Https://www.bbc.com/mundo/noticias-internacional-47763860 On m’a demandé de commenter la tragédie russo-ukrainienne. Et ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas me servir du narratif pré-digéré par certains marionnettistes des médias mainstream… Bref, mon commentaire ci-dessous s’inscrit dans la vision que j’ai de la globalisation menée avec brutalité et cruauté par les oligarques amis de la mafia globalisée de ce monde. Pour rappel, je mets un extrait de Coup d’Etat planétaire, histoire de ne pas réécrire les mêmes choses. Or, certains passages me paraissent incontournables à l’heure actuelle. « Le nouveau monde sera possédé, corporatisé et globalisé par une infime minorité anonyme à l’heure actuelle. Imprégné du monde de l’entreprise, celui-ci sera défini par un
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On m’a demandé de commenter la tragédie russo-ukrainienne. Et ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas me servir du narratif pré-digéré par certains marionnettistes des médias mainstream…
Bref, mon commentaire ci-dessous s’inscrit dans la vision que j’ai de la globalisation menée avec brutalité et cruauté par les oligarques amis de la mafia globalisée de ce monde. Pour rappel, je mets un extrait de Coup d’Etat planétaire, histoire de ne pas réécrire les mêmes choses. Or, certains passages me paraissent incontournables à l’heure actuelle.
« Le nouveau monde sera possédé, corporatisé et globalisé par une infime minorité anonyme à l’heure actuelle. Imprégné du monde de l’entreprise, celui-ci sera défini par un territoire unifié (malgré ou grâce aux découpages régionaux), une population homogénéisée culturellement (grâce à une diversité recomposée localement), une monnaie unique globale (complétée par des monnaies locales ou d’entreprises), une gouvernance mondiale unique (malgré des adaptations locales), un système de communication mondial (malgré des adaptations culturelles locales), etc. La technologie mettra en place le cadre qui délimitera l’action des uns et des autres, les activités individuelles et communes, mais surtout qui permettra la mise sous contrôle permanente des populations. De fait, le monde des Etats tel que connu est déjà mort.
Bref notre hypothèse est que ce petit groupe est en voie de détenir l’ensemble des leviers, à travers une nuée d’entités commerciales et non commerciales, qui lui permettrait de mettre en place le management de la planète et de ses ressources à l’image de ce qui se passe dans une entreprise, centrée sur les performances et la détermination de la valeur ajoutée. Un business modèle qui risque bien de faire muter le statut de citoyen en celui de « collaborateur ».
La chose est résumée par l’auteur à succès israélo-libanais, Yuval Noah Harari dans un entretien à Science & Vie : « Nous vivons dans un monde global, mais les écoles et les livres ne nous racontent toujours que des histoires de “paroisse” sur un pays ou sur une culture particulière. La réalité est qu’il n’y a pas un seul pays indépendant dans le monde. Notre planète est toujours divisée en deux cents pays différents, mais ils dépendent tous de forces économiques, politiques et culturelles, qui sont, elles, globales. ».
Il est rejoint par le président Shimon Pérès « J’essaie de regarder le monde avec une perspective plus large. Ce, à quoi nous assistons, c’est la transition d’un monde ancien vers un monde nouveau. C’est la fin des territoires et de leur conquête. (…) Le problème est qu’à ce stade, nous ne sommes pas totalement sortis du monde ancien et nous ne sommes pas complètement entrés dans le monde nouveau ». »
Une crise en chasse une autre. L’anxiété en fil rouge.
Il y a quelques semaines, nos autorités ont appuyé sur le bouton « pause » annonçant l’entracte du film Covid Panic. Pourtant le nombre de personnes, supposées infectées, ne faiblit pas malgré le calamiteux autotest dont la fiabilité doit être à peu près proche de zéro.
Selon la RTS-Berset, « la Suisse a franchi une nouvelle étape, peut-être décisive, dans sa lutte contre le coronavirus, en levant la quasi totalité des mesures. Selon Alain Berset, il ne s’agit toutefois pas de la fin de la pandémie, mais de « sa phase aigüe ». » Ah bon? La courbe ci-dessus montre le contraire… Remarquez, elle est peut-être fausse… ?
