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L’ordonnance explosive que le président suisse a signée! Patrimoine exposé…

Summary:
M Berset va devoir compter avec nous, et ce même s’il se donne le droit (autorisation signée par lui-même) de mettre sous embargo ce qui se passe avec les têtes mafieuses qui régissent le réseau des quelques banques planétaires appelées too big to fail. M Alain Berset, qui est connu sur ce site pour avoir imposé un totalitarisme sanitaire aux concitoyens, vient de se distinguer à nouveau en apposant sa signature sur une ordonnance explosive. Or, dans cette ordonnance, M Berset vient d’accorder à un réseau spécifique de financiers une garantie extravagante en compensation de toutes les pertes qu’ils pourraient causer par leur gestion médiocre des établissements financiers dits too big to fail, ou de taille. Gestion médiocre mais qui enrichit au moins d’autant leurs véritables

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L’ordonnance explosive que le président suisse a signée! Patrimoine exposé…

M Berset va devoir compter avec nous, et ce même s’il se donne le droit (autorisation signée par lui-même) de mettre sous embargo ce qui se passe avec les têtes mafieuses qui régissent le réseau des quelques banques planétaires appelées too big to fail.

M Alain Berset, qui est connu sur ce site pour avoir imposé un totalitarisme sanitaire aux concitoyens, vient de se distinguer à nouveau en apposant sa signature sur une ordonnance explosive.

Or, dans cette ordonnance, M Berset vient d’accorder à un réseau spécifique de financiers une garantie extravagante en compensation de toutes les pertes qu’ils pourraient causer par leur gestion médiocre des établissements financiers dits too big to fail, ou de taille. Gestion médiocre mais qui enrichit au moins d’autant leurs véritables patrons. Les tenants de Planète finance.

En le faisant, M Berset viole largement la Constitution suisse qui stipule que Tous les êtres humains sont égaux devant la loi (Article 8 alinéa 1).

Autre exemple de violation de la Constitution. En garantissant les pertes de managers dont le comportement prédateur est notoirement établi, le Conseil fédéral lèse le marché, les concurrents, les actionnaires, et les clients de ces établissements. En levant toutes sanctions, qui commencent par une réelle mise en faillite d’un établissement, qui en temps normal devrait se poursuivre par une mise en examen des dirigeants pour gestion déloyale et autre abus de biens sociaux. Ce faisant, il met des individus au-dessus du champ de la justice. Et cela est intolérable. Les sinistrés de la gestion de la crise Covid par M Berset sauront apprécier la différence de traitement. Au fait, le spécialiste des virus vient de reconnaître que la réaction à la « pandémie » était exagérée. Nous étions nombreux en Suisse à le savoir. Mais M Berset, une fois de plus préférait écouter les représentants de la haute finance que le bon sens et les scientifiques indépendants.

J’aimerais aussi rappeler que les services de M Berset, n’ont pas hésité à violer la Charte Statistique publique.

Le refus de laisser Crédit Suisse partir en faillite et/ou d’octroyer les garanties à UBS viole les articles 94 et 96 sur le respect de la libre concurrence, la cartellisation et sur la limitation de la concurrence. Le Conseil fédéral en général et M Berset en particulier – accordent par l’annonce de rachat, puis par les privilèges qu’octroient l’ordonnance du 16 mars -une position non seulement dominante face au marché bancaire locale, mais aussi face aux droits politiques du peuple suisse et de la protection de la propriété privée. Non seulement ils laissent un cartel s’installer, mais ils le créent de toutes pièces. Une concentration d’activités juste inadmissible et on se demande ce que fait l’autorité qui est supposée veiller sur la libre concurrence.

4 Les dérogations au principe de la liberté économique, en particulier les mesures menaçant la concurrence, ne sont admises que si elles sont prévues par la Constitution fédérale ou fondées sur les droits régaliens des cantons.

Art. 94 Principes de l’ordre économique

1 La Confédération légifère afin de lutter contre les conséquences sociales et économiques dommageables des cartels et des autres formes de limitation de la concurrence.

