[embedded content] Vincent Held présente les smart cities et le tout connecté dans le cadre d’une conférence sur la 5G. La conférence se tient à l’extérieur pour des raisons sanitaires. Elle sera perturbée par le bruit d’avions. Désolée pour l’inconvénient. Nous sommes au bord d’une révolution technologique qui modifiera fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres. Dans son ampleur, sa portée et sa complexité, la transformation ne ressemblera à rien à ce que l’humanité a connu auparavant. Nous ne savons pas encore exactement comment cela se déroulera, mais une chose est claire : la réponse doit être intégrée et globale, impliquant toutes les parties prenantes de la politique mondiale, des secteurs public et privé aux universités et à la
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Nous sommes au bord d’une révolution technologique qui modifiera fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres. Dans son ampleur, sa portée et sa complexité, la transformation ne ressemblera à rien à ce que l’humanité a connu auparavant. Nous ne savons pas encore exactement comment cela se déroulera, mais une chose est claire : la réponse doit être intégrée et globale, impliquant toutes les parties prenantes de la politique mondiale, des secteurs public et privé aux universités et à la société civile. Ces quelques mots ont été écrits en 2016 par Klaus Schwab, patron du World Economic Forum.
https://www.weforum.org/agenda/2016/01/the-fourth-industrial-revolution-what-it-means-and-how-to-respond/
M Schwab explique en quoi cette révolution est unique dans l’histoire de l’humanité. Selon lui, il y a tout d’abord, la vitesse des percées actuelles qui n’a pas de précédent historique. Par rapport aux révolutions industrielles précédentes, la quatrième évolue à un rythme exponentiel plutôt que linéaire. De plus, il perturbe presque toutes les industries dans tous les pays. Et l’ampleur et la profondeur de ces changements annoncent la transformation de systèmes entiers de production, de gestion et de gouvernance.
Cette révolution qui bouleverse nos vies dans leurs moindres détails aboutit à ce que nous appellerons la globalisation du monde. Celle-ci permet la mise en place d’une « référence à un système-monde au-delà des relations internationales, au-delà de la mondialisation, un fait social total au sens propre du terme, un référant en soi » (Guy Rocher).
Cette approche d’un ensemble unique interdépendant converge avec la vision d’un autre sociologue, l’américain Emmanuel Wallerstein qui disait : « il n’existe qu’un seul monde connecté par un réseau complexe de relations d’échanges économiques « une économie monde » fondé sur l’accumulation du capital par les agents en concurrence (d’abord les Etats puis d’autres acteurs progressivement) [1]». Cet ensemble d’entrelacs, de réseaux et de connexions constitue le « système-monde[2] ».
Cette mutation en profondeur de notre globe est résumée par l’auteur à succès israélo-libanais, Yuval Noah Harari dans un entretien à Science & Vie : « Nous vivons dans un monde global, mais les écoles et les livres ne nous racontent toujours que des histoires de “paroisse” sur un pays ou sur une culture particulière. La réalité est qu’il n’y a pas un seul pays indépendant dans le monde. Notre planète est toujours divisée en deux cents pays différents, mais ils dépendent tous de forces économiques, politiques et culturelles, qui sont, elles, globales. ».
Une autre grande figure de l’histoire récente de notre monde, M Shimon Pérès, confirme : « J’essaie de regarder le monde avec une perspective plus large. Ce, à quoi nous assistons, c’est la transition d’un monde ancien vers un monde nouveau. C’est la fin des territoires et de leur conquête. (…) Le problème est qu’à ce stade, nous ne sommes pas totalement sortis du monde ancien et nous ne sommes pas complètement entrés dans le monde nouveau ».
Cette révolution qui a permis à cette nouvelle organisation de « village mondiale » (pape François) de se mettre en place n’aurait jamais pu voir le jour sans la révolution technologique décrite par M Schwab et que nous nommerons technétronique (ou technotronique).
La révolution technétronique
L’euphorie industrielle qui suivit la deuxième guerre mondiale amena la communauté internationale à s’interroger sur la durabilité de la planète si la pollution devait se poursuivre à un rythme effréné.
