pas à se passer de leur argent», a déclaré David Marmet, économiste à Zuercher Kantonalbank. « D’un point de vue politique, il enlève une certaine pression sur la discussion sur une juste politique monétaire. «
En fait, si on se basait sur un mark-to-market de ses avoirs, la perte serait beaucoup plus grande et devrait certainement empêcher la BNS de distribuer des « dividendes », à moins que ce ne soit une fois de plus une « cuisine » venant du haut du sommet.
Nous sommes impatients de concilier les différences dans quelques semaines….
Traduction LHK