Art. 96 Politique en matière de concurrence

Par cette ordonnance, M Berset signe de fait au nom des citoyens en engageant leur propriété privée en contrepartie des pertes, que des spéculateurs patentés vont très certainement réalisées.

1 La propriété est garantie.

Art. 26 Garantie de la propriété

Voici un petit graphique qui démontre par a+b que UBS est très certainement en situation de sauvetage. Et de me demander une fois de plus, si ce n’est pas cette banque que le Conseil fédéral, flanqué de Finma et BNS, veut perfuser… Regardez où elle se situe sur le marché des CDS.

L’ordonnance explosive que le président suisse a signée! Patrimoine exposé…
Dans ce cas, ceux qui sont chargés le plus sont les entités les plus risquées. Bloomberg via https://www.zerohedge.com/markets/eu-contagion-risk-spreads-cds-market-puts-focus-deutsche-bank

 Les CDS (Credit Default Swap) sont des produits dérivés qui jouent le rôle d’assurance. Ils permettent de se protéger contre le non remboursement d’une dette. Voici le cerveau de ces produits toxiques, qualifiée d’armes de destruction massive, qui ont causé la crise des subprimes. Cette dame a trouvé refuge dans la place bancaire suisse puisqu’elle siégeait encore récemment au Conseil d’administration du Crédit Suisse. Cela ne dérange manifestement pas le Conseil fédéral qui nous demande de manière péremptoire de cautionner ce symbole du plus grand hold-up qui ne finit pas d’en finir.

Le CDS sont donc des produits hautement risqués et que grâce à la gouvernance accommodante de la BNS-Finma et le Conseil fédéral gangrènent notre système bancaire, devenu la poubelle planétaire. N’oubliez jamais le cas de Swissair que les banquiers salvateurs, accompagnés du Conseil fédéral et sous les conseils de McKinsey ont lesté de Sabena; le plus gros cheval crevé de l’histoire de l’aviation. Cette compagnie n’avait jamais fait de bénéfice. C’est exactement ce qui se passe avec les banques suisses, auxquelles il convient d’adjoindre les risques que nous faits courir cette chère BNS. Sauf que dans le cas actuel, il est impossible de chiffrer les dommages potentiels. On peut imaginer que le Conseil fédéral peut envisager avec cela la disparition de la propriété privée dans le cadre du transfert aux « créanciers » du système bancaire suisse!

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Dernier élément à retenir et non des moindres de ce coup explosif. M Berset nous refuse la transparence et l’information!

1 Le DFF, la FINMA et la Banque nationale échangent les informations non rendues publiques qui sont nécessaires notamment à l’octroi, à l’administration, à la surveillance et au traitement des prêts d’aide sous forme de liquidités et des garanties du risque de défaillance.
2 Les autorités visées à l’al. 1 ainsi que le Contrôle fédéral des finances et les tiers chargés de l’exécution de la présente ordonnance peuvent traiter, apparier et se communiquer mutuellement des données personnelles et autres informations, dans la mesure où cela est nécessaire l’exécution de la présente ordonnance, c’est-à-dire à l’octroi, à l’administration, à la surveillance et au traitement des prêts d’aide sous forme de liquidités et des sûretés, ou encore à la surveillance des marchés. 3 L’accès à ces informations et à ces données en vertu de la loi du 17 décembre 2004 sur la transparence6 est exclu.

Art. 6 Échange d’informations et traitement des données

Parmi les nombreux éléments choquants, nous retiendrons encore cette autre violation de la démocratie par la mise sous embargo des échanges concernant la situation potentiellement critique de ces établissements. Violation de la Loi sur la transparence qui elle-même s’appuie sur la Constitution!

En résumé, M Berset souhaite ainsi disposer du patrimoine de la Suisse, et de celui des citoyens sans juger utile de les informer des risques qu’il leur fait prendre.

Situation extraordinaire où l’on retrouve une gouvernance autoritaire et arbitraire que nous avions déjà dénoncée dans le cadre de la gestion de la crise du Covid.

Alors peuple de Suisse, je sais que nous avons des as de la finance et du droit, je vous prie de bien vous renseigner sur les conséquences de cette ordonnance sur les nos vies et sur celles de nos générations à venir. Il faut réagir par la loi, le droit, et surtout par la prise de parole et l’information; c’est-à-dire avec les valeurs qui font la force de ce pays. L’opinion publique est clé dans ce cas.

