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La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

Summary:
La Noosphère ou « La couche de pensée » – La Noosphère : Une conversation avec ChatGPT- Art par Midjourney AI ChatGPT : Oui, le concept de la Noosphère m’est familier. Le terme « noosphère » a été inventé par le philosophe et prêtre jésuite français Pierre Teilhard de Chardin au début du XXe siècle pour décrire la sphère de la pensée et de la connaissance humaines qui entoure la Terre, qu’il considérait comme une extension naturelle de la biosphère, la sphère de la vie. Selon Teilhard de Chardin, la Noosphère est la prochaine étape de l’évolution de la Terre, suite à l’émergence de la vie et au développement de la biosphère. Il croyait que la Noosphère finirait par devenir un réseau mondial de conscience et de communication humaines, créant un nouveau niveau d’intelligence

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La Noosphère ou « La couche de pensée » – La Noosphère : Une conversation avec ChatGPT- Art par Midjourney AI

ChatGPT : Oui, le concept de la Noosphère m’est familier. Le terme « noosphère » a été inventé par le philosophe et prêtre jésuite français Pierre Teilhard de Chardin au début du XXe siècle pour décrire la sphère de la pensée et de la connaissance humaines qui entoure la Terre, qu’il considérait comme une extension naturelle de la biosphère, la sphère de la vie.

Selon Teilhard de Chardin, la Noosphère est la prochaine étape de l’évolution de la Terre, suite à l’émergence de la vie et au développement de la biosphère. Il croyait que la Noosphère finirait par devenir un réseau mondial de conscience et de communication humaines, créant un nouveau niveau d’intelligence collective et une « couche de pensée » autour de la planète.

Nous avons parlé abondamment des bases du Nouveau Monde au travers de la Cybernétique, de la Dépossession, du Coup d’Etat planétaire, du transhumanisme, etc. Voici une introduction à la noosphère qui sert de base métaphysique à la réorganisation de la planète qui passe très certainement par la destruction de l’humain, appelé au gré des circonstances Homo Sapien, faisant référence à ses supposées origines animales.

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

Ca vous rappelle des choses? Les références incessantes de Harari au statut animalier de l’homme.

L’enjeu pour ces gourous du Nouveau monde est de faire oublier à l’humain tout référentiel à une quelconque Genèse où Dieu dit qu’il créa l’homme à son image. C’est de là que provient la sacralité de l’être humain qui a été plus ou moins garantie par le droit des Etats, jusqu’à présent.

Si l’on retirait cette dimension où la vie de l’homme est intouchable et où le corps est le temple de Dieu (Evangile), alors tout devient permis, y compris la connectivité par le cerveau.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/21/de-la-revolution-technetronique-au-transhumanisme-lindispensable-5g-lhk/ https://lilianeheldkhawam.com/2021/02/06/qui-est-klaus-schwab-le-maitre-de-la-montagne-magique/

De fait, nos amis scientifiques financiarisés ont décrit depuis des décennies le concept de noosphère qui devrait écrire , selon eux, la suite de la Théorie de l’évolution de Darwin. Or, ce cela passe par la connectivité de l’ensemble des cerveaux humains.

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.
Wholeo.net

Je vous invite à lire les textes ci-dessous pour voir que ce n’est pas un projet de quelques illuminés, mais de gens qui appartiennent au gotha de la bien-pensance. Et il y a consensus. L’Université de Toulouse vous présente ci-dessous le design de la collecte des données orientée vers la noosphère. Vous constaterez au passage le graphisme des 2 o qui ressemble au logo de Meta (Facebook) et de bien d’autres.

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.
DataNooS de l’Université de Toulouse: l’Alliance académique transdisciplinaire sur les ressources numériques et les pratiques de connaissance privilégie la co-construction interdisciplinaire d’une data NooSphère(1)pour appréhender les problèmes, partager les expertises et les savoirs-faire, et enrichir une agora numérique de solutions et pratiques, tourné vers l’innovation.https://datanoos.univ-toulouse.fr/fr/data-noosphere1: La noosphère, selon la pensée de Vladimir Vernadsky et Pierre Teilhard de Chardin, désigne la « sphère de la pensée humaine »,  à la fois toutes les consciences de l’humanité et toute la capacité de cette dernière à penser. (source : https://www.cnrtl.fr/definition/noosphère)

La noosphère est un concept élaboré par le père jésuite Pierre Teilhard de Chardin. Il a été largement repris par les acteurs du cyberespace. De plus, il rejoint la singularité technologique de Kurzweil. C’est dire si ce concept est d’une actualité brûlante, à l’heure où Elon Musk a obtenu l’autorisation d’implanter sa puce dans le cerveau humain, et que Klaus Schwab ne cesse de prôner le puçage de l’humain au niveau du cerveau.

Lecture:

Pierre Teilhard de Chardin, prophète de la mondialisation ? 

[*]Bernard Sesé

https://www.cairn.info/revue-etudes-2002-4-page-483.htm

Eh bien, ci-dessous, vous trouverez des textes qui peuvent vous fournir bien d’explications sur ce qui s’en vient en termes de réorganisation de la planète, de la société, et de l’individu. Il s’agit tout simplement de la réingénierie d’une planète totalement dénationalisée qui passe par la confiscation des terrains en particulier et de la propriété privée en général.

Mais bien sûr pas celle des tenants du modèle. Pour eux ce serait le jackpot avec la prise de contrôle totale sur les ressources, y compris les corps humains. L’OMS y veillera.

Quand ce modèle sera-t-il finalisé? Le premier signal sera probablement l’adoption officielle et universelle de la monnaie numérique globale, flanquée de ses monnaies locales elles aussi digitalisées. Cela devrait constituer le top départ pour que le système techno-fasciste du Léviathan se referme sur l’humanité.

Bonne lecture.

LHK

Qu’est-ce que la Noosphère ?

La noosphère est la sphère planétaire de l’esprit ou la couche pensante de la planète Terre. Pour saisir l’idée de la noosphère, nous devons élever notre conscience et nous ouvrir aux principes les plus généraux, élémentaires et cosmiques de la vie sur Terre.

En tant que gaine mentale de la planète, la noosphère caractérise l’esprit et la conscience comme un phénomène unitaire. Cela signifie que la qualité et la nature de nos pensées individuelles et collectives affectent directement la noosphère et créent la qualité de notre environnement, la biosphère.

En tant que « gaine mentale » de la Terre, la noosphère représente la percée vers une nouvelle conscience, un nouveau temps et une nouvelle réalité issus de la crise biosphérique. C’est ce qu’on appelle la transition biosphère-noosphère .

Tout comme la biosphère est l’unité de toute la vie et son système de soutien, la noosphère est l’unité de tout l’esprit et de ses couches de pensée. De cette façon, la noosphère peut être comprise comme la somme des interactions mentales de toute vie. Au sein de la noosphère existe les panneaux de contrôle évolutifs, connus sous le nom de banque psi , le système de stockage et de récupération de tous les programmes mentaux.

En tant que prochaine étape de l’évolution de la biosphère terrestre, la noosphère signifie l’avènement d’un changement qualitatif/dimensionnel – le passage d’un état à un autre. C’est le principal sujet d’investigation du projet Noosphere II .

Cette perspective de la noosphère, en tant qu’événement évolutif, a été scientifiquement anticipée par Pierre Teilhard de Chardin, le célèbre paléontologue français, ainsi que par son collègue (avec qui il a inventé le mot noosphère en 1926), le géochimiste russe Vladimir Vernadsky ( voir Théorie et Histoire de la Noosphère ).

« Le processus historique change radicalement sous nos yeux… L’humanité prise dans son ensemble devient une force géologique puissante. L’esprit et le travail de l’humanité sont confrontés au problème de la reconstruction de la biosphère dans l’intérêt d’une humanité pensant librement comme une seule entité. Ce nouvel état du monde dont nous nous approchons sans nous en apercevoir est la « Noosphère ».

VI Vernadski

Internet est le reflet tridimensionnel de la noosphère, une forme de proto-télépathie. Lorsque la noosphère sera pleinement activée, l’espèce humaine expérimentera la télépathie comme norme collective.

https://www.lawoftime.org/noosphere.html

Manifeste pour la Noosphère : La prochaine étape de l’évolution de la conscience humaine

par José Argüelles

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

La noosphère, identifiée au début du XXe siècle comme intrinsèque à la prochaine étape de l’évolution humaine et terrestre, est définie comme la « sphère mentale » de la Terre ou strate de la pensée humaine. Manifesto for the Noosphere, le dernier ouvrage du célèbre auteur José Argüelles, prédit que la noosphère sera pleinement accessible le 21 décembre 2012, mais prévient que nous ne réussirons ce saut évolutif que par un acte de conscience collective parmi les humains sur Terre. L’ascension vers la noosphère ou Supramental (pour reprendre la terminologie de Sri Aurobindo), dit Argüelles, sera un « changement d’esprit » sans précédent qui reflète l’émergence de la vie elle-même sur la planète. Manifeste pour la Noosphère 

est destiné à informer et à préparer l’humanité à la nature et à l’ampleur de ce changement. Argüelles introduit le calendrier maya à compte long, des théories radicales sur la nature du temps, des états de conscience avancés et l’éventuelle intervention de l’intelligence galactique. Il détaille avec soin le rôle de la noosphère par rapport aux autres strates planétaires (hydrosphère, biosphère, atmosphère) ainsi que l’histoire et la nature de la transition biosphère-noosphère et les phases intermédiaires de la technosphère et de la cybersphère.

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A propos de l’auteur du manifeste

José Argüelles un des fondateurs du projet Earth Day, il a créé le premier Whole Earth Festival (en) en 19704.

Peut-être plus connu pour son rôle dans le lancement de la célèbre Convergence harmonique et de la méditation paix dans le monde du 16 au 17 août 1987, José Argüelles a également été l’un des initiateurs du concept Jour de la Terre et il est reconnu comme le « père » du Festival de la Terre, à Davis, en Californie. Détenteur d’un Doctorat en histoire de l’art de l’Université de Chicago (1969) il a enseigné à l’Université de Princeton, l’Université de Davis, à l’Evergreen State College, à l’Institut Naropa (en), à l’Université de San Francisco, à l’Université de Colorado et à l’École supérieure de l’Union5.

Wikipédia

José Argüelles est aussi membre d’honneur du Club de Budapest.