Toujours est-il, que selon les « statistiques », le 16 février 2022, il y avait encore 21’041 nouveaux « cas », un nombre bien plus élevé qu’en 2020 ou 2021. Pas besoin de mettre ses lunettes pour lire les chiffres la courbe depuis novembre écrase tout ce qui a été vécu jusque-là.
Alors qu’est-ce qui a justifié la témérité de nos autorités de renier en direct les mesures liberticides et les discours anxiogènes qui ont inondé nos vies et ruiné bon nombre d’entreprises durant 2 ans? Nous ne le saurons pas.
Quelques jours après cette héroïque décision, l’armée russe envahissait l’Ukraine dans un contexte d’avertissements-provocations que nous ne développerons pas ici. Retenons juste que tout le monde savait que selon les décisions prises par les délégués politiques de City-Wall Street, la Russie interviendrait au cas où on s’approcherait trop de ses frontières. Voici un commentaire très clair de Joe Biden, daté de 1997. On ne peut pas dire que l’on ne savait pas.
Si tout le monde connaît le président russe, on devrait s’intéresser à cette autre figure centrale qu’est le président Zelensky
Voilà ce que dit Wikipédia sur cet inconnu de la grande scène cinématographique de la politique internationale. Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, âgé de 44 ans, est un humoriste, producteur, acteur, scénariste, réalisateur et homme d’État ukrainien. Il est président de l’Ukraine depuis le 20 mai 2019. Inutile de faire de grandes études de géopolitique, ou de sociologie pour occuper un poste à responsabilité politique. Tout comme dans le cadre de la gestion de la crise Covid, les talents de communicants qui restituent le script suffisent largement.
Ce qui est très intéressant dans le descriptif du monsieur est qu’à partir de 2015, il est l’acteur principal de Serviteur du peuple, une émission télévisée humoristique diffusée sur la chaîne 1+1 dans laquelle il incarne un professeur de lycée intègre accédant de façon inattendue à la présidence de l’Ukraine. Ce rôle lui permet d’acquérir une importante notoriété dans son pays.
Bon, les success stories avec des individus, sortis de nulle part, qui deviennent présidents ou des jeunes gens qui mettent au point des logiciels qui seront utilisés par la planète, ou d’autres qui ont les moyens d’envoyer depuis leur maison (certes luxueuse) des satellites tout autour de la planète ne font pas recette sur ce site. Nous avons déplombé le concept, et toutes ces histoires (pour ne pas dire sornettes) font peut-être encore recette sur les chaînes financiarisées. Mais pas ici.
De fait, M Zelensky est selon le Wikipédia: « sans aucune expérience politique, il lance un parti homonyme à sa série puis se présente à l’élection présidentielle de 2019. Après une campagne atypique et minimaliste lors de laquelle il prend pour cible la corruption des élites et entretient la confusion avec son rôle dans Serviteur du peuple, il l’emporte face au chef de l’État sortant, Petro Porochenko, avec 73,2 % des voix au second tour.
À 41 ans, il devient le plus jeune président de l’histoire de l’Ukraine. Il provoque aussitôt des élections législatives anticipées, à l’issue desquelles son parti détient la majorité absolue des sièges à la Rada. »
Grande victoire de la technofinance qui connait un bout sur l’industrie du divertissement et sur sa capacité à anesthésier les foules, et qui depuis de nombreuses années tourne en ridicule la politique publique et ses représentants.
La monnaie fera le reste. Les casseroles de M Zelensky révélées dans les Pandora Papers
Selon le concept développé au fil des années ici. M Zelensky n’est pas une marionnette aux mains de Washington, capitale de l’Etat Etats-Unis. Il est un délégué de Planète finance. La différence est de taille, mais les journalistes financiarisés ne voudront certainement pas donner leurs sponsors. Regardez le soutien indéfectible du journaliste de la vidéo ci-dessous. Il se contorsionne pour défendre l’Ukrainien en comparant l’argent détourné du fisc par l’équipe de son favori avec les oligarques russes. Il y a deux catégories d’oligarques fraudeurs. Ceux que le mainstream aime et les autres. C’est ce que ce journaliste de France 24 semble nous dire…
L’article ci-dessous est très intéressant parce qu’il nous fournit des informations sur le président ukrainien et son entourage. On y voit des constructions fiscales qui seraient frauduleuses et portant sur des sommes importantes.