En 1972, le Club de Rome, cofondé par le patron de Fiat Aurelio Peccei, commandite et publie un rapport, Les Limites à la croissance (dans un monde fini), qui traite de la croissance et ses effets néfastes sur l’environnement. Les chercheurs du MIT, chargés de l’étude, y remettaient en question la croissance, tout en alertant sur une pénurie de ressources à venir et sur l’impact de l’activité industrielle sur l’environnement. Les concepts d’empreinte écologique et de développement durable y étaient déjà évoqués[3]. Cinq facteurs de danger étaient mis en avant : l’accélération de l’industrialisation, la croissance de la population mondiale, la malnutrition mondiale, l’épuisement de ressources naturelles, la dégradation de l’environnement.
Dans les années 80, ces réflexions seront complétées et donneront naissance au concept de développement durable. Un rapport portant sur le sujet sera publié par la Commission Bruntland sous l’égide de l’ONU. On y trouve ces 3 passages :
- « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs [4]».
- « notion de développement durable implique certes des limites. Il ne s’agit pourtant pas de limites absolues, mais de celles qu’imposent l’état actuel de nos techniques et de l’organisation sociale ainsi que de la capacité de la biosphère de supporter les effets de l’activité humaine.»
- « Mais nous sommes capables d’améliorer nos techniques et notre organisation sociale de manière à ouvrir la voie à une nouvelle ère de croissance économique[5]».
Ainsi, le progrès technique allié à la (ré-) organisation sociétale est le cœur-même du développement durable. C’est par eux que la croissance économique et commerciale pourrait se poursuivre. Le concept louable et indispensable de la protection de l’environnement a été subitement occulté par les besoins marchands. La révolution technologique continuera quant à elle à être recherchée et financée au nom du développement durable détourné de sa cible de base.
Cet intérêt poussé pour une technologie qui repousse les limites d’un fonctionnement sain de la vie et de la nature, converge avec ce qui fut énoncé dans les années 60-70 par Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter de 1977 à 1981. Il annonçait alors la révolution technétronique. Brzezinski[6] vantait alors la gouvernance par les banques internationales et les corporations multinationales, et prophétisait une ère technétronique qui « implique l’apparition progressive d’une société plus contrôlée. Une telle société serait dominée par une élite, débarrassée des valeurs traditionnelles. Bientôt, il sera possible d’assurer une surveillance presque continue de chaque citoyen et de maintenir des fichiers complets à jour contenant même les informations les plus personnelles sur le citoyen. Ces fichiers feront l’objet d’une récupération instantanée par les autorités ».
La révolution numérique
Avant d’aborder la thématique de la révolution numérique, il convient de définir quelques mots-clés qui fondent celle-ci.
- Numériser signifie que l’on va décrire tout élément analogique, physique ou pas, en le transformant. Cela revient à convertir une information analogique sous forme numérique, ou en information par les nombres ou en Informatique et en télécommunications, par de signaux à valeurs discrètes.
- Un marché unique numérique (MUN) La Commission européenne a multiplié les directives au sujet du numérique, que les Etats sont priés de suivre. Un document suisse nous expliquait il y a quelques années que la mise en place d’un marché unique numérique (MUN) est un objectif prioritaire de l’actuelle Commission. La stratégie MUN est structurée autour de trois piliers. Nous retiendrons ici le 3ème qui consiste à maximiser le potentiel de croissance de l’économie numérique que la Commission de l’UE évalue à 415milliards d’euros par an. Pour ce faire, voici les axes d’intervention qui permettent de comprendre nombre de décisions prises par les dirigeants de la Suisse.
- 14. proposer une initiative européenne en faveur de la libre circulation des données dans l’Union européenne.