Club de Budapest est le pendant du Club de Rome

You Can Change the World! The Spirit of Planetary Consciousness

La mission du Club de Budapest

L’idée de créer le club de Budapest est venue d’une suggestion de l’économiste mexicain Víctor Urquidi, lors des conversations entre Aurelio Peccei, le cofondateur et premier président du club de Rome, et Ervin Laszlo, membre de ce dernier et ensuite président du club de Budapest2. Le club de Rome étant constitué de personnalités de très haut niveau des domaines scientifiques, politiques et des affaires, le but était d’instituer un club annexe pour équilibrer la pensée rationnelle dans ce domaine avec l’aspect intuitif qu’apporte la créativité dans les arts, la littérature, et la spiritualité, en impliquant quelques-uns des esprits les plus connus et les plus créatifs de l’époque3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Budapest

Quelques membres honoraires du Club de Budapest

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.
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La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

Dans un entretien paru dans le Journal de Genève et Gazette de Lausanne en 1998, Ervin Laszlo, président fondateur du Club de Budapest, partage sa vision du nouveau modèle de société qui doit se mettre en place dans le cadre des défis que présentent le 3ème millénaire.

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

Ce n’est pas une crise biosphérique, mais une urgence noosphérique envisageant la régénération de la planète Terre

http://www.lawoftime.org/noosphere/nooarticles/noosphericemergency.html

Prise de position, deuxième Congrès planétaire des droits biosphériques soumis par Galactic Research Institute – Foundation for the Law of Time

Énoncé du problème

« … il n’est pas scientifique d’accepter le concept de biosphère et de rejeter le concept de noosphère. La noosphère fait autant partie de la terre que n’importe quelle autre sphère, comme l’hydrosphère. En effet, du fait qu’elle est la cause de la plupart des maux écologiques et siège de toute action écologique, la noosphère devrait, du point de vue de l’écologiste, être la couche la plus cruciale. Sa santé et sa protection contre la propre perversité de l’homme devraient être l’une de ses préoccupations. source de toute pollution. »
PR Masani, « L’écologie de la Noosphère… » (1995)

Lorsqu’il est dit que « la pollution noosphérique est la source de toute pollution », nous parlons du rôle de la couche de pensée humaine dans l’ensemble du schéma du système de la conception planétaire. Cette conception constitue une dynamique évolutive. En amenant la noosphère dans une discussion sur la crise biosphérique, nous reconnaissons que si nous ne nous penchons pas sur la signification et la nature de la noosphère, nous ne résoudrons pas la crise biosphérique. Tout d’abord, cela signifie reconnaître l’impact de la couche de pensée humaine sur tous les cycles biogéochimiques évolutifs et dynamiques du système terrestre.

« SOYEZ INQUIET. SOYEZ TRES INQUIET. » Le rapport spécial du magazine Time du 3 avril 2006 sur la couverture du réchauffement climatique attire votre attention : « Le changement climatique n’est pas un vague problème futur – il endommage déjà la planète à un rythme alarmant. Voici comment cela vous affecte, vous, vos enfants et leurs enfants aussi. »

La façon dont Time présente cette histoire vous laisserait penser que le changement climatique était le méchant, détournant ainsi l’attention de l’idée que le réchauffement climatique pourrait être une fonction de la pollution noosphérique. Les dommages résultant de l’épuisement humain des ressources et des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent ne se seraient pas produits si la couche de pensée humaine – comme la noosphère – n’avait pas d’abord conçu les concepts de la technologie des machines et la consommation de combustibles fossiles ou l’énergie atomique nécessaire pour fonctionner ce vaste complexe, la technosphère. Il faut comprendre que le trait distinctif de l’élément humain dans la biosphère est la capacité d’évoluer simultanément puis de participer à la couche pensante de la planète, la noosphère.

Sans comprendre la signification et le but évolutif de la noosphère en tant qu’esprit auto-réflexif ou couche mentale de la planète, nous ne comprendrons pas vraiment les types de solutions nécessaires pour rétablir un avenir viable pour la planète. Comme le souligne PR Masani, jusqu’à présent, « le mouvement écologique échoue, le trébuchement commun étant la négligence de la noosphère ». C’est très pertinent. Tout comme la plupart des humains sont à peine conscients d’être un membre fonctionnel – ou défaillant – de la biosphère, encore moins sont conscients de participer à un champ mental collectif appelé la noosphère.

Cette noosphère est le champ mental que nous prenons pour acquis comme l’environnement psychologique commun à tous. Cet environnement mental enfermé inconsciemment est chargé d’hypothèses et, selon la partie du monde dans laquelle vous vous trouvez, il peut être rempli de contradictions flagrantes. Les hypothèses mentales d’un agriculteur de l’Iowa peuvent être très différentes de celles d’un agriculteur des provinces intérieures de la Chine, et encore moins de celles d’Iran. Pourtant, peu importe où nous sommes, nous supposons généralement que ce que nous supposons, tout le monde le suppose, et que si quelqu’un suppose différemment, c’est lui qui a tort et pas nous. C’est l’inconscience de la noosphère.

Considérant la Terre comme un système entier, nous devons maintenant assumer la responsabilité des pensées que nous créons qui chargent le champ mental ou la couche pensante de la Terre avec les causes réelles de tout ce qui nous afflige et la planète aujourd’hui. Non seulement devons-nous assumer la responsabilité de nos propres pensées, nous devons également réaliser la relativité de notre pensée et de nos hypothèses par rapport à la pensée et aux hypothèses de tout le monde – et peut-être repenser tout notre programme. Si nous pouvions voir notre couche de pensée à l’échelle de l’espèce comme une sphère couvrant toute la planète, nous la verrions comme une toile de patchwork défectueuse, divisée politiquement, religieusement et idéologiquement, moralement obtuse, saturée par les effets de la cupidité lucrative – et tout sauf unifiée . C’est le jeu de forces extrêmement incohérent et incohérent au sein de cette couche de pensée, la noosphère, qui perpétue et propulse la prise de décision politique, religieuse, nationaliste et corporative qui façonne le monde de tous les jours. Tant que nous n’en prendrons pas vraiment conscience, elle restera incontrôlable et continuera de faire des ravages dans la biosphère.

Ce n’est pas seulement la négligence de l’écologiste envers la noosphère qui est une pierre d’achoppement à la solution du problème mondial, mais la réticence des scientifiques en général à admettre que la pensée humaine et ses efforts ultérieurs au sein de la biosphère pourraient avoir un effet – tel que la échauffement. C’est parce que la plupart des scientifiques sont réticents à vraiment examiner et à s’approprier ce qui est dans leur propre esprit. Si l’industrie humaine – les besoins biosphériques de perturbation et de destruction de la technosphère – est la racine du problème environnemental, alors la racine de l’industrie humaine se trouve dans l’esprit humain. Le dauphin n’a pas inventé l’horloge, mais l’homme l’a fait. Et l’horloge est venue de l’esprit humain. Lorsque l’homme a inventé l’horloge et en a fait une partie inextricable de la noosphère, il a lâché une boîte de pandore de la mécanisation et de la politique monétaire qui s’est rapidement transformée,

Nous aimerions voir une couverture de magazine portant le titre :

Dossier spécial – Pollution Noosphérique
S’INQUIÉTER. SOYEZ TRES INQUIET. La pollution noosphérique n’est pas un vague problème futur – elle endommage déjà la planète à un rythme alarmant. Voici comment vous le créez et le perpétuez, et comment vos enfants et leurs enfants feront de même – à moins que nous ne changions d’avis maintenant.

Le rayonnement de l’homme est l’hominisation de la Terre. En rayonnant technologiquement sur la planète, l’homo sapiens a, par inadvertance, manifesté la noosphère, ou plutôt, l’a étendue comme une zone mentale crépusculaire inconsciente couvrant le monde entier. La noosphère humaine a eu un impact sur la planète qui est de nature géologique, provoquant des extinctions d’espèces et un changement climatique sans précédent, sans parler de l’épuisement des ressources vitales comme les forêts tropicales, le pétrole, le plancton et les récifs coralliens.

C’est l’impact mondial de la pensée humaine et sa transformation en technologie de la machine qui a fait de la noosphère un phénomène planétaire, bien qu’inconscient. Or cette noosphère est en train de devenir consciente. Au fur et à mesure que de plus en plus d’humains acceptent le fait que c’est notre pensée qui est à l’origine de la destruction du monde, la noosphère se rapproche d’autant plus de la prise de conscience. 

Mais il doit d’abord passer par une phase intermédiaire – la cybersphère. Externalisation de la noosphère en réseau électronique, la cybersphère est le système nerveux virtuel de la planète.

L’extériorisation de la noosphère – la couche de pensée planétaire – a d’abord commencé à travers le support imprimé. Puis à travers le télégraphe, le téléphone, la radio, la télévision, l’ordinateur, le fax, le PC, le téléphone portable et Internet, l’homo sapiens a extériorisé la couche pensante dans la cybersphère, la transformant en noosphère virtuelle. Mais l’extension artificielle de la couche pensante permet toujours à l’homme d’éviter de réaliser qu’il n’a affaire qu’à ses propres manipulations mentales, des projections intelligentes qui simulent à une hypervitesse de gigaoctet certains mécanismes et processus encore non reconnus de son propre esprit. Et si l’homme tournait son attention vers l’esprit lui-même en tant que médium collectif d’auto-réflexion, la noosphère, et se déglamourait de ses inventions ingénieuses, tourné vers l’intérieur pour voir la racine de son intelligence en lui-même ? 

Et si, face à la crise biosphérique, l’humain reconnaissait qu’il s’agissait en réalité d’une urgence noosphérique – une urgence dans le sens de quelque chose nécessitant une attention immédiate, mais aussi dans le sens de quelque chose émergeant de façon imminente – la noosphère devenant consciente d’elle-même ?

Ce n’est pas tant la biosphère qui est en crise que la noosphère qui fait une dépression nerveuse, bon signe qu’elle est sur le point de grandir.

La Transition Biosphère-Noosphère : biosphère technosphère cybersphère

« C’est l’espèce humaine seule au sein de la biosphère qui induit le moment de l’apogée biogéochimique. Seul l’humain entre dans la zone de transition de la civilisation consciente qui, par le pouvoir de la pensée autoréflexive, devient une construction de plus en plus artificielle de formes projetées dispersées dans toute la biosphère. . »

Postulat 5.2, Dynamique du temps

Bien que le chaos environnemental et politique actuel puisse ressembler à un agrégat ingérable de forces et d’événements incontrôlables, en réalité tout ce qui se produit est la fonction d’un programme plus vaste se déroulant dans une séquence mutationnelle évolutive prévisible. Cette séquence est appelée la transition biosphère-noosphère. Si nous comprenons que l’évolution de la noosphère d’un état inconscient à un état conscient est une phase cosmique ou universelle dans la plus grande évolution cosmique de l’esprit et de l’esprit produisant une donnée appelée « planètes avec noosphère » (pour reprendre l’expression de Teilhard de Chardin ), alors nous pouvons considérer la condition terrestre actuelle comme un type de douleur de croissance critique. Il s’agit d’une étude de cas dans l’évolution d’une planète avec vie vers celle d’une planète avec noosphère, c’est-à-dire l’émergence d’un champ mental de conscience véritablement planétaire.