Nous apprenons par exemple que le Président ukrainien serait potentiellement impliqué dans le blanchiment de 40 millions de dollars appartenant à Igor Kolomoïski, pour lequel l’oligarque a été placé sous sanctions par les États-Unis.
Quelques infos sur Igor Kolomoïski, un banquier condamné
Je vous invite vivement à lire ce que le journal le Figaro écrivait en 2017 sur le monsieur. Vous constaterez la référence à la fameuse chaîne de télé 1+1, celle-là même qui diffusait les oeuvres du président en devenir Zelensky:
Une cour britannique saisie par Kiev a gelé pour 2,5 milliards de dollars d’actifs appartenant au puissant oligarque ukrainien Igor Kolomoïski et son associé, à la suite du sauvetage de la première banque ukrainienne, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes. Cette décision de la Haute Cour britannique a été prise mercredi dans le cadre du procès engagé par les autorités ukrainiennes contre M. Kolomoïski et Guennadi Bogolioubov, anciens propriétaires de la première banque ukrainienne Privatbank, nationalisée en catastrophe il y a un an, a précisé le ministère ukrainien des Finances dans un communiqué jeudi. « C’est une saisie provisoire pour la durée du procès », a confirmé M. Kolomoïski, cité par sa chaîne de télévision 1+1 et dont le groupe Privat contrôle aussi plusieurs importantes usines sidérurgiques ainsi que des compagnies pétrolières.
Avec son associé, il est soupçonné par les autorités ukrainiennes d’avoir détourné « via une série de transactions malhonnêtes » presque 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) de leur banque avant sa nationalisation, selon un communiqué de Privatbank. « Nous saluons cette décision positive de la Haute Cour britannique », s’est félicité dans le communiqué le ministre ukrainien des Finances Oleksandre Danyliouk. Selon lui, l’Etat a dû en outre dépenser 140 milliards de hryvnias (4,2 milliards d’euros) pour recapitaliser la Privatbank après sa nationalisation. Cet argent « appartient à chaque citoyen, chaque contribuable ukrainien et doit être retourné au budget de l’Etat », a poursuivi le ministre.
Premier établissement bancaire de cette ex-république soviétique dont il regroupe le tiers des dépôts, PrivatBank avait été nationalisée fin décembre 2016 pour éviter une faillite risquant d’entraîner un effet domino dans le secteur bancaire, catastrophique pour l’économie ukrainienne. Agé de 54 ans, M. Kolomoïski, l’un des hommes les plus riches d’Ukraine à la réputation sulfureuse, avait alors accusé les autorités d’être responsables, avec leurs « règles arbitraires », des difficultés de Privatbank dont il était premier actionnaire. Après l’éclatement en 2014 d’une guerre avec des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, il fut un temps gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, frontalière des territoires rebelles et y avait réussi à étouffer les pulsions séparatistes. Il a été limogé après un bras de fer avec le président Petro Porochenko pour le contrôle d’un groupe pétrolier au cours duquel M. Kolomoïski a été accusé d’avoir recours à ses propres milices.
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/12/21/97002-20171221FILWWW00123-les-biens-du-milliardaire-kolomoiski-geles.php
Le Point a aussi publié un papier qui nous éclaire encore plus sur les liens entre l’oligarque et son poulain.
C’est une élection qui pèse plusieurs milliards de dollars. Si le comédien Volodymyr Zelensky remporte l’élection présidentielle le 21 avril, un homme puissant pourrait à nouveau occuper le devant de la scène : Igor Kolomoïski, 56 ans, troisième fortune du pays. En effet, la rumeur court. L’oligarque exilé en Israël serait le principal sponsor du candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle (30 % des voix).
Un signe ? L’homme d’affaires à la barbe blanche ne tarit pas d’éloges à l’égard du novice parvenu à distancer tous les poids lourds de la politique. « Le pays n’a pas besoin d’un Zelensky, mais de millions de Zelensky », s’extasie-t-il au micro de la BBC.
Un emballement qui peut se comprendre. Avec l’intronisation de son favori, Kolomoïski verrait d’abord son ennemi juré, le président sortant Petro Porochenko, disparaître du paysage. Surtout, il pourrait espérer récupérer ses actifs et ne plus se soucier d’une ardoise de 2,5 milliards de dollars que lui réclament les autorités.