- 15. définir les priorités en matière de normes et d’interopérabilité dans des domaines cruciaux pour le marché unique numérique, tels que la santé en ligne, la planification des transports ou l’énergie (compteurs intelligents);
- 16. favoriser une société numérique inclusive dans laquelle les citoyens possèdent les compétences nécessaires pour profiter des possibilités qu’offre l’internet et augmenter leurs chances de trouver un emploi. Grâce également à un nouveau plan d’action pour l’administration en ligne, les registres du commerce dans toute l’Europe seront connectés, les différents systèmes nationaux pourront travailler les uns avec les autres, et les entreprises et les particuliers auront la possibilité de communiquer leurs données une fois pour toutes aux administrations publiques, qui pourront ainsi réutiliser les informations qu’elles possèdent déjà et ne devront plus les redemander à de multiples reprises. https://ec.europa.eu/france/node/850_fr
Stratégie de l’Union européenne pour un marché unique numérique : conséquences pour la Suisse
- La « révolution numérique », appelée aussi « révolution technologique « , « révolution Internet », ou « révolution digitale » , va désigner les mutations profondes induites par le tout numérique, et la numérisation du marché bien sûr, mais aussi et surtout par la transformation de l’Etat en e-gouvernement et de l’administration publique en cyberadministration.
Cette révolution numérique va permettre dans un 2ème temps d’intégrer chaque activité, et chaque élément (y compris l’humain) de la planète dans un système beaucoup plus vaste et global. Il y a ainsi mise en réseau planétaire des individus au travers de nouvelles formes de communication telles que le courriel, les réseaux sociaux, la messagerie instantanée, les blogs et autres sites web privés et publics, commerciaux ou non. (Wikipédia)
- Intelligence artificielle Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine. (Larousse)
- Les cryptomonnaies (y compris euro, franc suisse) : Les annonces de création de monnaie digitale nationale ou commune se succèdent depuis plusieurs années. Il convient de veiller à ne pas confondre la monnaie électronique (nombres figurant sur un compte bancaire), et la crypto-monnaie. La logique varie du tout au tout. La cryptomonnaie est émise est émise de pair à pair, c’est-à-dire que chaque entité intervenante est à la fois client et serveur, car le système est décentralisé. Sa particularité est qu’elle se passe de banque centrale. Et ceci est une autre révolution majeure. Et enfin, la technologie utilisée en support est la blockchain.
- Blockchain ou chaîne de blocs est une technologie de stockage et de transmission d’informations sous forme de blocs sans besoin d’un tiers de confiance habituel (banque, ou même avocat, etc.). L’intermédiaire est remplacé par la vérification collective de l’écosystème.
Voici une explication vulgarisée de la technologie blockchain: « Vous (un « nœud ») avez un fichier de transactions sur votre ordinateur (un « registre »). Deux comptables publics (que nous appellerons des « mineurs ») possèdent le même registre sur leur ordinateur respectif (il est donc « distribué »). Lorsque vous effectuez une transaction, votre ordinateur envoie un e-mail à chaque comptable pour les en informer.
Chaque comptable se précipite pour être le premier à vérifier que vous pouvez vous permettre cette transaction (et gagner son salaire en « Bitcoins »). Le premier à effectuer la vérification et la validation appuie sur « RÉPONDRE À TOUS », et joint sa technique de vérification de la transaction (le « proof-of-work »). Si l’autre comptable est d’accord, tout le monde actualise son fichier… » https://www2.deloitte.com/ch/fr/pages/strategy-operations/articles/blockchain-explained.html
La Suisse totalement intégrée au réseau d’Etats européens
En Suisse, la révolution numérique bat son plein au plus haut sommet de l’Etat, et ce depuis de nombreuses années. Qu’il s’agisse de transition énergétique (la loi intègre les compteurs intelligents), de e-gouvernement qui numérise depuis de nombreuses années l’ensemble des activités des administrations publiques cantonales et fédérales, le vote électronique, l’identité numérique, le Registre foncier, de politique de la mobilité avec les bus autonomes, ou bien d’autres choses encore, tout converge vers la numérisation totale des territoires, de ses habitants, de ses ressources, et bien sûr de sa monnaie.