Pour être précis, cette séquence mutationnelle est appelée transition biosphère-noosphèreVladimir Vernadsky, l’un des co-initiateurs du terme noosphère (1926) et le plus grand partisan de la biosphère, définit constamment la noosphère comme le résultat inévitable de la crise de la biosphère. Il s’agit d’une crise biogéochimique provoquée par la mécanisation humaine de la productivité et l’appareil économique évolué pour faciliter l’industrialisation mondiale qui s’ensuit. Pour Vernadsky, cette altération humaine massive de la biosphère n’était que le mécanisme augurant d’un changement géologique plus important.

Dans l’article de Vernadsky, « La biosphère et la noosphère », publié dans American Scientist (1945), le scientifique russe déclare que « … la noosphère est la dernière des nombreuses étapes de l’évolution de la biosphère dans l’histoire géologique… » Il poursuit en définissant cette « … évolution noosphérique comme un sommet qualitatif associé au développement mental de l’humanité ». Mais ici, nous devons nous demander ce que l’on entend réellement par développement mental ?

De la définition de la transformation biosphérique en noosphère, il faut conclure que toute la vie tend vers la conscience et des états mentaux toujours plus évolués. La technologie ne peut pas être la conclusion de la vie, mais simplement une étape intermédiaire facilitant l’émergence d’une conscience planétaire – d’abord en tant que cybersphère, puis en tant que condition qualitativement altérée, la noosphère proprement dite. Cela signifie que l’évolution est dirigée vers le raffinement de la sensibilité mentale et de la conscience humaines. En définissant le prochain âge géologique comme l’ ère psychozoïque(la spiritualisation de la matière), Vernadsky est en mesure d’affirmer que l’émergence de la noosphère est à l’égal des événements géologiques majeurs du passé. La cause en est l’impact, en particulier, de la pensée scientifique moderne et de ses applications technologiques.

Selon Vernadsky, la biosphère du XXe siècle est en train de se transformer en noosphère, qui a été créée, avant tout, par la croissance de la science, de la compréhension scientifique et des activités sociales de l’humanité basées sur une telle compréhension. Depuis le début de l’ère de la mécanisation – l’avènement de la fréquence 12:60 du temps mécaniste – la pensée scientifique a cumulativement accru son potentiel d’influence de manière fondamentale sur l’évolution géologique de la Terre. 

Par conséquent, l’émergence dans la noosphère ne pouvait se produire qu’avec l’émergence concomitante de la « raison scientifique ».

En 1938, Vernadsky a suggéré que « la restructuration de la biosphère par la pensée scientifique à travers le travail humain organisé n’est pas un phénomène accidentel dépendant de la volonté de l’humanité, mais un processus naturel élémentaire aux racines profondes préparé par un processus évolutif d’une durée de centaines de millions d’années… » La noosphère est alors fonction de lois supérieures d’évolution plutôt que de sélection aléatoire et de survie des plus aptes. Si atteindre un développement mental supérieur est le but de l’évolution biologique, alors les normes et les priorités de la vie doivent être modifiées en conséquence. Vernadsky déclare ainsi que « … l’humanité peut et doit reconstruire le domaine de sa vie par son travail et sa pensée, le reconstruire radicalement par rapport au passé… » Une reconstruction vraiment radicale devrait commencer par envisager un paradigme au-delà de l’homme économique. Au lieu d’homo economicus, que diriez-vous d’homo noosphericus ? Nous serions alors en terrain vraiment radical.

Si le processus de transformation de la biosphère en noosphère est conforme à la loi naturelle – quelle est la nature de cette transition et que savons-nous déjà à son sujet ? N’y a-t-il donc pas des principes sous-jacents gouvernant la séquence mutationnelle, la transition biosphère-noosphère, que nous pouvons déterminer et ainsi mieux nous guider à travers les années turbulentes qui nous attendent immédiatement ?

Dans la perception sociale néo-marxiste de Vernadsky, une nouvelle étape transformée de la société humaine émergera conformément à la noosphère. Bien sûr, l’avènement de la noosphère produirait une telle nouvelle société, mais c’est un effet. Quelle est la nature de la cause – la noosphère ? Bien que Vernadsky parle d’une ère psychozoïque à venir (l’ère de la noosphère), il ne définit pas vraiment la noosphère comme une structure mentale, si ce n’est pour parler du triomphe de la pensée véritablement rationnelle – c’est-à-dire la pensée qui est conforme aux lois régissant la nature. et l’évolution de la biosphère.

Cependant, jusqu’au moment de sa mort au début de 1945, Vernadsky s’efforçait de faire remarquer, du moins à ses propres politiciens et hommes d’État russes, que le processus de transition biosphère-noosphère était inévitable et qu’ils devaient prendre en tenir compte et planifier en conséquence. 

L’implication était que la noosphère ne serait pas conforme aux principes actuels du déterminisme économique et que son émergence nécessiterait donc de repenser l’ordre socio-économique politique actuel de la civilisation humaine

La question est de savoir si l’humanité, immergée de plus en plus profondément dans un matérialisme sans bornes ni précédent qui aurait stupéfié même Vernadsky, a plus la volonté ou la capacité de s’unifier et d’opérer un tel changement de sa propre initiative. C’est le vrai problème, et quelque chose que le deuxième Congrès planétaire des droits biosphériques est « 

Entre-temps, en 1968, bien après la mort de Vernadsky, l’UNESCO a parrainé un grand symposium sur la biosphère – le seul événement de ce genre jamais organisé officiellement. Par la suite, en 1972, les Nations Unies ont convoqué le premier Sommet sur l’environnement à Stockholm. Bien que cela ait suscité une certaine inquiétude dans le sens de la prise de conscience environnementale, la décision réelle de l’humanité a été prise lors de la conférence du Club de Rome « Limites à la croissance » l’année suivante. Il a ensuite été déterminé par l’élite des entreprises de maintenir le modèle mondial standard, c’est-à-dire de continuer au rythme actuel de croissance industrielle, bien qu’il ait été perçu que d’ici 2020, cette tendance conduirait à une crise majeure. En raison de la faiblesse morale humaine, le modèle mondial standard a été dépassé par le triomphe de la politique monétaire et de sa progéniture, la mondialisation. En conséquence, nous vivons maintenant cette crise annoncée – quelques années « plus tôt ».

En raison de l’acceptation du modèle mondial standard, ce n’est qu’en 1992, 20 ans après la première conférence des Nations Unies sur l’environnement, que l’ONU (sous la direction de Maurice Strong) a appelé à la deuxième affaire environnementale, le Sommet de la Terre de Rio. De cet événement est né le concept de « développement durable ». Essentiellement, une modification du « modèle mondial standard » de développement durable promeut « l’écologisation de la société industrielle », favorisant l’exploitation économique des pays moins développés avec des concepts nouveaux tels que « l’écotourisme », mais sans compromettre le niveau de vie actuel de la nations riches. Le Sommet de Rio s’est produit au moment où le G-7 (Groupe des sept nations les plus industrialisées) arrivait tout juste à son pouvoir en tant qu’élite au pouvoir – le nouvel ordre mondial – gouvernant les affaires de la société mondialisée. Cela a inauguré l’ère du triomphe de la politique monétaire.

Après le sommet de 1992 sont venus le GATT et l’OMC et les sommets annuels du G-7. Jamais auparavant dans l’histoire les riches n’étaient sortis aussi victorieux à l’échelle mondiale. Le déterminisme évolutif du capitalisme est devenu le dogme accepté d’un nouveau type d’impérialisme – la politique monétaire. Il faut comprendre quelle contradiction profonde existe entre la politique monétaire et le développement durable. La politique monétaire ne peut se faire qu’au détriment de la biosphère, tout en accentuant la division entre les riches et les pauvres, les nantis et les démunis.

Comme cela a été déclaré lors du premier Congrès planétaire des droits biosphériques en 1996, ce qui est bon pour les affaires est mauvais pour la biosphère. En effet, ce que les entreprises soutiennent, c’est le mégacomplexe de la société industrielle, la technosphère artificielle. Cette technosphère est définie et entretenue par un consumérisme toujours dévorant qui dépend de la transformation des ressources naturelles et des matières premières en biens industriels, une industrie mondiale des transports, des complexes urbains, des systèmes énergétiques massivement polluants et un vaste réseau de communications électroniques.

La technosphère, en tant que gaine artificielle, n’est que le système intermédiaire entre la biosphère et l’émergence de la noosphère. Cependant, ce n’est qu’en Russie dans les années 1990 que le lien a été établi entre les politiques économiques actuelles et la noosphère émergente.

Un décret présidentiel russe de 1996 concernant la transition vers le développement durable reflétait un certain besoin d’intégrer la préoccupation de Vernadsky dans la politique nationale. Dans cet énoncé de politique de développement durable de 1996, la noosphère était définie comme la « sphère de la raison », l’étape qui émerge de la biosphère. Selon cette déclaration officielle, l’émergence noosphérique décrit une condition imminente de l’humain sur la Terre « … lorsque les valeurs spirituelles et la compréhension de l’humanité, existant en harmonie avec l’environnement, deviendront le critère principal de la richesse nationale et individuelle.  » Un tel changement des valeurs sociales est défini comme un changement qualitatif dans la nature de la société (russe) d’une société basée sur des « valeurs économiques et matérielles » à une société « fondée sur des valeurs écologiques,

Deux autres événements récents ont marqué une sorte d’éveil de la conscience mondiale : le « Protocole de Kyoto » de 1997 – qui a fixé des normes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2012 à ramener aux niveaux de 1990 ; et le Sommet mondial des Nations Unies sur le développement durable de 2002 à Johannesburg, marquant le dixième anniversaire du Sommet de Rio de 1992. Il est à noter que ces deux derniers événements ont eu lieu dans des sites au sud de l’équateur. Cependant, entre le « triomphe » ininterrompu de la politique monétaire – dont les politiques ont été formalisées en tant que mondialisation de l’économie de marché libre – et la « guerre contre le terrorisme » qui a émergé en 2001, la situation actuelle du monde, socialement et écologiquement, a n’a fait qu’intensifier la transition biosphère-noosphère. L’horloge est maintenant sur le point de sonner minuit évolutif – 21 décembre 2012, la date de fin tant vantée du calendrier maya « Grand Cycle ». Il semble que quelque chose de plus doit être fait avant cela, ne serait-ce que pour démontrer une certaine volonté morale collective et la résolution de comprendre une solution plus élevée et plus globale au problème désormais dévastateur de la pollution noosphérique.

Pour décrire et définir les événements et la nature de la transition biosphère-noosphère, y compris le développement et l’émergence de la technosphère depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un autre facteur non pris en compte par Vernadsky doit être pris en compte, à savoir l’émergence de la cybersphère. Bien qu’incluant les téléphones portables et l’industrie des communications électroniques informatiques en général, Internet est la forme ultime définissant la cybersphère. Bien que prévu depuis l’ère de Spoutnik en 1957 (quelque chose appelé l’ARPANET a été créé par le département américain de la Défense en 1969), c’est le développement du World Wide Web à la fin des années 1990 qui a amené Internet, tel que nous le connaissons aujourd’hui, dans la manifestation et a officiellement lancé la cybersphère.