En effet, avant de devenir la cible du régime, l’oligarque a connu son heure de gloire. En 2014, au lendemain de l’annexion de la Crimée par la Russie et de la sécession de l’est de l’Ukraine, il s’érige en chef de guerre. Au point de ravir la vedette à Porochenko, tout juste élu à la tête du pays. Nommé gouverneur de Dnipropetrovsk, sa région natale, Kolomoïski investit près de 10 millions de dollars dans la création de bataillons de volontaires afin de stopper l’avancée des séparatistes appuyés par les troupes russes. Il dépêche ainsi 2 000 hommes au front, leur fournit des véhicules, de l’essence, des pneus. Il ordonne l’instauration de barrages jusqu’à Donetsk, la capitale des séparatistes. Il offre aussi 10 000 dollars pour la capture de tout soldat russe. Un zèle salué par la classe politique. Sans le déploiement de tels moyens, Dnipropetrovsk menaçait de tomber. Enfin, Kolomoïski aiguise le sentiment nationaliste en s’en prenant directement à Poutine. « Un schizophrène de petite envergure, totalement incapable et fou. » Lequel lui répond en le qualifiant de « voyou ». L’homme d’affaires présent dans le pétrole, les médias, la banque joue désormais dans la cour des grands.
S’il est élu, il lui devra en partie sa victoire
Porochenko s’en agace. Mais un événement lui donne l’occasion de l’évincer. En mars 2015, Kolomoïski envoie à Kiev des hommes cagoulés et armés prendre le contrôle de deux compagnies pétrolières dans lesquelles il détient une participation. Un coup de force dénoncé par Porochenko. « Plus aucun gouverneur ne disposera d’une armée privée », prévient-il. Dans la foulée, Kolomoïski est démis de ses fonctions.
Dès lors, son empire se délite. L’année suivante, le gouvernement décide de nationaliser l’un de ses fleurons, PrivatBank, la plus grande banque ukrainienne en y injectant 5 milliards de dollars. Kolomoïski est accusé d’en avoir siphonné les caisses pour ses projets personnels et se voit réclamer le remboursement de 2,5 milliards de dollars.
Face à Kolomoïski, quelle sera l’attitude de Zelensky ? S’il est élu, il lui devra en partie sa victoire. Pour au moins une raison : il aura bénéficié d’une couverture extrêmement bienveillante de la chaîne 1+1, détenue depuis 15 ans par l’oligarque. D’abord, la troisième saison de la série culte Le Serviteur du peuple, dont Zelensky incarne le héros (un professeur d’histoire propulsé à la présidence du pays), est actuellement diffusée sur 1+1. La société de production du candidat a même noué des partenariats avec la chaîne. Ensuite, sa campagne électorale inonde les programmes. La veille du premier tour, une journée pourtant interdite à l’expression des candidats, 1+1 a diffusé un long portrait de Ronald Reagan, l’acteur devenu président des États-Unis. Or, la voix off du documentaire n’était autre que celle de Zelensky. « Je ne suis pas la marionnette de Kolomoïski », se défend néanmoins l’intéressé. Et en cas de succès le 21 avril, il promet l’application de la loi pour tous. Oligarques compris. « Personne n’arrêtera une enquête », assure-t-il. Kolomoïski, lui, feint de ne rien entendre et poursuit sa croisade en faveur du petit nouveau. Il l’affirme : « Zelensky est un symbole ! »
https://www.lepoint.fr/monde/ukraine-l-oligarque-qui-couve-le-favori-de-la-presidentielle-02-04-2019-2305331_24.php
Le même Le Point nous gratifiait il y a quelques jours de cette couverture! Un joke.
Le groupe Privat de l’oligarque… genevois!
