Le PASS est une identité numérique qui ne dit pas son nom!

Nous écrivions en mai 2021 que pour que notre environnement ultra-connecté ait un sens et pour que le modèle global puisse aller jusqu’à intégrer la vie intime des citoyens, il est nécessaire que chacun soit répertorié par une identification digitale officielle. Nous pouvons même imaginer que la signature authentifiée par l’ADN sera requise tôt ou tard. Toute la technologie de la blockchain repose dessus, et la Berne fédérale n’a pas l’intention de faire marche arrière. Il faut que les tenants du pouvoir arrivent à faire muter l’identité classique suisse en identité numérique universelle.

Toutefois, cette chose ne concerne pas que la Suisse. Le passeport sanitaire, appelé green pass, a vocation à devenir un passeport universel pour un Etat-entreprise unique,financier et global.

ID2020

Le pass sanitaire est l’équivalent d’une pièce d’identité numérique fournie par les GAFAM sur la base des 10 commandements de la nouvelle religion de la technofinance.

Les 10 points du Manifeste de l’Alliance du business… Publié en 2018

La capacité de prouver son identité est un droit humain fondamental et universel.

Nous vivons à l’ère du numérique. Les individus ont besoin d’un moyen fiable et vérifiable de prouver qui ils sont, à la fois dans le monde physique et en ligne.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont incapables de prouver leur identité par des moyens reconnus. En tant que tels, ils ne bénéficient pas de la protection de la loi et sont incapables d’accéder aux services de base, de participer en tant que citoyen ou électeur, ou d’effectuer des transactions dans l’économie moderne. La plupart des personnes touchées sont des enfants et des adolescents, et beaucoup sont des réfugiés, des déplacés forcés ou des apatrides.

Pour certains, y compris les réfugiés, les apatrides et d’autres groupes marginalisés, il n’est pas possible de se fier aux systèmes d’identification nationaux. Cela peut être dû à l’exclusion, à l’inaccessibilité ou au risque, ou parce que les informations d’identification qu’ils détiennent ne sont pas largement reconnues. Bien que nous soutenions les efforts visant à élargir l’accès aux programmes d’identité nationale, nous pensons qu’il est impératif de compléter ces efforts en offrant une alternative aux personnes n’ayant pas un accès sûr et fiable aux systèmes étatiques.

Nous pensons que les individus doivent avoir le contrôle de leur propre identité numérique, y compris la manière dont les données personnelles sont collectées, utilisées et partagées. Chacun doit pouvoir affirmer son identité au-delà des frontières institutionnelles et nationales, et dans le temps. La confidentialité, la portabilité et la persistance sont nécessaires pour que l’identité numérique habilite et protège de manière significative les individus.

L’identité numérique comporte des risques importants si elle n’est pas soigneusement conçue et mise en œuvre avec soin. Nous ne sous-estimons pas les risques d’utilisation abusive et d’abus de données, en particulier lorsque les systèmes d’identité numérique sont conçus comme de grandes bases de données centralisées.

La conception technique peut atténuer certains des risques liés à l’identité numérique. Les technologies émergentes, par exemple les systèmes décentralisés sécurisés du point de vue cryptographique, pourraient offrir une meilleure protection de la vie privée aux utilisateurs, tout en permettant la portabilité et la vérifiabilité. Mais un large accord sur les principes, les modèles de conception technique et les normes d’interopérabilité est nécessaire pour que les identités numériques décentralisées soient dignes de confiance et reconnues.

Ce « meilleur » modèle d’identité numérique n’émergera pas spontanément. Pour que les identités numériques soient largement reconnues et reconnues, nous avons besoin d’une collaboration soutenue et transparente alignée autour de ces principes partagés, ainsi que de cadres réglementaires et politiques à l’appui.

Les partenaires de l’Alliance ID2020 définissent conjointement les exigences fonctionnelles, influençant le cours de l’innovation technique et ouvrant la voie à l’interopérabilité technique, et donc à la confiance et à la reconnaissance.

L’Alliance ID2020 reconnaît que la mise à l’échelle de ces idées nécessite une solide base de données probantes, qui éclairera le plaidoyer et les politiques. En tant que tels, les projets pilotes soutenus par l’Alliance ID2020 sont conçus autour d’un cadre commun de suivi et d’évaluation.