En tant que consolidation de la mentalité et de la communication humaines en un seul champ planétaire, axé sur la technologie, la cybersphère est la dernière étape artificielle avant l’émergence de la noosphère en tant que structure gouvernante réelle de la prochaine étape de l’évolution. Mais à l’heure actuelle, la cybersphère, et Internet en particulier, est le principal pourvoyeur de pollution noosphérique. En tant que dernière explosion cacophonique de la tour de Babel, Internet rend tout disponible, des enseignements les plus ésotériques aux formes les plus flagrantes de pornographie – la démocratisation ultime des valeurs et du marché mondial. Le résultat est la perte totale de sens, ne serait-ce que parce que tout le monde parle en même temps et que personne ne peut dire quel est le but de la conversation.

La cybersphère actuelle est essentiellement ce que Marshall McLuhan envisageait dans les années 1960 comme « le village planétaire ». Comme McLuhan l’a écrit dans l’introduction de son texte le plus célèbre, Comprendre les médias , (1964) « Aujourd’hui, après plus d’un siècle de technologie électrique, nous avons étendu notre système nerveux électronique lui-même dans une étreinte globale, abolissant à la fois l’espace et le temps aussi loin que possible. notre planète est en jeu. Rapidement nous approchons de la phase finale des extensions de l’homme – la simulation technologique de la conscience… » Avec une trentaine d’années d’avance sur son temps, le village global de McLuhan est également une définition de la cybersphère – « la simulation technologique de conscience. »

Même avant McLuhan, Pierre Teilhard de Chardin, qui avec Vernadsky et Jules LeRoy a inventé le mot noosphère, a également perçu que la prochaine étape évolutive serait intermédiaire par un réseau de communication électronique mondial. Dans le processus d’atteinte de l’état mystique transmatériel de la noosphère, Teilhard de Chardin a clairement prévu la phase de la cybersphère et du village global comme la gestation du corps mystique du Christ, l’aboutissement ou le Point Oméga de l’évolution humaine. Dans sa vision, Teilhard voyait la planète entière « parsemée de points lumineux, chacune de ces étoiles correspondant à quelque laboratoire ou à quelque appareil autour duquel l’humain, par sa charge d’énergie et son union, était ici et maintenant en train de se transformer en quelque néo – « isotope » humainL’activation de l’énergie , pp. 352-53)

L’Internet remplit cette fonction, la création d’un village global, où autour de certains appareils – le PC ou le téléphone portable – l’humain se transforme en un néo-humain (l’Ethnosphère) ou plus exactement, en homo noosphericus. La cybersphère produite par Internet, le téléphone portable et le fax est une noosphère squelettique, une tranche de conscience humaine qui s’auto-organise et se parle à elle-même dans une diversité anarchique de voix. Mais pour que l’évolution se produise dans la conscience à une échelle égale à la largeur de la planète, elle nécessite bien plus d’intentionnalité que le gigaplex de laissez-faire d’Internet. Une sorte d’unification psychotechnique a été réalisée qui abolit toutes les frontières nationales, mais un état d’esprit encore plus élevé doit être atteint. Après tout, Internet n’est qu’un outil, et bien qu’il déploie une noosphère idéée au hasard dans l’accumulation de pratiquement toutes les connaissances qui aient jamais existé, il ne définit pas vraiment, en soi, l’avenir, la noosphère.

Par nécessité, en tant que condition évoluée de la conscience de l’ensemble de la vie elle-même (et pas seulement de la régurgitation encyclopédique de connaissances de l’homme historique), la noosphère est au-dessus et au-delà de tout outil. La noosphère est véritablement celle de l’esprit, la gaine mentale ou d’intelligence invisible de la planète en tant que corps céleste tout entier. En tant que telle, la noosphère est entièrement de l’esprit et d’une dimension de l’esprit que nous avons à peine pu penser ou saisir.

Ailleurs, Teilhard de Chardin propose une autre image provocatrice, définissant la noosphère « comme un seul vaste cyclotron dont l’effet spécifique était de produire à la place et à la place de l’énergie nucléaire, de l’énergie psychique dans un état toujours plus réflexif… de produire l’ultra humain {homo noosphericus} » (de Chardin, Activation de l’énergie , p. 349)

Cette vision pose la noosphère comme une structure réelle, ou comme une expression énergétique nécessitant une structure – cyclotron psychique, pour ainsi dire – pour produire « de l’énergie psychique dans un état continuellement plus réflexif ». Alors que la noosphère de Vernadsky est néo-marxiste, celle de Teilhard de Chardin est néo-chrétienne, et résolument de nature psychospirituelle. La libération de l’énergie psychique, le plasma de la noosphère pourrait-on dire, se rapproche du « Christing » de l’humanité. Ailleurs ( Human Energy , p. 51, 1969), le paléontologue jésuite écrit :

« Le monde sauterait haut vers Dieu si tous les malades ensemble transformaient leur douleur en un désir commun que le royaume de Dieu se concrétise rapidement par la conquête et l’organisation de la terre. » C’est-à-dire la conquête des structures humaines aberrantes qui sont la cause de la maladie, et la réorganisation conséquente de la Terre selon des principes supramentaux.

Ici, nous devons maintenant nous arrêter pour considérer que la noosphère est un type d’organisme ou de structure, mais d’une nature purement quatrième dimensionnelle (mentale) qui a échappé à notre propre compréhension parce que notre nuage noosphérique inférieur a été complètement immergé dans l’intolérante unidimensionnalité de paradigmes physicalistes de troisième dimension. La pollution noosphérique n’est rien d’autre que la multiplication des formes-pensées bavardes – le jabberwocky – entassées dans cette illusion dimensionnelle inférieure selon laquelle le physique est la seule réalité. C’est cette illusion qui s’empare de l’esprit de l’humanité jusqu’à ce jour, la cause de tous ses maux et malheurs. En supposant que ce soit le cas, alors l’émergence noosphérique augurée par l’apogée de la crise biosphérique en 2012, est plus qu’un changement qualitatif de la société humaine,

De plus, si la biosphère est régie par certaines lois cohérentes avec les processus biogéochimiques intrinsèques aux structures de la matière vivante et de son support, ne doit-il pas y avoir aussi des lois qui régissent le fonctionnement de la noosphère ? Si la matière vivante est définie comme la totalité de tous les organismes vivants présents sur Terre à un moment donné, qu’en est-il de la conscience vivante ? Et si la conscience était en fait une structure cosmique inhérente à l’évolution des conditions de vie qui atteint une échelle planétaire d’interactivité ? Cette structure noosphérique est en fait déjà en place, de manière invisible, et modère les cycles évolutifs et géologiques depuis l’émergence ou l’apparition de la vie sur cette planète. Il a attendu la maturation de la conscience humaine pour être correctement intégré à la prochaine lignée évolutive – le surhumain,

La couche de pensée humaine qui fonctionne à travers cette enveloppe noosphérique comme une masse désordonnée de contradictions inexplorées, maintenant traduites dans le « bruit » électronique de la cybersphère, n’obéit qu’aux lois du déterminisme historique. Mais la noosphère n’est vraiment pas fonction du déterminisme historique. C’est la potentialité d’une sorte de mentation – des processus de pensée vibratoires supérieurs – qui deviennent évidents une fois que les processus de pensée inférieurs déterministes historiques ont été épuisés – alors il y aura fin à la pollution noosphérique. Au-delà de ce moment de pointe, la noosphère, latente avec ses propres lois, se manifestera d’une manière inconcevable maintenant. L’humanité, pour sa part, fonctionnera comme un seul organisme unitaire coordonné par une télépathie, jusqu’à présent seulement virtuelle et inhérente,

Penser à la Noosphère – La Solution Noosphérique.

L’ère des nations est révolue.Maintenant, à moins que nous ne souhaitions périr,nous devons nous débarrasser de nos vieux préjugéset construire la terre

Teilhard de Chardin, Énergie humaine, 1969 p. 37

Le Second Congrès Planétaire des Droits Biosphériques représente en fait le point critique de la transition biosphère-noosphère , lorsqu’il est clairement compris que la véritable solution à la crise biosphérique est l’émergence de la noosphère – donc l’urgence noosphérique.

La noosphère est en fait l’avènement d’un changement qualitatif/dimensionnel dans notre composition évolutive – le passage d’une civilisation technique à une conscience psychotechnique, la transition du matériel et des logiciels électroniques à la télépathie et la culture des technologies télépathiques. C’est le vrai sens de la noosphère. En ce sens, la noosphère est la structure de la future conscience évolutive de la planète, c’est-à-dire la conscience de toute la vie, mais seulement lorsque l’humanité assume sa responsabilité pour le rôle qu’elle joue par rapport à l’ensemble de la vie dont elle est l’agent reflétant l’intelligence cosmique.

Alors que la crise biosphérique exige que nous agissions à un niveau de troisième dimension, pour que cette action soit finalement efficace, elle doit être informée du niveau de conscience le plus élevé et le plus synthétique. C’est pourquoi il est impératif d’étudier et de comprendre la signification de la noosphère, le terme clé du passage évolutif connu sous le nom de transition biosphère-noosphère.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de définition convenue de la noosphère au-delà du niveau le plus générique – la sphère mentale planétaire, celle qui émerge de la biosphère. C’est parce qu’il n’y a pas encore de domaine d’étude cohérent, la noosphère – l’investigation scientifique de la nature et de la structure de la noosphère. Certes, tout comme il existe une science de la biosphère, il existe une science de la noosphère, et tout le temps que nous perdons aujourd’hui à créer des bombes et des fusées intelligentes, nous le transformerons, dans un avenir très immédiat, en une enquête scientifique sur la lois et principes régissant la noosphère.

Actuellement, nous pouvons extrapoler que la noosphère représente la somme de toutes les pensées humaines agrégées en tant que structure ou sphère planétaire, ainsi que la capacité cognitive contenue dans ses propres processus intrinsèques. Tout comme l’esprit a ses lois de logique et de raison, et de langage et de grammaire, la noosphère a également sa logique et sa grammaire déterminantes et directrices, qui peuvent avoir beaucoup à voir avec les fonctions mathématiques intrinsèques et les lois régissant la multiplication et la propagation de la vie. ainsi que des principes jusqu’alors inconnus de la résonance morphogénétique. En fait, nous pouvons en venir à comprendre la nécessité de la noosphère en tant que mécanisme régulateur ou directeur inconscient sous-jacent du processus évolutif biosphérique. C’est la fonction réelle de ce qui est décrit comme la banque psi – { Earth Ascending(1984), Mayan Factor (1987) Le temps et la technosphère (2002)}. Ce à quoi nous assistons sur la scène mondiale actuelle, c’est que la noosphère devient manifeste ou devient consciente.