Wikipédia écrit ceci sur le groupe planétaire détenu par cet homme de Planète finance. Le groupe Privat , ou groupe PrivatBank est une entreprise globale , basé en Ukraine . A retenir que PrivatBank a dû être reprise en décembre 2016 par l’Etat pour éviter sa faillite en échange de quelques 4,5 milliards, certainement pas perdus pour tout le monde…
Petite cerise sur le gateau, Wikipédia ajoute qu’en tant qu’entité commerciale oligarque , Privat Group contrôle certains médias ukrainiens de premier plan, entretient des relations étroites avec les politiciens et sponsorise le sport professionnel . Bref, cette entité comme d’autres a phagocyté le pouvoir qui revient à l’Etat public, quitte à la lui rendre une fois vidée de sa substance et mise au chaud sous d’autres bannières…
La banque inattendue qui sert à la financiarisation d’un nombre d’activités de la région. Le groupe Raiffeisen, une banque devenue systémique
La première banque autrichienne Raiffeisen Internationale est totalement impliquée dans la financiarisation de cette région d’Europe en faveur des oligarques mafieux.
Et on apprend qu’en juin 2020, Raiffeisen Bank International a arrangé des obligations d’État biélorusses d’une valeur de plus de 1,4 milliard d’euros.
Résultat? La dégringolade, mais qui était déjà bien emmanchée avant la guerre…
Et qui garantit cette jolie entreprise? Le contribuable européen bien sûr!
Voici les conséquences pratiques de ce litige.
Il serait injuste de jeter toutes les responsabilités sur la guerre russo-ukrainienne. Elle vient prendre le relai des innombrables crises qui l’ont précédées. Elle vient juste amplifier le mouvement d’effondrement de nos populations. Mais le jeu en vaut la chandelle. Les vainqueurs vont bientôt se révéler à nous. Et jusque-là, ils n’ont pas fait dans le détail. Donc intéressez-vous plus à ceux qui tirent les ficelles qu’aux marionnettes…
Et voici de manière plus générale la dépossession des populations par les créateurs de monnaie contre dettes, couverte par le bon petit peuple maintenu dans la peur et la paralysie.
Le ministre Le Maire admet l’existence du Nouveau Monde. ENFIN!
En revanche, il fait semblant d’avoir des solutions, ce qui est bien sûr impossible selon le modèle que nous élaborons.
La marche inexorable vers une monnaie unique planétaire sur les cendres des Etats dévalisés
Nous avons averti le lecteur depuis de nombreuses années de l’émergence d’une monnaie globale, très probablement adossée à l’or. Le dollar ne devait pas disparaître pour autant (raisonnement linéaire qui ne prend pas en compte la globalisation du monde, la récupération et la concentration des outils de production et autres unifications territoriales (quitte à régionaliser dans un 2ème temps). Voici le dossier qui remonte au moins à 2015. Attention, la page n’a plus été complété. Il existe donc d’autres articles qui pourraient entrer dans ce sujet.
Conclusion
Ce que je retiens à titre personnelle de cette affaire ukrainienne:
- Elle entretient l’anxiété auprès des populations du monde, ce qui semble être un objectif essentiel. On assomme mentalement avant d’annoncer le grand changement de paradigme.
- Comme bien d’autres pays, les magouilles financières frappent sans surprise le régime ukrainien (cf les Pandora Papers)
- La proximité de gens peu recommandables nous fait réitérer la question que nous posons inlassablement. Quelle est la place de la mafia dans le Nouveau Monde?
- Le président ukrainien et nombre de ses partenaires au pouvoir sont des gens issus de la société du spectacle et de la communication. Qui est responsable de la rédaction des scripts?
La mission de ces dirigeants politiques semblent neutraliser les foules par la peur. Et on doit avouer que ça marche plutôt très bien. Les gens se terrent chez eux ou fuient les zones de conflits dont la liste ne cesse de s’allonger. Le tout sur fond de dénuement avancé!
Je continue de penser qu’un impondérable viendra renverser l’édifice qui semble toujours plus mafio-compatible.
LHK
Ukraine – Les papiers Pandora révèlent les montages offshores de Zelensky 04/10/2021
04/10/2021- Le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) vient de publier des données confidentielles venant de 14 fournisseurs de services offshores. Intitulés Pandora papers , ces données possédées que Volodymyr Zelensky auraient dissimulé une partie de sa fortune via des montages offshore, avant les élections qui l’ont placé à la tête de l’Ukraine.