… devient un manifeste politique

La vaccination en support à l’identité numérique

Le modèle du World Economic Forum a son projet pour transformer vos papiers d’identité en passeport numérique ET biométrique! On ne vous dit pas tout tout de suite, hsitoire de ne pas créer de révolution. N’oubliez pas ces gens connaissent par coeur le syndrome de la grenouille. Voici une traduction automatique de 2 extraits d’un article d’un média alémanique:

ID2020 crée le cadre de projets pionniers qui grandiront plus tard ensemble. Le projet Known Traveler Digital Identity (KTDI) du Forum économique mondial, par exemple, vise à rendre possible les voyages sans papiers. Les participants fournissent des données biométriques et des informations personnelles telles que l’historique de leurs voyages à l’étranger et l’utilisation de leur carte de crédit.

« Si le voyageur KTDI s’identifie avec son visage à l’aéroport ou lors de la prise en charge de la voiture de location, les informations circulent en arrière-plan », explique Christoph Wolff, responsable du projet. « Et il peut presque toujours passer le point de contrôle sans être surveillé. »

https://www.srf.ch/kultur/gesellschaft-religion/digitale-identitaet-die-blockchain-weiss-alles-kommt-die-totale-ueberwachung

La vaccination comme véhicule

ID2020 lui-même fournit aux réfugiés et aux personnes non enregistrées une identité numérique. « Au Bangladesh, seul un enfant sur cinq a un certificat de naissance », rapporte Dakota Gruener. « Nous et GAVI créons des certificats de vaccination numériques pour les enfants et leur donnons ainsi également une identité numérique. »

De même, la vaccination corona pourrait bientôt aider des milliards de personnes à acquérir une identité numérique transnationale. Le certificat de vaccination doit être fiable, dit Gruener.

Aucun papier qui peut être perdu ou falsifié. Non, une preuve numérique de vaccination sur base biométrique : la caméra des autorités frontalières ou à l’entrée du stade de football peut dire sur mon visage si j’ai été vacciné.

https://www.srf.ch/kultur/gesellschaft-religion/digitale-identitaet-die-blockchain-weiss-alles-kommt-die-totale-ueberwachung

J‘invite le lecteur suisse à lire ou relire mon texte de 2017. Nous ne connaissions pas encore ID2020… https://lilianeheldkhawam.com/2017/01/24/naturalisation-le-petit-alinea-quil-faut-decouvrir-avant-de-voter-liliane-held-khawam/

L’Appli tousanticovid chez Google et chez Apple, centralisation/partage/commercialisation/etc. des données garantie

Alors quand certains politiciens se disaient opposer au passeport sanitaire, ou disaient qu’ils réfléchissaient à la chose, ils mentaient au public tout simplement… Et cela m’amène à vous exposer la curiosité découverte ce jour.

Curiosité du jour

Ce matin, dans un échange facebookien sur notre page Dépossession, mon interlocuteur a ouvert un lien que j’avais posté sur le pass sanitaire. Puis il me dit, mais ça date de 2020! Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Chez moi les documents affichaient bien la date de juillet 2021 (cf ci-dessus). Sauf que je regardais les pages principales et que lui avait cliqué sur les liens qui mènent à 2 flyers!

Ce genre de visuel est un outil potentiel qui schématise un concept, qui dans notre cas se trouve être celui du passeport sanitaire. C’est quelque chose que l’on peut imaginer produire en début de gestion d’un projet. Mais comment expliquer que ces visuels, affichant tous le même code, puissent porter des dates différentes en fonction des versions (versions différentes sur les url)? L’un affiche juillet 2021, alors que les 2 autres le 20 janvier 2020? Une nouvelle observation d’un timing troublant sous l’ère de Mme Buzyn.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/03/18/un-timing-troublant-qui-consista-a-compliquer-lacces-a-lhydroxychloroquine/

Mis à part la joie de voir figurer cette perle numérologique puisque le nombre 20 apparaît 3 fois, et que la somme de la date fait 7, la découverte pose question. Comment est-il possible qu’à l’ère de la société digitale, un code numérique puisse afficher une date avec 18 mois d’avance? L’erreur serait grotesque puisque ces choses sont supposées se faire automatiquement…

Est-ce que les flyers étaient déjà prêts en janvier 2020? Est-ce un bug informatique auquel cas, on peut s’inquiéter pour la gestion numérique de la suite des opérations? Est-ce un farceur qui nous salue discrètement?

Dans tous les cas, souvenons-nous qu’en janvier 2020, seuls Bill et Melinda Gates parlaient de vaccins anti-Covid, et qu’en Suisse nous étions encore en phase de fort brassage des populations à l’occasion des Jeux de la jeunesse auxquels nos amis chinois avaient été accueillis en nombre…

Souvenons-nous aussi que le Manifeste de ID2020 remonte à 2018… Finalement, la curiosité du jour n’est peut-être rien d’autre qu’un enchaînement logique défini dans le cadre d’un processus faisant consensus au niveau de l’Alliance élargie aux politiques….

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