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S’approprier le vivant est l’actualité brûlante. Apocalypse 4.0 (Dossier LHK)

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Fin 1789, un « étonnant vieillard » chargé de cent vingt ans vient faire sensation à la Constituante. L’émoi qu’il y cause arbore les traits préromantiques, non dénués d’équivoque, de la sensiblerie d’alors. Un théoricien de la pédagogie prétend aussitôt, pour ses leçons de choses, « s’emparer de l’auguste vieillard », qu’en réalité ses proches manipulent pour en faire argent. Au-delà de l’anecdote, l’affaire – à maints égards tragicomique – met en jeu les ressorts, visibles ou cachés, d’une autre facette de l’esprit du temps : l’utilitarisme. De fil en aiguille, ce qu’évoquent ces pages, c’est, avec ses saveurs inégalement douces, tout l’univers mental de la Révolution, au centre duquel un souci majeur et déterminant : s’approprier homme.Xavier Martin,  historien français du droit et

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S’approprier le vivant est l’actualité brûlante. Apocalypse 4.0 (Dossier LHK)
Fin 1789, un « étonnant vieillard » chargé de cent vingt ans vient faire sensation à la Constituante. L’émoi qu’il y cause arbore les traits préromantiques, non dénués d’équivoque, de la sensiblerie d’alors. Un théoricien de la pédagogie prétend aussitôt, pour ses leçons de choses, « s’emparer de l’auguste vieillard », qu’en réalité ses proches manipulent pour en faire argent. Au-delà de l’anecdote, l’affaire – à maints égards tragicomique – met en jeu les ressorts, visibles ou cachés, d’une autre facette de l’esprit du temps : l’utilitarisme. De fil en aiguille, ce qu’évoquent ces pages, c’est, avec ses saveurs inégalement douces, tout l’univers mental de la Révolution, au centre duquel un souci majeur et déterminant : s’approprier homme.Xavier Martin,  historien français du droit et des idées politiques.
Il est professeur émérite à l’université d’Angers.

Quand on écoute les nouvelles des médias grand public, nous avons l’impression que la science est au contrôle de tout ce qu’elle avance et que ses projets pharaoniques sont en voie d’être réalisés. La réalité est tout autre.

Le monde de la science serait en panne

Un astrophysicien, Christian magnan, sous-directeur au Collège de France (tout de même) est intervenu dans une conférence (ADASTA, 7 décembre 2016) pour traiter du thème « Privée de découverte depuis 50 ans la science est-elle en panne ? ». Il y déplore l’absence de débat interne et « l’acceptation unanime et inconditionnelle de l’existence de ces substances fictives que sont la matière noire et l’énergie noire, à l’étude desquelles crédits et efforts sont consacrés en pure perte. S’ajoutent une débauche de grands projets à un milliard d’euros l’unité sans résultats tangibles. » (Site lacosmo.com, compte rendu de la conférence).

Or le boson de Higgs découvert au CERN devrait « ouvrir la voie à la découverte d’une nouvelle physique telle que la supersymétrie ou la matière noire »  (CERN 15 décembre 2011, pris sur Wikipédia). A chacun de tirer les conclusions qui s’imposent. Constatons tout de même que de l’argent en masse est pris dans les poches de l’humanité contre des dettes extravagantes pour financer des modèles qui ne sont pas critiqués ou débattus… Fâcheux tout de même.

Jean-Gabriel Ganascia[2] a analysé les arguments de ceux qui prédisent que la technologie allait se déployer sans l’humain de façon autonome. Pour le président du comité de l’éthique du CNRS, les arguments ne tiennent pas.

De l’utopie pure donc qui couvre un programme démesurément ambitieux, mais qui n’a pas les moyens -notamment technologiques- de son ambition…

Beaucoup de magnifiques inventions sur écrans d’ordinateurs ont du mal à être traduites dans le monde réel.

Nous avons vu dans nombre de nos articles précédents qu’un certain nombre d’annonces technologiques se sont soldées par des échecs. A commencer par l’IA, dont l’historique est bien différent de ce que l’on nous vend.

Origine de l’IA, la Rockefeller Foundation

À l’été 1956, la Fondation Rockefeller a financé la conférence de Dartmouth sur l’intelligence artificielle. Le rassemblement de cinq semaines a engagé un groupe de chercheurs de premier plan dont : John McCarthy, fondateur du Stanford Artificial Intelligence Lab ; Marvin Minsky, qui a développé l’idée des réseaux de neurones et a fondé le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT ; Claude E. Shannon, pionnier de la théorie de l’information ; et Nathan Rochester, développeur de l’IBM 701, le premier ordinateur polyvalent produit en série.

Le domaine était si nouveau que le mathématicien John McCarthy a dû inventer un nouveau terme pour aider à expliquer le concept d’apprentissage automatique.

En fait, la première utilisation connue du terme « intelligence artificielle » était dans la proposition que McCarthy (avec les co-auteurs Shannon, Minsky et Rochester) a soumise à la Fondation Rockefeller.

À l’époque, les implications du domaine n’étaient comprises que par une poignée de chercheurs. Même Weaver, un initié des mathématiques appliquées, a tempéré son soutien à la proposition avec retenue, bien qu’il ait autorisé Robert S. Morison, directeur de la Fondation pour la recherche biologique et médicale, à agir comme il l’entendait.

La conférence de Dartmouth s’est avérée être le point culminant du financement de la Fondation Rockefeller dans le domaine de l’informatique. La recherche militaire et corporative étant de plus en plus le moteur de l’industrie informatique dans les années à venir, le financement de la Fondation est devenu de moins en moins nécessaire.

Mais les graines que la Fondation a semées ont été cruciales pour de nombreuses avancées ultérieures dans le domaine.