Il a fallu plus de 600 journalistes travaillant pour plus de 150 médias situés dans 117 pays , pour analyser et structurer les 2,94 TB de données contenant 11,9 millions de fichiers, venant de 14 fournisseurs de services offshores. Avec une telle quantité de données, les Pandora papers sont la plus importante fuite de documents financiers publiés par l’ICIJ, et la plus grande enquête journalistique collaborative au monde. Ces documents ont publié des commentaires sur plusieurs centaines de politiciens dans le monde ont caché une partie de leur fortune offshore, afin de ne pas payer de taxes, ou ne pas avoir à déclarer leur fortune réelle ou leurs avoirs à des fins politiques.
Au milieu des centaines de noms de politiciens contenus dans les Pandora papers, indiquant non seulement le nom de Volodymyr Zelensky, mais aussi un certain nombre de ces proches comme Sergueï Chefir (celui dont la voiture a été récemment prise pour cible par des tireurs inconnus) , et ses liens avec Igor Kolomoïski. La partie ukrainienne des Pandora papers a été publiée par le site d’investigation ukrainien Slidstvo.info .
Les Pandora papers révèlent ainsi que Volodymyr Zelensky et son entourage possèdent des compagnies offshores dans les îles Vierges Britanniques, au Belize, et à Chypre, trois appartements à Londres qui valent 7,4 millions de dollars, et que le Président ukrainien aurait potentiellement reçu des dividendes venant d’une société qu’il ne possède officiellement plus.
Les Pandora papers révèlent comment Zelensky aurait caché une partie de sa fortune avant les élections en Ukraine
Avant les élections présidentielles en Ukraine, Volodymyr Zelensky et sa femme possédaient un quart de la société Maltex Multicapital Corp, qui distribue la production du studio de comédie Kvartal 95. Les documents des Pandora papers indiquent que trois semaines avant les élections, Zelensky a donné sa part à Sergueï Chefir, qui est aujourd’hui son assistant au sein du cabinet présidentiel. En plus de Sergueï, son frère, Boris Chefir, ainsi qu’Andreï Iakovlev le scénariste de Kvartal 95, détiennent aussi des parts dans la société Maltex Multicapital Corp.
Normalement lorsqu’une personne vend ou cède ses parts d’une société il perd ses droits sur les dividendes. Mais les Pandora papers révèlent que Maltex Multicapital Corp prévoyait de verser des dividendes à Zelensky, plusieurs semaines après que ce dernier a cédé ses parts à Sergueï Chefir. Or, verser des dividendes à quelqu’un qui n’est plus copropriétaire de la société est illégal. On ne sait pas si le paiement a finalement eu lieu ou pas. Seuls les propriétaires de la société savent ce qui s’est finalement passé.
Mais si cela était confirmé, ces informations prouveraient que le Président ukrainien a menti lorsqu’il a affirmé, après les élections, qu’il n’avait plus de lien avec cette société, et qu’il vivait essentiellement de son salaire. Et surtout ni lui, ni les membres de sa famille n’indiquent avoir reçu des dividendes dans leurs déclarations de revenus depuis 2018 ! Si le versement de ces dividendes est confirmé, il s’agit ni plus ni moins d’une fraude fiscale. En clair, les Pandora papers révèlent que Zelensky a peut-être caché une partie de sa fortune grâce à ce montage offshore, permettant ainsi à ses revenus d’échapper à l’impôt en Ukraine.
Mais ce montage offshore ne s’arrête pas là. Les Pandora papers révèlent qu’un autre proche de Zelensky, le chef du SBU, Ivan Bakanov, utilisait un paradis fiscal pour sa société Davegra Limited, enregistrée au Belize. Cette société est le principal propriétaire de Maltex Multicapital Corp, et cacherait les détails des véritables propriétaires, à savoir Zelensky, sa femme et ses amis indique l’enquête des Pandora papers. En 2019, Bakanov a vendu la société à Iakovlev.
Les papiers Pandora utilisés aussi que les proches de Zelensky ont acheté trois appartements à Londres, gérés par cette même société Maltex Multicapital Corp. Sergueï Chefir possédait ainsi, d’après les documents des papiers Pandora deux appartements à Londres d’une valeur de 5, 1 millions de dollars, et Andreï Iakovlev serait le propriétaire du troisième, qui vaut 2,3 millions de dollars.