Si la noosphère est l’étape de l’évolution qui remplace la biosphère, alors il faut l’envisager comme une étape ou une séquence mutationnelle radicalement à part de toutes nos conceptualisations actuelles, grevées qu’elles sont par le développement millénaire du matérialisme historique qui a créé la stade actuel de la civilisation – la mondialisation. Du point de vue du système planétaire, cette mondialisation est en fait un équilibre instable dans un processus d’émergence dans une cohérence planétocosmique – la noosphère.

Vue sous cet angle, la transition biosphère-noosphère est en fait la crise de courants civilisationnels inconsciemment convergents produisant une gaine technosphérique altérant la planète, unifiée par une étape intermédiaire connue sous le nom de cybersphère. En ce moment, tout le dynamisme chaotique n’a pas encore été résolu dans la noosphère. C’est à ce stade qu’il faut être prêt à accepter un point de vue élevé pour se placer en alignement avec une compréhension de la noosphère à partir de sa propre perspective. Ce n’est qu’alors que nous commencerons à voir la possibilité, et même la nécessité, d’élaborer une science noosphérique pour compléter une science de la biosphère qui restaurerait une sensibilité moralement normative parmi l’espèce humaine. Ou, peut-être grâce à une telle science, pourrions-nous même envisager notre mutation en une toute nouvelle espèce, l’homo noosphericus.

Dans une telle révision complète des solutions à notre crise actuelle, nous devons faire progresser notre réflexion au niveau de la conscience cosmique. De ce point de vue véritablement extraterrestre – hors ou au-delà de la terre – la noosphère est la principale caractéristique d’une civilisation cosmique de type I. C’est-à-dire que l’avènement de la noosphère est ce qui caractérise le premier stade ou planétocosmique de la civilisation cosmique. Ici, nous devons comprendre que la Civilisation Cosmique est une unité, uniformément distribuée et dispersée dans tout le cosmos. Lorsqu’une civilisation d’êtres intelligents atteint l’état mental élevé de la noosphère, cela signifie qu’elle s’est autorisée à muter ses fonctions cognitives collectives en une enveloppe mentale planétaire psychotechnique et unificatrice. C’est le fondement noosphérique d’un type I ou premier stade de civilisation cosmique. Ces civilisations du premier stade sont toujours de nature planétaire, c’est-à-dire que l’organisme intelligent s’est réalisé comme un organisme planétaire unificateur, ayant finalement surmonté son sentiment de séparation ou de division territoriale et tribale (nationaliste).

En voyant la crise biosphérique sous cet angle, nous sommes peut-être capables de la résoudre. Cette crise est une transition naturelle d’une conscience matérialiste purement tridimensionnelle d’idéologies et de nationalismes concurrents – mais mal équipée pour entretenir une perspective de systèmes planétaires entiers – à l’émergence dans la noosphère, un champ temporel de quatrième dimension incorporant des fonctions de troisième dimension dans un monde supérieur. commande. Connue sous le nom d’ordre synchronique, cette nouvelle structure organisationnelle cosmique a pour but l’établissement d’un circuit télépathique pour faire avancer les fonctions psychiques collectives au-delà de la cybersphère. Oui, la noosphère est la couche pensante de la planète. Ce n’est pas un vague phénomène amorphe mais une structure évolutive cosmiquement normative avec sa propre « grammaire », sa logique et ses modes d’expression.

Bien qu’il puisse sembler que nous nous sommes éloignés de préoccupations telles que le réchauffement climatique, le protocole de Kyoto ou les effets sociaux et psychologiques de la guerre contre le terrorisme, le développement durable, l’extinction à grande échelle des espèces, etc., le fait est que nous ne pouvons résoudre aucun de ces problèmes. sans invoquer un état de conscience supérieur. Et il se peut qu’en invoquant cet état supérieur, nous devions reconnaître que nous ne sommes pas seuls, que notre civilisation globale n’est pas la seule étape de la civilisation cosmique dans l’univers entier. Et qu’en reconnaissant cela, nous pouvons élever notre conscience à une plus grande probabilité de devenir véritablement planétaire. Il est clair que seule une conscience plus élevée et une sensibilité morale plus élevée vont vraiment nous aider.

Il y a des années (1971), la conférence CETI (Communication with Extraterrestrial Intelligence) s’est tenue à Erevan, en URSS, par un groupe critique de scientifiques principalement soviétiques et américains dirigé par Ioseph Shklovski et Carl Sagan, mais comprenant également le découvreur d’ADN, Francis Crick. A cette époque, ces scientifiques ont émis l’hypothèse qu’il existait de nombreuses civilisations supérieures dans le cosmos. Ils croyaient également que cette civilisation supérieure (ou toute civilisation supérieure, d’ailleurs), ne pouvait être définie que comme technologique par son échelle et sa nature. Leur prémisse sous-jacente était que toute vie biologique a tendance à augmenter en intelligence et, ce faisant, évolue toujours vers des civilisations technologiques qui recherchent le contact avec d’autres civilisations technologiques à travers l’univers. Telle était l’hypothèse du projet CETI. Nulle part dans leur procédure il n’est fait mention de la télépathie ou de tout autre moyen de communication paranormal. Néanmoins, dans sa synthèse interdisciplinaire, le projet CETI doit être crédité d’avoir fait une avancée dans le sens de la civilisation et de la conscience cosmiques.

Le projet CETI a évolué parallèlement au projet SETI – Search for Extraterrestrial Intelligence. Cette recherche a été effectuée par des émetteurs et récepteurs radio à très grand réseau (VLA), l’idée étant que les moyens les plus probables que les civilisations supérieures essaieraient de nous contacter seraient par des transmissions radio codées avec un certain type d’ordre ou de modèle que d’autres espèces intelligentes dans l’univers pourrait être capable de capter et de décoder. Ce groupe de scientifiques croyait également que seule une technologie de machine d’intensification pouvait résoudre nos problèmes. Mais avec l’avènement imminent de la noosphère, nous devons reconsidérer si oui ou non toutes les civilisations supérieures de l’univers doivent être de nature technologique.

La notion même de noosphère comme sphère mentale indique une direction d’évolution du physique vers le non physique, du matériel vers le mental. Pour résoudre nos problèmes, nous devons augmenter notre intelligence, et non développer davantage de technologie. Et si nous ne pouvons pas augmenter notre propre intelligence, nous devons nous demander s’il existe ou non une intelligence ailleurs dans l’univers qui pourrait ne pas être capable de répondre à notre crise et de nous apporter une aide. Pas nécessairement une aide matérielle, mais une aide sous la forme d’un choc ou d’un coup de pouce spirituel mental, modifiant radicalement nos perceptions et nous obligeant à trouver des solutions là où il n’en existait pas auparavant.

Seul un humain nouvellement évolué ou muté pourrait réaliser l’ampleur et la nature de la transformation que nous sommes tenus de faire pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Il y a une vision supérieure et un contexte supérieur qui s’offrent à nous et c’est ce que nous appelons la conscience cosmique. Il se peut que la conscience cosmique ne soit que la conséquence de la transition biosphère-noosphère, mais à moins que nous ne l’examinions maintenant, nous risquons de rater complètement l’occasion. Nous avons besoin d’organes d’auto-gouvernance et d’autorégulation qui ne soient pas basés sur des hypothèses antérieures de nationalisme et de territorialité, mais qui intègrent pleinement les principes de la biosphère et de la noosphère en évolution dans des structures décisionnelles correspondantes qui reflètent une compréhension de la Terre en tant que l’ensemble du système. Un nouveau départ doit être fait quelque part et d’une manière ou d’une autre. Que ça commence ici.

Pour cette raison, le Second Congrès Planétaire des Droits Biosphériques préconise la création de deux organes de gouvernance : Un Congrès Planétaire de la Biosphère, pour établir des règles d’échanges, de commerce et d’économie en accord avec les principes de la biosphère (biorégionalisme et principes énergétiques écologiques), et un L’Assemblée Mondiale Noosphérique, un organe directeur ou délibérant basé sur l’hypothèse que la conscience cosmique est inévitable, commence donc maintenant à se préparer aux moyens de faire avancer l’humanité dans cette étape de l’évolution – la noosphère.

Pour ouvrir l’objectif encore plus large et propulser notre réflexion dans des étapes au-delà de la portée actuelle afin que nous puissions être inspirés pour transcender nos limites actuelles auto-perçues et auto-imposées, imaginons que la crise que nous vivons actuellement est simplement d’évoluer complètement dans une première étape de civilisation cosmique. Au-delà de ce stade psychozoïque noosphérique naissant de la civilisation planétocosmique, trois autres stades nous invitent dans notre ascension évolutive vers l’intelligence suprême. En soi, le planétocosmique représente une nouvelle étape dans notre pensée et notre perception de soi.

Afin de nous donner une compréhension du stade d’évolution dans lequel nous nous trouvons, cette perspective planétocosmique aligne les quatre corps et niveaux définissant l’ordre galactique avec les quatre différents niveaux ou stades de l’évolution de la civilisation cosmique. De cette façon, un pont analogique est créé, permettant à notre plafond mental actuel d’être élevé par degrés. En conséquence nous définissons :

Les quatre types ou étapes de la civilisation cosmique

I. Planétocosmique – Unification psychotechnique – la noosphère. Ère de grands changements terrestres et de réajustement de la communauté humaine aux nouvelles conditions environnementales. Le réseau cybersphérique transite vers des structures télépathiques. Conscience galactique naissante et culture de graines galactiques. Transformation du matérialisme historique en idéologie non matérialiste de la conscience cosmique. L’auto-perception humaine en tant qu’organisme planétaire entier – homo noosphericus.

II. Heliocosmic (Stellar) – « New Solar Age », émergence de l’homo noosphericus en tant qu’être télépathique biosolaire. Conscience galactique stabilisée, technologie psycho-solaire, régénération psychozoïque de la biosphère terrestre ; communication galactique bidirectionnelle étendue ; soleil pleinement réalisé pour être un système stellaire en évolution – l’héliosphère ou l’héliocosme. Civilisation terrestre entièrement alimentée par l’énergie solaire-plasmique.

III. Galactocosmique – Supramental Omnigalactique – Fédération Galactique. Exploitation de l’énergie galactique pour la transformation de la réalité matérielle. Capacité de surveillance des sous-systèmes en développement, comme le nôtre. Ordre de l’être purement transcendant qui ne dépend plus uniquement des moyens matériels. Maîtrise du voyage dans l’espace-temps.

IV. Omnicosmique – Conscience télépathique universelle transcendantale métagalactique. Capacité d’ingénierie de conception planétaire et biologique selon les principes d’un avancement évolutif supérieur. Opérations purement de cinquième dimension ou plus avec maîtrise et contrôle des ordres d’être de dimension inférieure.

