Taire une agression sexuelle est une régression sociale Des femmes abusées. Des femmes harcelées. Des femmes violées. Cologne hier, demain à Paris ou Berlin. Mais voilà que ce problème en engendre un autre encore plus insidieux et plus profond: on demande aux victimes de garder le silence! Cela est l’exact opposé de ce qui est conseillé et indiqué. La thérapie consiste en effet à mettre des mots pour évacuer la souffrance et tout sentiment de culpabilité pour que la victime puisse faire son deuil . Ce faisant, on demande aux victimes de renoncer à la justice et donc à leurs droits de citoyens à part entière. Nous pensons sur ce site que ce genre de requête est inacceptable. Au contraire, on doit accompagner toute femme victime de ce genre de délit à parler et à dénoncer. L’omerta ne peut être une solution! La JUSTICE doit primer sinon la société est fichue! Cette histoire de Cologne me rappelle le cas d’une femme. Enfant, elle était régulièrement violée par ses frères. Quand elle avait voulu en parler à sa mère, celle-ci l’avait giflée et même accusée de vouloir détruire la famille…. Les années passent, les scenarii restent et se répètent inlassablement. Les tolérer c’est les admettre dans notre quotidien. Ne pas défendre les victimes et leur demander de modifier leur comportement et leur tenue vestimentaire revient à inverser les rôles bourreau-victime.
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Des femmes abusées. Des femmes harcelées. Des femmes violées.
Cologne hier, demain à Paris ou Berlin.
Mais voilà que ce problème en engendre un autre encore plus insidieux et plus profond: on demande aux victimes de garder le silence! Cela est l’exact opposé de ce qui est conseillé et indiqué. La thérapie consiste en effet à mettre des mots pour évacuer la souffrance et tout sentiment de culpabilité pour que la victime puisse faire son deuil .
Ce faisant, on demande aux victimes de renoncer à la justice et donc à leurs droits de citoyens à part entière.
Nous pensons sur ce site que ce genre de requête est inacceptable. Au contraire, on doit accompagner toute femme victime de ce genre de délit à parler et à dénoncer.
L’omerta ne peut être une solution! La JUSTICE doit primer sinon la société est fichue!
Cette histoire de Cologne me rappelle le cas d’une femme. Enfant, elle était régulièrement violée par ses frères. Quand elle avait voulu en parler à sa mère, celle-ci l’avait giflée et même accusée de vouloir détruire la famille….
Les années passent, les scenarii restent et se répètent inlassablement. Les tolérer c’est les admettre dans notre quotidien. Ne pas défendre les victimes et leur demander de modifier leur comportement et leur tenue vestimentaire revient à inverser les rôles bourreau-victime.
Notons en passant qu’en voulant éviter les amalgames, ces personnes qui demandent le silence pratiquent elles-mêmes les amalgames en donnant le sentiment involontairement -ou pas- que tous les migrants sont des abuseurs. L’importante récurrence de ces mots dans les médias créent en réalité un amalgame inconscient. Leur requête étant irrespectueuse de la justice rajoute des tensions voire des émotions violentes (colère) à l’amalgame. Un véritable cocktail explosif!
Autoriser quelques individus à piétiner l’intégrité corporelle d’autrui sous des prétextes qui définissent leur communauté entière, revient à ne pas leur reconnaître une conscience individuelle et à ne les traiter qu’en tant qu’entité collective.
Cette (il-)logique, qui consiste à demander à une population d’étouffer des crimes impunis de surcroît, ne fait qu’accroître troubles et chaos dans une société moralement fragilisée par la paupérisation et à attiser inévitablement les conflits inter-communautaires…..
Bref, ce qui est demandé par certains auprès des médias mainstream dans le traitement de ce drame est une régression des Sciences humaines de quelques décennies, voire siècles.
C’est là qu’une lumière éclaire les ténèbres d’une société malade. Il s’agit d’une femme qui ose s’opposer à la bienpensance du moment. Elle analyse la situation avec intelligence et reconnaît à la victime le droit évident d’être une personne à part entière.
Cette femme nous apprend aussi que ce procédé de garder le silence sous des prétextes discutables était déjà en vogue sous Staline! Rien de moins!
Merci Mme Badinter et merci à Marianne de nous offrir encore ce genre d’interviews décidément trop rare!
Liliane Held-Khawam
Après Cologne, des féministes « dans le déni » pour Elisabeth Badinter
Pour Elisabeth Badinter, les agressions de Cologne sont bouleversantes. Ecoeurée par les injonctions au silence de certains, qui dénient la réalité par peur des instrumentalisations racistes, elle nous enjoint dans le numéro de « Marianne » en kiosques cette semaine, de ne pas laisser tomber les femmes. Extraits
Elisabeth Badinter ne peut que déplorer la réaction des têtes d’affiches du féminisme en France après les agressions de Cologne. Des centaines de femmes agressées durant la nuit de la Saint-Sylvestre par des hommes étrangers, et un réflexe de la part de ces féministes comme Caroline de Haas ou Clémentine Autain : craindre en premier lieu les « instrumentalisations racistes ». Dans une longue interview à paraître dans Marianne cette semaine, la philosophe revient sur ce féminisme qui en oublierait la défense de la femme :
« Toutes celles qui ont mis la priorité sur la dénonciation du racisme avant la protection des femmes ont fait exactement la même erreur que la maire de Cologne [Henriette Reker a tout d’abord mis en garde contre les amalgames avant de conseiller aux femmes de… s’éloigner des hommes, ndlr]. Et j’en suis d’autant plus surprise que le féminisme, depuis une dizaine d’années, a pour principal objet, pour leitmotiv même, la lutte contre les violences faites aux femmes, ici, en France. Ce que cette affaire de Cologne a démontré, c’est que quand ce sont des étrangers qui sont en cause alors les priorités changent. Franchement, quand on prétend diriger un mouvement féministe, ou incarner le nouveau féminisme, être à ce point silencieux, comme première réaction, sur les violences dont ont été victimes ces femmes… c’est stupéfiant ! »
Elisabeth Badinter considère que « s’il faut bien sûr se garder des amalgames, il ne faut surtout pas, pour autant, tomber dans le déni« . Ce que les néoféministes font, à ses yeux : « Elles sont dans l’injonction de faire silence, sous peine, disent-elles, d’alimenter le racisme. »
Alors que certaines associations de banlieue reprochent à ces féministes de les avoir laisser tomber dans leur combat, la philosophe répond :
« Effectivement, le féminisme qui se reconnaît dans l’extrême gauche a adopté les priorités de l’extrême gauche. C’est à peu près ce qui se passait il y a 40 ans, du temps des staliniens. « Ne dites pas ceci ou cela, car vous feriez le jeu du fascisme« , nous répétait-on à l’envi. Aujourd’hui ça n’a pas changé : ces femmes sont d’abord politiques, avant d’être féministes. et à chaque fois, elles vous renvoient à la figure que, si les jeunes portent le niqab, c’est parce qu’elles le veulent bien. Et que, si vous prétendez critiquer ceci, c’est une attaque de leur pratique religieuse… Donc c’est fini, on n’en parle plus. C’est devenu un sujet tabou. »
Retrouvez l’intégralité de entretien dans le numéro de Marianne en kiosques.