Et ces appartements ne sont pas situés n’importe où : l’un est à quelques pas du Parlement britannique, un autre dans la fameuse Baker street, en face du bâtiment où le personnage fictif de Sherlock Holmes aurait vécu, et le troisième non loin du deuxième appartement. De tels appartements peuvent se louer facilement plus de 2 300 livres sterling par mois (plus de 2 500 euros).
Les liens secrets de Zelensky avec les magouilles de Kolomoïski
Si cette première partie des papiers Pandora concernant Zelensky serait en soi suffisante pour justifier une procédure de destitution contre lui en Ukraine, ce n’est pas la partie la plus scandaleuse.
Les documents indiquent qu’en 2012, le groupe d’associés du Kvartal 95 a enregistré plus d’une dizaine de sociétés dans les îles Vierges Britanniques, au Belize et à Chypre, avec la société Maltex Multicapital Corp au centre de ce réseau.
Les Pandora papers révèlent que 40 millions de dollars ont été transférés via la branche chypriote de la Privatbank (qui appartenait alors à Igor Kolomoïski) à ce réseau de sociétés comme « contribution au capital » de manière totalement opaque. De plus une des sociétés à la tête du Kvartal 95 avait un compte dans cette banque. Or la branche chypriote de Privatbank a été utilisée par Igor Kolomoïski pour blanchir des millions de dollars.
Mais Maltex Multicapital Corp ne semble pas avoir été la seule société impliquée dans ce montage. Les Pandora papers mentionnent aussi la société offshore Candlewood Investment Limited, liée elle aussi à l’entourage de Zelensky et Kolomoïski, et par laquelle 10 millions de dollars liés à Privatbank auraient transité.
L’image de Zelensky luttant contre les oligarques prend du plomb dans l’aile
Alors que Zelensky espérait se faire bien voir de l’Occident avec sa loi bidon sur les oligarques et pouvoir briguer un second mandat en se présentant comme le Président qui lutte contre la corruption et les oligarques, les Pandora papers viennent de mettre un bon coup de plomb dans l’aile de son avenir politique.
Si Zelensky évite pour l’instant de devoir affronter une procédure de destitution grâce à la majorité dont il dispose à la Rada, et l’absence totale de volonté du Président de cette dernière de lancer une telle procédure contre le chef de l’État, la publication des Pandora papers fait méchamment penser à un remake des Panama papers, dont la publication en 2016 avaient plombé la réélection de Porochenko à la tête de l’Ukraine.
Chose assez comique, Petro Porochenko a qualifié les Pandora papers de coup dur pour l’image de l’Ukraine et exigé que ces accusations fassent l’objet d’une enquête. Et le silence dans lequel le cabinet présidentiel s’est muré, ne va pas arranger les choses.
En ayant toutes ces informations en tête, la tentative d’assassinat récente contre Sergueï Chefir prend une toute autre dimension. C’est Sergueï Chefir, et son frère, Boris, qui ont créé le réseau de sociétés offshores de Zelensky, et à qui ce dernier les a transmis avant les élections. Et c’est à ces sociétés que l’argent de Kolomoïski a été transféré.
En clair, Sergueï Chefir en sait trop sur les montages financiers douteux de Zelensky et les magouilles de Kolomoïski, et s’il était mis sous pression comme il faut, il pourrait assez vite se mettre à table sur le côté potentiellement fictif du transfert des parts de Zelensky à son assistant. Si Chefir se mettait à table, Zelensky risque un procès pour blanchiment d’argent, voire pire. Sans parler de Kolomoïski.
Or, comme indiqué l’an passé, s’il y a une guerre lancée contre les oligarques en Ukraine, ce n’est pas pour le bien du pays, mais parce que les plus gros poissons à l’échelle mondiale comme Georges Soros veulent dépouiller les seuls qui ont encore des biens de valeur dans le pays : les oligarques. Et Igor Kolomoïski est le premier à abattre pour ensuite faire tomber les autres.
Zelensky, avec sa loi sur les oligarques qui n’est qu’une jolie façade sans rien derrière, a tenté de berner Soros et les États-Unis, qui comptaient sur cette loi pour abattre les oligarques ukrainiens et récupérer leurs biens. Une erreur monumentale qui pourrait lui coûter très cher, ainsi qu’à son mentor Kolomoïski.