A vous d’en débattre autour de vous et le plus largement possible.

LHK

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Rappels de 2 textes écrits en 2013. Tout était déjà prédit

Le schisme croît entre l’Etat suisse et les citoyens

On aimerait voir émerger à temps une opposition politique préservant le citoyen d’un système porteur de germes de révoltes populaires

(…)

Pourtant, une série de décisions, projets et lois initiés par certains dirigeants suisses, mise bout à bout, modifie en profondeur et durablement le paysage économique, financier, voire territorial sans validation populaire! Si les exemples sont nombreux, nous n’en retiendrons que quelques-uns.

Le premier est celui de la libéralisation de la BNS en 2003 qui lui donne des pouvoirs incroyables, la plaçant hors d’atteinte de la souveraineté du peuple. Cette liberté lui a permis d’offrir sa propre indépendance à la BCE et, partant, de soutenir un système moribond et des pays en faillite sans contrepartie, avec un risk-management qui tient plus de la politique que de celui d’une banque centrale.

Les résultats présentés à ce jour reflètent une réalité comptable. Les pertes seront réalisées le jour où elle se désarrimera de l’euro… Cette loi essentielle a été votée sans grand débat public et sans référendum.

Un autre exemple est celui de la loi «too big to fail» votée à l’automne 2011. Elle comprend certes le doublement des fonds propres des banques supranationales – UBS et Credit Suisse. Pourtant, cette même loi prévoit que les cordons de la bourse suisse soient en permanence ouverts via la BNS pour soutenir sans condition ces fameuses banques supposées encore suisses. En clair, les fraudeurs ou spéculateurs professionnels de la haute finance étrangers ou suisses peuvent dormir tranquillement. Le peuple suisse pourvoira à leurs manquements de manière illimitée, engageant même le patrimoine du pays. Toutes leurs actions incompétentes ou illégales seront protégées partout dans le monde pour peu qu’ils portent le label de l’une ou l’autre de ces banques. Cette loi n’a pas été soumise au peuple-créancier!

(…)

Il a été observé que malgré les résultats favorables, une partie grandissante de la population suisse se paupérise. La politique financière ne s’en préoccupe pas. Elle continue d’accorder un soutien financier démesuré aux supranationales (entreprises, UE, USA, FMI).

(…)

Ce qui précède ressemble à une restructuration profonde et globale de la nation helvétique à l’image de celle des entreprises du SMI, transformées depuis en supranationales financiarisées. Leur modèle organisationnel est le business process reingeneering ou le découpage d’une organisation en processus d’affaires qui recherche ni plus ni moins la performance financière couplée à une croissance permanente. La résultante en est un effacement du rôle de l’humain et de l’économie réelle au profit de la haute finance et l’installation d’une classe dirigeante (pays ou organisation) technocrate qui place la technologie au service de l’argent au-dessus de l’être humain.

Les questions sont nombreuses. Quel est le modèle final de système visé par la classe politique suisse contemporaine? Un état ultralibéraliste financiarisé? Quelle place serait laissée aux intérêts de la population? Le citoyen sera-t-il au service de la haute finance? La succession de mesures en faveur d’une économie financiarisée et la sévérité des soutiens aux catégories sociales fragiles (personnes âgées, handicapés, mères seules…) légitiment la question? D’autre part, le citoyen est sûrement intéressé de savoir si ses dirigeants ont décidé d’intégrer la Suisse dans l’UE par petits bouts de processus rendus préalablement euro-compatibles? Si oui, est-ce légal? Est-ce démocratique?

On aimerait voir émerger à temps une opposition politique préservant le citoyen d’un système porteur degermes de révoltes populaires.

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La Suisse est un concept en danger Septembre 2013 Extraits

Cette nouvelle Constitution a donc morcelé la souveraineté légendaire du peuple suisse. Une partie a été transférée de facto aux conseillers fédéraux. La BNS a bénéficié d’un autre bout.