En considérant cet ordre ascendant d’étapes de la civilisation cosmique, nous devons en outre ajouter que c’est une étape importante dans notre propre évolution mentale-spirituelle d’envisager une réalité future alternative, qui ne soit pas basée sur des projections de l’étape actuelle de la civilisation technologique. Une telle vision est également une étape critique dans l’élimination de la pollution noosphérique. Une fois que nous verrons à travers les courants aléatoires de la noosphère inconsciente, nous trouverons un ordre supérieur de réalité qui nous attend, nous invitant à la prochaine étape de l’évolution de notre intelligence terrestre.

Sept étapes vers la Noosphère – Émergence d’Homo Noosphericus Omega Point 2012

Planètes avec Noosphère . Les planètes arrivent à cette distinction par une étape évolutive finale et critique appelée transition biosphère-noosphère . Une telle transition est toujours précédée de ce qui apparaît comme une crise presque insurmontable. Le succès d’une telle transition dépend de l’évaluation complète du système entier des facteurs clés contribuant à la crise, puis de l’application de la bonne solution d’ingénierie de conception du système complet.

L’ingénierie planétaire fait référence à l’habileté subtile et à l’élaboration de solutions appropriées à la perception de la planète en tant qu’unité de transduction cosmoélectrique opérant au sein d’un système stellaire (solaire) qui est le véritable agent de gestion des affaires de la planète.

« Projet d’ingénierie planétaire, Noosphère II » Institut de recherche galactique

Lorsque nous comprenons que nous entrons tout juste maintenant dans la première étape de la civilisation cosmique, nous avons un contexte à la fois pour comprendre notre situation et une raison de nous élever à un niveau supérieur dans notre engagement à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés, en commençant par l’élimination de la pollution noosphérique. . L’acte même de s’élever à ce niveau supérieur est la noosphère qui s’incarne à travers nous. Une fois que nous avons envisagé de prendre ces mesures pour réorienter le but et la direction de la vie sur Terre, les étapes supérieures de la civilisation cosmique pourraient être disposées à devenir interactives avec nous, mais pas nécessairement d’une manière que nous pouvons maintenant imaginer.

Il y a des étapes pratiques que nous pouvons prendre dans cette promulgation ou incarnation de la noosphère qui constituent une résolution sans précédent de la volonté humaine agissant en accord avec l’intentionnalité supérieure – divine . Ces étapes forment toutes une unité étroitement intégrée et ne peuvent être conçues comme séparées les unes des autres. Ce sont les mesures d’action concrètes que nous devons prendre en tant que corps unifié à la suite de notre participation au Deuxième Congrès Planétaire des Droits Biosphériques. Ces étapes sont organisées en tenant compte des problèmes de fond et présentent les facteurs de causalité définissant la crise biosphérique. De cette façon, ils vont directement à la cible.

Il est reconnu qu’aux yeux de beaucoup, les étapes que nous envisageons ici peuvent sembler farfelues, naïves ou irréalistes ; mais plutôt que de rechigner à la possibilité ou de débattre sans fin sur le caractère réaliste ou irréaliste de telles mesures, il est préférable de faire preuve d’imagination et de commencer à déterminer comment elles pourraient se produire, par où commencer et par qui commencer. Rêver l’impossible et tenter d’agir en conséquence est bien mieux que de ne pas essayer du tout. À cet égard, ces sept étapes ne sont que des pierres de touche pour nous amener à penser de manière nouvelle. Après tout, étant donné l’état actuel des choses sur la scène mondiale, qu’avons-nous à perdre ?

Sept étapes vers la noosphère

1. Cessez-le-feu universel et désarmement. Le principe original du plan de paix pour le changement du calendrier des treize lunes stipule que dans le but d’observer l’adoption d’une nouvelle norme de synchronisation harmonique mondiale – le calendrier des 13 lunes de 28 jours – le changement de calendrier est l’occasion idéale d’appeler à un cessez-le-feu universel et désarmement. Tous les calendriers lunaires existants seraient respectés et synchronisés par cette réforme. C’est simplement le calendrier civil mondial actuel qui est remplacé. Promulguer cette réforme attendue depuis longtemps est maintenant une nécessité planétaire pour établir une fondation et une alliance dans le temps entièrement nouvelles et communes, libres de tous les conditionnements antérieurs, pour l’espèce émergente – l’homo noosphericus. Changer le calendrier est un acte de volonté collective qui témoignerait de notre volonté d’entrer dans une nouvelle ère de paix. Pour être efficace, un tel cessez-le-feu devrait être demandé pour une durée minimale d’un an. Après un an à vivre avec un tel cessez-le-feu, même si ce n’est qu’avec un succès limité, les gens ne voudraient pas renoncer à ce qu’ils avaient déjà vécu de la paix.

La bannière de la paix et les principes de la paix par la culture jouent un rôle important dans ce processus. En tant que symbole universellement reconnu et reconnaissable, arborer ou exhiber la bannière de la paix viendrait indiquer une zone démilitarisée en cours de restauration culturelle, ainsi que la protection de tout site biosphérique ou monument culturel. Dans le même temps, pendant le cessez-le-feu, des médiateurs qualifiés de toutes sortes portant des brassards de la bannière de la paix pourraient entamer des négociations avec toutes les parties impliquées dans tout type de conflit militaire ou paramilitaire afin qu’un désengagement général des parties en conflit les unes des autres puisse commencer. Ici, nous devons considérer qu’il doit y avoir un principe de pardon et de pardon universel où tout le monde peut également recevoir un nouveau départ.

Toutes les parties contrôlant des armes nucléaires ou des capacités d’armement seraient convoquées sur un site neutre pour entamer des discussions sur la manière de commencer l’élimination de ces armes. Les organismes de maintien de la paix et de désarmement existants au sein des Nations Unies et d’autres organisations gouvernementales et non gouvernementales seraient appelés à participer à ce processus. Le contrôle des armes dites conventionnelles serait alors la prochaine étape. Pour imaginer un monde sans guerre, imaginez un monde sans armes. Si tout le monde dépose les armes en même temps, alors tout le monde peut repartir en paix en même temps.

2. Dénationalisation de la Terre. La création de nations arbitraires aux frontières fictives et discutables est au mépris total de l’unité intrinsèque et intégrale de la biosphère et du biorégionalisme en général, et constitue en fait un obstacle majeur à la réalisation de l’unité humaine. Atteindre la dissolution des frontières nationales et superviser les méthodes pour arriver à un nouveau biorégional dénationalisé est un objectif principal du Congrès Biosphérique Planétaire nouvellement formé. Parallèlement à la réflexion sur la dénationalisation de la biosphère, l’étude et l’énumération des biorégions naturelles intrinsèques à la Terre devraient être entreprises ainsi que la formulation de principes équitables régissant ces régions. Ces principes devraient inclure les accords commerciaux et économiques qui doivent être conclus dans les plus brefs délais.

Une fois que l’organe délibérant du Congrès de la biosphère a atteint un degré suffisant de clarté concernant les principes et les procédures impliqués dans le processus de dénationalisation, les représentants des plus de 180 nations qui existent actuellement en tant qu’Assemblée générale des Nations Unies devraient être convoqués en session. avec le Congrès Biosphérique. De cette manière, les délégués des États-nations existants pourraient trouver des moyens de commencer à coopérer les uns avec les autres pour examiner comment un nouvel organe de gouvernance humaine opérant dans le respect des lois de la biosphère pourrait commencer à fonctionner en établissant une planète sans frontières, et donc pas besoin d’armées pour les protéger.

Pour arriver à ce stade, nous sommes conscients que nous devons surmonter notre phobie actuelle du terrorisme et tous les problèmes de « sécurité » liés à ce phénomène. Mais s’il n’y avait pas d’États-nations, il n’y aurait pas de terrorisme. S’il n’y avait pas d’élite des pays du G-8, de l’OMC et de l’Union européenne contrôlant la richesse du monde, le terrorisme n’aurait pas été nécessaire. Nous devons être prêts à nous désengager des idéologies qui font partie intégrante du nationalisme enraciné dans notre ordre mondial actuel, en train de s’effondrer. Nous devons être capables d’admettre que l’État-nation n’a été qu’une brève phase passagère dans notre évolution vers notre transformation en un véritable organisme planétaire. Le vent souffle et les arbres poussent sans distinction nationale.

3. Désincorporation des moyens et des ressources – Opération Earth Rescue et le rôle de l’Assemblée Noosphérique. Actuellement, tous les biens et services mondiaux sont médiatisés par des cartels géants, des banques et des monopoles énergétiques qui affaiblissent l’utilisateur et amassent de gros profits pour les quelques élites qui les contrôlent. Ces structures et processus doivent être décentralisés et confiés à des entreprises locales organisées au niveau biorégional. En même temps, ce sont les grands cartels et les grandes entreprises qui sont responsables du maintien de la technosphère et de l’épuisement des ressources de la Terre. Bien que le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles ne puissent être entièrement placés sous leur responsabilité, les multinationales et les cartels doivent partager le fardeau du coût de l’opération Earth Rescue. Quelle pourrait être l’incitation à rassembler l’élite des entreprises pour mettre leurs richesses et leurs moyens au service de la restauration de la planète en se décentralisant ? Catastrophe mondiale.

Une attention croissante est accordée à la probabilité de catastrophes mondiales de plus en plus importantes. Ce sont ces catastrophes qui font de l’opération Earth Rescue une étape nécessaire dans la noosphère naissante. Des livres comme Worst Case: Terror and Catastrophe in the popular Imagination (2003) de Lee Clarke et Catastrophe: Risk and Response (2004) de Richard Posner commencent à tout anticiper, des astéroïdes frappant la Terre à un réchauffement climatique beaucoup plus rapide que prévu. Notez que ces deux livres sont le produit de presses « académiques » sérieuses, respectivement l’University of Chicago Press et l’Oxford University Press. Même un journal guindé comme le magazine de l’Université de Chicagoprésente comme son article de couverture de juin 2006 « Grave New World, les experts en catastrophes planifient pour le grand ».

Il n’appartient plus seulement aux prophètes de malheur et aux prophètes de prédire la « fin du monde ». Le magazine de l’Université de Chicago écrit : « En explorant les possibilités catastrophiques du monde moderne, les scientifiques et les sociologues expliquent pourquoi le ciel, en fait, pourrait être en train de nous tomber dessus. En d’autres termes, dans les années à venir, un emploi principal ou une activité de la main-d’œuvre doit être impliqué dans des activités comme une opération Earth Rescue. Les sociétés multinationales seraient mises à profit pour mobiliser une telle main-d’œuvre et, ce faisant, se décentraliser, cédant les rênes du pouvoir à des groupes partenaires biorégionaux. Un aspect fondamental de ce processus, bien sûr, est l’égalisation de la richesse, le retour de la richesse à la source, à la terre et au peuple à qui les ressources ont été prélevées en premier lieu. De cette manière, la question de la pauvreté dans le monde serait également confrontée de front à une solution évidente. Trop longtemps avons-nous été dominés par des valeurs égoïstes et un ego corporatif, il est temps que le vent tourne dans le sens de l’altruisme, de la coopération, du pardon et de la compassion.

