Le 9 janvier 2012, le banquier central suisse démissionnait suite à une accusation de présomption de délit d’initié dans une affaire d’opérations de change sur sa fortune privée (Wikipédia), il devint dans la foulée vice-président du groupe Blackrock. Une réelle promotion dans le cadre d’un monde globalisé. Lorsqu’en septembre 2011, il arrima le franc suisse à l’euro de manière parfaitement anticonstitutionnelle, ce qui ne l’empêcha pas d’être récompensé quelques semaines plus tard par The Banker magazine qui le nomma »Central Bank Governor of the Year 2012 » . Les Suisses ont eu ainsi le privilège de sponsoriser la zone euro très mal en point, tout en étant dénigrés par Bruxelles. En Suisse, la chose n’a pas de vague. Pourtant, fixer une monnaie nationale à une
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Le 9 janvier 2012, le banquier central suisse démissionnait suite à une accusation de présomption de délit d’initié dans une affaire d’opérations de change sur sa fortune privée (Wikipédia), il devint dans la foulée vice-président du groupe Blackrock. Une réelle promotion dans le cadre d’un monde globalisé.
Lorsqu’en septembre 2011, il arrima le franc suisse à l’euro de manière parfaitement anticonstitutionnelle, ce qui ne l’empêcha pas d’être récompensé quelques semaines plus tard par The Banker magazine qui le nomma »Central Bank Governor of the Year 2012 » . Les Suisses ont eu ainsi le privilège de sponsoriser la zone euro très mal en point, tout en étant dénigrés par Bruxelles. En Suisse, la chose n’a pas de vague. Pourtant, fixer une monnaie nationale à une monnaie tierce est un dépassement clair de la mission d’une banque centrale, puisqu’il y a renonciation à la souveraineté monétaire nationale. Bref, depuis, l’épargne des Suisses (retraites ou pas) a été happée par une politique monétaire et bancaire confiscatoire. D’ailleurs, nous apprenions aujourd’hui que « selon une étude, une majorité d’établissements envisage désormais de répercuter les taux négatifs de la BNS sur les comptes des petits épargnants »(AFP). Un véritable vol des petites gens au profit du marché de la finance internationale. |
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Novembre 2017, Darius Rochebin, le journaliste interviewer star de la Télévision publique suisse reçoit Philippe Hildebrand, ancien président du directoire de la Banque nationale suisse.
Dans cet entretien, le vice-président du groupe Blackrock apporte son soutien au président nouvellement élu de la France, Emmanuel Macron. On se comprend mieux entre banquiers qu’entre banquiers et clients spoliés. Voici un zoom sur ledit passage. |
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Le groupe Blackrock ayant des ramifications planétaires est en passe de réussir à prendre dans ses filets les capitaux-épargne retraites des français. Toujours la même stratégie gagnante qui se sert de hauts responsables du secteur « public » pour rabattre des sommes extravagantes de capitaux sur le marché de la planète finance, dont ils sont clairement les champions avec 7’000 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Ecoutez ce qu’en dit cet économiste Philippe Murer: | |
Une image valant mieux que de longs discours, le graphique ci-dessous montre les moments-clés où Blackrock a vu son portefeuille d’actifs sous gestion se développer juste avant la crise des subprimes. Au lendemain de celle-ci, et grâce à des accointances avec les banquiers centraux leur taux de croissance va être pulvérisée.
Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas! Dans un interview de L Fink et P Hildebrand à la NZZ, en 2013 nous lisons:
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BlackRock's Epic Ascent |
Et encore, le schéma ci-dessus s’arrête en 2013. La progression s’est poursuivie pour atteindre les 7’000 milliards de $.
Les robinets grands ouverts des banquiers centraux ont nourri les assest managers de manière à atteindre un poids et un pouvoir historiques! Dans ce petit article du Monde »Dix ans après Lehman Brothers : les nouveaux maîtres de Wall Street », il est dit « Depuis la crise de 2008, les gérants d’actifs ont remplacé les banques comme incontournables géants du secteur financier. Le 15 septembre 2008, avec la faillite de Lehman Brothers, l’ère des grandes banques dominantes s’est terminée. Elle a été suivie par celle des gérants d’actifs.
Peu connus du grand public, ces nouveaux géants s’appellent BlackRock, Vanguard, State Street… A eux trois, ils gèrent 14 000 milliards de dollars, plus que le produit intérieur brut de la Chine. Une étude publiée l’an dernier par Jan Fichtner, Eelke Heemskerk et Javier Garcia-Bernardo, de l’université d’Amsterdam, a donné un aperçu de leur poids gigantesque : ensemble, ils sont le principal actionnaire de 90 % des entreprises du S&P 500, le principal indice boursier américain, » https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/09/13/dix-ans-apres-lehman-brothers-les-nouveaux-maitres-de-wall-street_5354445_3234.htmlMais ce n’est pas tout. Ce bond qui a mis en avant Blackrock au lendemain de la crise des subprimes est dû à un phénomène voulu qui se révèle essentiel. L’article relève que: « Derrière l’explosion de ces quelques mastodontes de la finance se trouve une nouvelle tendance : la gestion dite « passive ». Ce barbarisme résume une idée très simple : puisque les traditionnels gérants « actifs » n’ont pas vu venir la crise de 2008, mieux vaut investir son argent « passivement », en se contentant de suivre un indice. Désormais, beaucoup de fonds suivent simplement le CAC 40, le FTSE 100 ou le S&P 500. Beaucoup le font à travers un nouvel instrument, appelé Exchange-Traded Fund (ETF), qui est un produit financier lui-même coté en Bourse qui réplique un indice boursier. »
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Top 10 Owners of BlackRock Inc |
Les informations qu’il nous donnent dévoilent le référentiel de gestion sur lequel se base cette entreprise bancaire et financière, devenue un mammouth du monde spéculatif. Nous constatons en gros que la BNS n’a plus grand chose en mains et que son impuissance, pour ne pas dire incompétence, ne peut plus être cachée. Le casino, pudiquement appelé « conseillers », a pris la main sur les investissements.
Article à lire ou relire si vous êtes intéressé par la Suisse: https://www.rts.ch/info/economie/8856838–la-bns-mene-une-politique-neutre-en-matiere-d-investissements.htmlVoilà qui fait des institutions supposées publiques des suiveuses professionnelles de ces ouvreurs de trajectoire. Mais cela fait aussi de ces entreprises privées, devenues oligopolistiques, des partenaires institutionnalisées! Cela nous renvoie à « Dépossession, la 2ème contrainte qui sabote les Etats« , où nous expliquions comment
En conclusion, Blackrock pèse bien plus lourd que les institutions publiques nationales cumulées. N’oublions pas que de grandes banques figurent au nombre de ses actionnaires. |
Top 10 Mutual Funds Holding BlackRock Inc |
Nous retrouvons inlassablement les mêmes acteurs… Les capitaux de la planète sont entre un très petit nombre de mains. Et votre élu est impuissant.
https://business.financialpost.com/investing/a-20-trillion-blackrock-vanguard-duopoly-is-investings-futureLiliane Held-Khawam Informations intéressantes dans ce lien: https://solidariteetprogres.fr/documents-de-fond-7/economie/scandale-blackrock-lorsque-la-bce.html Evolution de la valeur de Blackrock |
Valeur Historique Blackrock, 2006-2018 |
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