Perte de souveraineté. Pillage de la place financière. Pillage de sa monnaie. Pillage de son or. Pillage de ses données. Pillage des droits des citoyens. A toutes ces plaies s’ajoute l’humiliation. Rien n’aura été épargné au peuple suisse! Une des plus anciennes démocraties du monde flanche sous des coups venant de toutes parts. Or, la facilité et la vitesse avec lesquelles tout cela se passe auraient été impossibles sans trahisons internes.

Tout commence le 6 décembre 1992. Le peuple souverain refuse l’adhésion à l’EEE. Le lendemain de ce refus, le Conseil fédéral de l’époque tout dévoué à l’aventure européenne se lance dans une révision de la Constitution. Le peuple souverain pour la dernière fois accepte cette nouvelle mouture se fiant à ses autorités fédérales. Des voix dissonantes se sont certes élevées contre le contenu mais vite étouffées tant ce texte ardu a besoin de spécialistes de haut vol pour le décortiquer… Bref, le jour de l’acceptation de cette nouvelle Constitution, la Suisse est entrée de plain-pied dans l’Union européenne sans le savoir.

(…)

Dans l’ancienne Constitution, la conclusion de traités internationaux relevait du référendum obligatoire. Depuis le 1er août 2003, l’art. 166 al. 2 de la Constitution est le suivant: «Elle (Assemblée fédérale) approuve les traités internationaux, à l’exception de ceux dont la conclusion relève de la seule compétence du Conseil fédéral en vertu d’une loi ou d’un traité international.» Aujourd’hui c’est l’Assemblée fédérale ou le peuple qui doivent fournir l’effort de collecte de signatures pour exiger un référendum…

Les signatures des conseillers fédéraux ont donc depuis valeur d’or. Il suffit de faire placer la bonne personne au bon endroit. Un régime autoritaire peut dès lors se déployer.

La Lex USA est un des innombrables exemples qui choquent le citoyen.

(…)

Les lobbies sont les bienvenus dans la Constitution! Les partis politiques dont le financement est garanti en partie par les banques y sont aussi reconnus!

Il faut y reconnaître une avancée spectaculaire. Le bétonnage à tout va du paysage suisse, couvert de grues n’est qu’un des effets visibles de cette révolution d’un Etat-business qui s’approprie tout sur son chemin.

L’ordonnance explosive que le président suisse a signée! Patrimoine exposé…
La Suisse inscrite au registre du Commerce belge! https://lilianeheldkhawam.com/2021/03/18/la-confederation-suisse-inscrite-en-tant-quentite-commerciale-au-registre-du-commerce-belge/

La nouvelle Constitution a donc morcelé la souveraineté légendaire du peuple suisse. Une partie a été transférée de facto aux conseillers fédéraux.

La BNS a bénéficié d’un autre bout de la souveraineté qui lui a donné la possibilité pêle-mêle de vendre de larges parties des réserves d’or à un prix ridiculement bas. Elle a pu vendre des actifs sérieux, faire fonctionner la planche à billets et noyer le franc suisse par des euros, créer artificiellement un bilan géant, déconnecter la monnaie de la production réelle… Ce faisant elle participait fortement au sauvetage des banques de la zone euro et des dettes européennes pourries, faisant porter tous les risques au seul citoyen-contribuable. A aucun moment elle n’a cherché à réduire ses risques par la création d’un fonds souverain, la vente d’euros.

Aujourd’hui, en cas de suppression de dettes européennes le peuple suisse sera le premier à trébucher. Cela pourrait même, selon l’importance, le jeter dans les bras des marchés financiers au même titre que ses voisins. Le seul souci de ces dernières années de la BNS s’appelle le sauvetage des «too big to fail», banques répertoriées par l’administration américaine en 2010. En revanche, si on parle au patron de la BNS du sauvetage éventuel d’une banque cantonale, il répond que la BNS n’a pas pour vocation de sauver des banques… Cherchez l’erreur… L’intérêt public a changé de nature de même que la souveraineté du pays a été «disloquée et délocalisée».

(…)

La nouvelle Constitution a morcelé la souveraineté légendaire du peuple suisse. Une partie a été transférée de facto aux conseillers fédéraux

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Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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