L’Assemblée mondiale de la Noossphère, en coordination avec la Banque mondiale, statuerait sur ce processus selon les conseils d’un conseil spirituel œcuménique d’anciens sages. Déjà l’Assemblée mondiale spirituelle et écologique de la Noosphère a élaboré une constitution pour la réalisation du concept scientifique de la vie. La NSEWA reconnaît que l’esprit humain dans sa condition écologique spirituelle maligne est le déclencheur des cataclysmes terrestres. À cette fin, et en reconnaissance de la noosphère émergente, la NSEWA a déjà, à travers sa constitution, défini de nombreux objectifs, tâches, domaines de réglementation et normes juridiques à prendre en compte dans le processus d’établissement du nouvel ordre de la réalité.

4. L’établissement des principes de Citoyenneté Galactique . Dépendant des trois étapes précédentes, la quatrième, celle d’accorder une citoyenneté galactique libre et égale à tous les humains est absolument obligatoire. Incorporant les principes fondamentaux des droits de l’homme tels qu’énoncés dans la « Déclaration universelle des droits de l’homme » de 1948, la citoyenneté galactique libérerait tous les humains de toute allégeance nationaliste. C’est ce qu’on appelle la « citoyenneté galactique », car c’est en reconnaissance que la Terre est en réalité un satellite en orbite autour d’une étoile, le soleil, qui est membre de la galaxie locale, la « Voie lactée ».

En mettant l’accent sur la nature galactique de la réalité terrestre-solaire, nous pourrions commencer à nous adapter en tant qu’espèce au fait qu’à travers notre crise et notre rassemblement mondial, que nous entrions dans la première étape ou devenions une civilisation cosmique de type I, que nous avions diplômés de l’ancien ordre nationaliste de lutte et de compétition, et étaient dans une nouvelle ère de conscience cosmique et de coopération planétaire. Conformément au processus d’émergence noosphérique, nous commencerions à nous comprendre et à nous voir comme un seul organisme planétaire, n’ayant plus besoin de se suicider par la violence et les conflits, mais désireux de nous guérir. Dans ce changement de climat mental résultant de notre compréhension de la nature et de la signification de notre citoyenneté galactique, nous pourrions entretenir une raison bien plus ennoblissante pour notre existence. Par exemple, un nouveau,

Le principe ici est qu’il était une fois, nos aînés et nos ancêtres considéraient tous la Terre comme un royaume sacré, un terrain de jeu divin, un jardin d’abondance. 

L’avènement de la laïcité et de l’industrialisation matérialiste des moyens et de la production a mis fin à la prévalence de cette perception. Mais pouvons-nous dire qu’il n’y avait pas de vérité dans cette perception indigène, ou que, comme le soleil brille derrière les nuages ​​du matérialisme, la réalité sacrée de la Terre ne prévaut pas encore ? Si nous survivons aux années à venir, nous verrons certainement la sagesse de considérer la Terre comme un parc à thème galactique et une réserve culturelle. Nos aînés autochtones pourraient venir nous guider dans ce processus. Si nous devenons une espèce dénationalisée, organisée au niveau biorégional, nous détenant tous la citoyenneté galactique et ne sommes plus engagés dans la guerre et la protection ou l’expansion de nos frontières,

Cette proposition n’est qu’une extension logique de la démarche récemment entreprise pour transformer la République autonome de l’Altaï (Fédération de Russie) en une réserve noosphérique et un centre de paix planétaire par la culture. Ceci est fait essentiellement pour préserver la terre et la culture sibériennes éloignées des effets de la mondialisation et de la pollution noosphérique. Puisque c’est la mondialisation qui a été la cause de la profanation finale de la Terre, dans l’ère post-mondialisation, il serait peut-être judicieux d’assurer le renouvellement du caractère sacré de toute la Terre, de la transformer, de même, en une Réserve Noosphérique – une Réserve Galactique Parc planétaire fédéré et réserve culturelle, sanctuaire de la paix intergalactique !

5. Développement de communautés de jardin et réseau de technologies alternatives . Ceci est obligatoire pour commencer le détartrage des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que pour fournir de nouvelles bases communautaires à des millions de réfugiés et de citoyens marginaux déplacés vivant dans les immenses ghettos urbains. Selon le rapport de l’ONU sur l’habitat humain (Nairobi) publié en 2003, d’ici 2030, un humain sur trois vivra dans l’un de ces bidonvilles tentaculaires. Considérer les implications de cette projection statistique pendant plus d’un moment est intolérable. Pourquoi une campagne massive n’est-elle pas maintenant lancée pour aborder et remédier à ce problème ? Nous devons agir maintenant et commencer à créer les habitats pour l’humanité qui sont la composante humaine la plus critique de la vision d’Operation Earth Rescue.

Il s’agit d’une question complexe, comme nous pouvons le voir, liée à toute la nature perturbatrice et destructrice de la biosphère de la technosphère en tant qu’organisme-machine à l’échelle planétaireLa consommation gourmande d’énergie non renouvelable est intrinsèquement liée à l’augmentation de la population, à la croissance de l’industrie des transports et à l’augmentation subséquente des bidonvilles urbains :

« L’abondance d’énergie a permis à la population humaine de s’étendre considérablement, se multipliant par trois au cours de la vie de l’actuelle reine d’Angleterre {Elizabeth II}. Une nouvelle sous-espèce, appelée Homo hydrocarbunum, a évolué … (et) sera certainement éteinte par la fin de ce siècle … Nous ne sommes pas sur le point de manquer de pétrole, mais la production est proche de son pic. La transition représentera une discontinuité sans précédent alors que la croissance du passé cède la place au déclin de l’avenir.

(CJ Campbell, « Petroleum and People, » Population and Environment {vol. 24, no. 2), pp. 193-207 (novembre 2002), cité dans Andrew McKillop et Sheila Newman (éditeurs), The Final Energy Crisis , Pluto Press, Londres 2005, p.154.

Le fait est que le pic de production de pétrole se produira d’ici 2010. Cela signifie que d’ici 2012, le monde sera en pleine effervescence sur sa consommation d’énergie. Et en 2035, selon les projections actuelles, la population dépassera les huit milliards, tandis que la production de pétrole disponible aura chuté de 75 % par rapport aux niveaux actuels. Cela créera un effet qu’Andrew McKillop appelle « l’apocalypse 2035 ». Qui possédera ce pétrole restant, et que feront les nombres croissants de démunis ?

Il est pratiquement impossible d’imaginer le monde dans ce genre de situation sans évoquer le mot « apocalypse ». Cette apocalypse, cependant, est basée sur les projections statistiques d’une seule tendance sans nécessairement considérer de nombreuses autres tendances. Si l’on prend en considération d’autres tendances – réchauffement climatique, catastrophes naturelles, confrontation nucléaire, maladies, augmentation de l’activité des éruptions solaires – l’apocalypse pourrait être bien avant 2030. Une date plus probable est 2012, le point Oméga de l’humanité. Voulons-nous attendre cela ou voulons-nous agir? 

Il ne s’agit pas seulement de réduire les émissions des installations industrielles existantes, mais d’avancer vigoureusement dans le développement de technologies et de méthodes de production non polluantes et qui envisagent une décentralisation de la population humaine loin des centres urbains encombrés. Le Brésil, en tant que nation, passe au moins actuellement à l’éthanol. Ce n’est qu’un début. Les milliards actuellement dépensés dans les industries de guerre et d’armement doivent être canalisés dans ce double objectif : l’investissement dans des énergies et technologies alternatives non polluantes, et la création de communautés de jardin qui seront alimentées par ces technologies. Nous devons commencer maintenant à créer un réseau mondial des technologies énergétiques alternatives et de leur capacité à fournir un exode soigneusement organisé loin des centres urbains vers un nouveau type de culture de jardin décentralisée.

Dans l’examen de la nouvelle culture des jardins, nous devons également examiner l’impact économique et écologique d’une tendance évolutive vers le végétarismeSi les vaches n’étaient plus l’aliment de base de l’alimentation humaine, les terres actuellement utilisées pour le pâturage pourraient être récupérées par la forêt tropicale. Néanmoins, de nombreuses questions complexes doivent être prises en compte à la lumière des complexités des chaînes alimentaires soutenues par la biosphère. Le fait est que l’énergie, la production alimentaire et le type de structure économique qui existe dans le monde sont tous interdépendants. C’est pourquoi nous devons apporter une véritable pensée systémique globale à la résolution de la transition biosphère-noosphère.

6. Centres de restitution de l’esprit naturel. L’engouement pour la technologie des machines est lié aux effets immédiats des nouvelles technologies. Autrement dit, une fois introduites dans le courant de la vie, les nouvelles technologies nous donnent l’impression que nous ne pourrions pas vivre sans elles. Témoin l’automobile, Internet, le téléphone portable – la vie sans eux est impensable, ou du moins semble-t-il. Est-il vrai, comme certains scientifiques l’ont émis l’hypothèse, que la civilisation humaine qui a produit la technosphère n’est vraiment qu’une étape intermédiaire instable vers un niveau d’évolution encore plus purement technologique ? En 1971, Ioseph Shklovski spéculait dans ce sens : « Je soulignerais également que le développement de civilisations cybernétiques aussi avancées peut être décrit comme un développement abiologique logique de la vie telle que nous la connaissons.

Bien sûr, la future civilisation imaginée par Shklovski et ses collègues était purement technologique et dominée par des machines dans lesquelles l’humain biologique avait disparu. De ce point de vue, les machines ne sont pas seulement des extensions de la biologie humaine, mais la véritable prochaine étape de l’évolution biologique, une évolution dans laquelle l’intelligence artificielle remplace l’intelligence humaine et l’humain n’est plus nécessaire.

Afin de réaliser notre potentiel humain total, nous devons regarder l’autre côté de cela. Et si c’était la civilisation technologique qui était une étape intermédiaire et instable dans l’évolution de la conscience supérieure ? Et si la seule proposition du développement de la technosphère était simplement de rayonner l’humain à travers la planète en tant qu’organisme véritablement planétaire, simplement en préparation d’une mutation vers un stade unitaire avancé de conscience Et si l’évolution biologique tendait réellement vers l’évolution du mental et de l’esprit ? Et le but ultime de l’évolution biologique est sa propre transcendance – non le remplacement par des robots – mais la transformation spirituelle mentale suprême et la transcendance dans un royaume d’esprit pur ou de rayonnement et de lumière ?

Dans une telle perspective, nous devons envisager la possibilité que la télépathie et le paranormal désormais considérés par les scientifiques sceptiques comme des auto-tromperies frauduleuses, pourraient être les véritables pointeurs vers la prochaine étape de notre évolution, l’unification télépathique de la conscience et donc de notre être biologique. comme un seul organisme planétaire. N’est-ce pas le sens de la noosphère ? À tout le moins, nous devrions considérer que cela est tout aussi possible que d’être remplacé par une race de robots. Cela étant, une telle possibilité mérite une attention particulière et un soutien accru à la recherche.

Le programme CREST13 (Centres de Restitution, d’Investigation et d’Éducation de l’Esprit Naturel) du Galactic Research Institute (GRI) a pour but d’établir un réseau télépathique pour anticiper la noosphère comme une véritable mutation de la conscience. Lorsque sa première étape sera achevée à la mi-2009, ce projet d’ingénierie planétaire comprendra treize centres stratégiquement situés dans les hémisphères sud et nord (six dans chaque moitié du globe, le treizième près du mont Kilimandjaro sur l’équateur). Grâce à un programme qui forme d’abord les chercheurs à la reconnaissance de l’esprit naturel, c’est-à-dire l’esprit libre d’ego et de toutes les conceptualisations, le projet d’ingénierie planétaire fait ensuite progresser l’esprit vers des exercices télépathiques coordonnés avec des chercheurs des douze autres centres.

L’objectif de ce projet GRI est double : premièrement, explorer la possibilité de créer un réseau télépathique fonctionnant collectivement – un filet de sécurité noosphérique – et deuxièmement, mener des expériences testant la capacité d’un champ mental télépathique unifié à interagir avec le champ électromagnétique terrestre. , en particulier avec les flux plasmiques des deux pôles magnétiques – les aurores boréales et les aurores australes. Des expériences pionnières dans ce sens ont déjà été menées par le groupe ISRICA (Institut de Recherche Scientifique en Anthropoécologie Cosmique) de l’Académie des Sciences de Russie, Novosibirsk. Il se pourrait bien que de telles expériences organisées à l’échelle mondiale aient un effet profond sur la stabilisation de la Terre alors que l’accélération des événements approche du point culminant de 2012. (Voir VP Kaznacheev et AV Trofimov,Cosmic Consciousness of Humanity, Problems of New Cosmogony , Tomsk 1992, en particulier « The ‘Polar Circle’ Global experiment » pp. 87-94 et « The ‘Aurora Borealis’ Global Experiment Distant-Informative Interactions in the Noosphere and their Role in the Planetary -L’homéostasie biosphérique de la Terre », pp. 129-138.)

7. Réarmement moral . S’il y a un problème qui afflige la civilisation mondiale moderne, c’est l’adhésion à la croyance du relativisme – au détriment d’une croyance en l’Absolu. Ce relativisme fait partie de l’héritage de la scission entre science et théologie survenue au XVIIIe siècle. C’est aussi un aspect de ce qu’on pourrait appeler la démocratisation de la conscience qui, à l’instar de la doctrine du progrès de la machine, du plus grand confort matériel et de l’économie capitaliste libérale, est considérée comme un facteur inévitable et irréversible de l’évolution mentale et culturelle. composent la civilisation actuelle de la mondialisation.

L’effet de somme de ces tendances se traduit d’une part par une société totalement laïque dominée par une culture du choix et d’autre part par une diversité remarquablement anarchique des formes d’expression, incarnée par Internet. La multiplicité des choix – il suffit de marcher dans l’allée d’un supermarché dans un centre commercial industrialisé et de compter le nombre de choix de céréales pour petit-déjeuner que vous pourriez trouver – et la multiplicité égale des formes d’expression et des voix qui s’expriment ensemble créent un bourbier mental de masse connu sous le nom de relativisme moral . Dans le relativisme moral, tout le monde a raison donc personne n’a raison. Si vous parlez d’absolu, vous êtes soit un fasciste, soit un fondamentaliste et deviendrez plus que probablement un terroriste. De cette manière, le relativisme moral est sa propre forme de tyrannie,

Il est très possible que ce relativisme moral soit responsable de l’effondrement de la société moderne, car là où le relativisme moral prévaut, il y a une perte de discrimination, une dégradation du goût, une perte de perception esthétique, une médiocrité fade dominée par une cyberculture de geeks, et une industrie du divertissement qui flirte toujours avec la pornographie, tout en vous faisant découvrir toujours plus de violence graphique. En 2006, 30 % des adolescents américains ne termineront pas leurs études secondaires, et les décrocheurs sont de plus en plus nombreux à avoir l’air perdus et bizarres dans certains quartiers et parcs des centres urbains. A Tokyo, en revanche, un écolier sur quatre déclare n’avoir jamais vu la pleine lune. Ce sont les faits de l’aliénation relativiste.

Les prémisses de base de la mondialisation favorisent ce processus de relativisme et d’aliénation. La Chine est la base de production de Wal-Mart, tandis que l’Inde est le producteur de logiciels de Microsoft. Le plus souvent, les chaussures que vous portez ont été fabriquées dans un pays d’Asie du Sud-Est. La déconnexion entre les moyens et la production, l’ouvrier et le producteur n’a jamais été aussi grande. En effet, tout le monde est fondamentalement déconnecté de la vie et vit une fiction abstraite dominée par le téléphone portable, Internet et l’automobile.

Peut-être est-il trop tard pour sauver l’homme d’aujourd’hui des illusions du relativisme et de la pauvreté spirituelle de la vie sur la voie rapide. Le glamour de la technologie se poursuit sans relâche et, semble-t-il, seule une catastrophe naturelle ou une visite extraterrestre de l’au-delà y mettra fin. 

Pourtant, si nous devions envisager une campagne de réarmement moral, par où commencerions-nous ? L’esprit, bien sûr. 

Si nous comprenions vraiment la nature de notre esprit, nous ne ferions pas quatre-vingt-dix pour cent de ce que nous faisons aujourd’hui. C’est encore au point de la noosphère et l’idée des Centres pour la Restitution de l’Esprit Naturel. Des techniques de pleine conscience existent et sont bien utilisées, principalement par des moines bouddhistes, quelques adeptes hindous et quelques soufis. Et si les techniques d’entraînement à la pleine conscience étaient introduites dans l’éducation de masse ? Ou dans les sociétés islamiques,

Le moment est peut-être venu de se demander si nous sommes spirituellement riches ou spirituellement pauvres. Si nous connaissions nos propres esprits, ou reconnaissions le souvenir de Dieu comme notre vrai moi, le factionnalisme diminuerait considérablement et la tolérance et la compassion augmenteraient considérablement.

 Peut-être que la lecture du Coran avec la Bible et la Bhagavad Gita, complétée par un entraînement à la pleine conscience induirait un esprit curieux et une faculté mentale discriminante en évolution naturelle. 

Nous pourrions même commencer à développer une spiritualité véritablement planétaire appropriée à notre espèce mondialisée et cela aussi serait une fonction naissante de la noosphère. Dans le système scolaire occidental du moins, l’idée de toute forme de spiritualité dans la salle de classe n’est pas tolérée. C’est une approche fasciste à l’esprit fermé en soi. De quoi avons-nous peur ?

Mettre le meilleur pied humain en avant, peut-être sera-t-il accompagné de l’aide d’Au-delà, une sorte de Plan Marshall Galactique pour éradiquer la pauvreté spirituelle dans les systèmes planétaires errants et errants comme le nôtre.

« Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. »

John Lennon, « Imagine »

En considérant même ces étapes précédentes et comment commencer avec chacune d’elles, nous promulguons les premières lois ou principes de la noosphère en tant que nouvel état unifié évolué de l’esprit et de la conscience de la Terre. En énumérant et en détaillant dans une certaine mesure les problèmes contenus dans les sept sujets précédents, nous prenons directement le taureau par les cornes. Tout le monde sait qu’il y a un problème avec l’environnement, la biosphère. Tout le monde sait ce qui cause le problème. Personne, d’une manière générale, n’est prêt à identifier directement les points de levier pour traiter le problème. Et généralement, personne n’est disposé à suggérer des solutions qui confrontent directement les agences chargées de perpétuer le problème. D’un côté, on a trop peur d’être contrôlé par les pouvoirs en place, et de l’autre, ceux qui ont des intérêts acquis ne sont généralement pas disposés à abandonner leur pouvoir. Mais, Mesdames et Messieurs, nous sommes dans une urgence planétaire. Ne mâchons pas nos mots et ne reculons pas devant la vérité.

Disons que le médecin nous a dit que nous n’avions plus que six ans à vivre – à moins que nous ne voulions faire quelque chose à ce sujet. Changer nos habitudes et notre mode de vie, nous débarrasser de nos dépendances, éliminer le stress de notre vie, arrêter de thésauriser nos richesses et développer une attitude charitable et spirituelle. Ralentissez, prenez le temps de méditer et de réfléchir sur notre vie. Passez plus de temps dans la nature. Faites de bonnes œuvres qui aident à réparer les dommages causés par notre cupidité. Fournir aux orphelins et aux nécessiteux dépossédés par la guerre et les catastrophes naturelles. Arrêtez de tuer des gens gratuitement et réfléchissez à la façon dont nous pouvons réparer les clôtures et devenir de bons voisins. Arrêtez de dépenser de l’argent dans des armes de destruction et investissez plutôt dans de nouvelles façons de faire qui aideront la Terre et la race humaine. Si nous faisions tout cela – et plus – le médecin nous dirait, alors peut-être que vous vivrez plus de six ans.

Pour nous assurer que nous pouvons rester fermes dans notre nouveau programme de santé, nous pourrions convoquer un congrès biosphérique pour prendre soin de notre corps et de nos relations avec la Terre, et une assemblée mondiale noosphérique pour réparer notre esprit et voir quelles nouvelles directions notre esprit et notre esprit pourraient prendre. souhaite évoluer. Nous pourrions établir un calendrier 2012 pour atteindre nos nouveaux objectifs d’auto-assistance et quand, en tant qu’organisme planétaire, nous pourrions nous attendre au nouveau bilan de santé – celui qui dit :

« Vous n’êtes plus homo sapiens. Vous avez obtenu votre diplôme. maintenant homo noosphericus ! »

® Galactic Research Institute, 2006. Tous droits réservés.

Sélectionner la bibliographie : (Veuillez noter que ceci n’est en aucun cas exhaustif et se concentre fondamentalement sur une littérature récente sur la noosphère disponible en anglais. D’autres groupes linguistiques/culturels sont invités à y ajouter des publications dans leur propre langue.)
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Vidal, Jean. « Une personne sur trois vivra dans des bidonvilles urbains d’ici 2030. » Guardian Weekly , 9-15 octobre 2003, p.7
La Déclaration universelle des droits de l’homme 1948-1988 , Amnesty International, Washington DC., États-Unis, 1988.
http://www.lawoftime.org/noosphere/nooarticles/noosphericemergency.html
Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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