https://www.ictjournal.ch/news/2019-10-09/la-bns-va-experimenter-un-franc-suisse-numerique https://www.bj.admin.ch/bj/fr/home/staat/gesetzgebung/e-id.html
« En octobre 2017, la Suisse a signé une déclaration élaborée conjointement par l’UE et l’AELE en matière de cyberadministration. La Declaration on eGovernment contient six principes centraux en matière de cyberadministration et servira de base commune pour poursuivre la numérisation de l’administration aux niveaux national et international, notamment par le transfert de connaissances[7]. »
Le Conseil fédéral a adopté le 5 septembre 2018, sa stratégie « Suisse numérique ». Une occasion de créer un groupe de travail sur l’intelligence artificielle, et de soutenir des initiatives dans les domaines des smart cities (villes intelligentes) qui promettent à leurs habitants encore plus de surveillance et peut-être moins de mobilité. Selon nos représentants fédéraux, la transformation numérique permet un développement durable.
Le base légale de cette révolution numérique est la suivante : « Depuis 2008, Confédération, cantons et communes collaborent de manière institutionnalisée à la mise en œuvre de la cyberadministration en Suisse en appliquant une stratégie commune en la matière. Les compétences de l’organisation « Cyberadministration suisse » sont définies dans la convention-cadre de droit public concernant la collaboration en matière de cyberadministration, dont la première version avait été signée en 2007 par le Conseil fédéral et la Conférence des gouvernements cantonaux. La Confédération, la Conférence des gouvernements cantonaux, l’Union des villes et l’Association des communes suisses ont signé l’actuelle stratégie à fin 2019. Elle remplace celle de 2016. » https://www.egovernment.ch/fr/umsetzung/e-government-strategie/A notre connaissance, il n’existe pas de loi fédérale sur laquelle s’appuie le egouvernement.
Les travaux de ce egouvernement et ses performances sont consignés sur le site de l’UE. https://joinup.ec.europa.eu/collection/nifo-national-interoperability-framework-observatory/digital-public-administration-factsheets-2020
L’Internet des objets, 5G, et masses de données
C’est dans ce contexte de révolution numérique, et d’intégration internationale, qu’il s’agit de placer l’Internet des objets, IoT, et la 5G. La révolution numérique va s’emparer des objets et de l’environnement en général pour les faire figurer sur le Web. Réfrigérateurs, machines à café, brosses à dents, téléphones et appareils intelligents sont désormais tous équipés de capteurs communicants. Selon une étude de l’Ecole Polytechnique de Zurich, 150 milliards de «choses» se connecteront entre elles et avec des milliards de personnes entre 2015 et 2025. L’Internet des objets générera des volumes de données qui doubleront toutes les 12 heures plutôt que tous les 12 mois, comme c’était le cas lors de la rédaction de la publication en 2015.
Son de cloche convergent dans Les Promesses de la 5G de The Agility Effect Des tests réalisés par Orange et Ericsson ont abouti à des débits de 10, voire 20 Gbit/s, et un temps de latence (délai de transmission des données) de l’ordre de la milliseconde, quasiment inexistant. « La demande de ce type de technologie est forte, aussi bien chez les consommateurs que les entreprises, résume Kimon Konstantinidis, directeur de Axians Suède. Avec l’Internet des objets, les masses de données générées vont devoir être analysées en temps réel. La 5G, avec son temps de latence quasi nul, rendra cette analyse possible. » https://www.theagilityeffect.com/fr/article/les-promesses-de-la-5g/.
Pour arriver à restituer l’information en temps presque réel, la 5G doit utiliser des hautes fréquences (supérieures à 6 GHz, contre 900 MHz pour la 3G et 2,6 GHz pour la 4G) et de nouvelles technologies du genre de la concentration du signal sur la cible et la convergence des ondes radio vers la position du mobile. « Ainsi, chacun bénéficie de sa propre « mini-cellule » qui le suit dans ses déplacements, et au sein de laquelle il dispose d’un débit optimum », selon un expert de Bouygues Telecom.
Qui va filtrer ces données ? Qui va les stocker ? Qui va les exploiter commercialement ? Que pourraient en faire les dirigeants politiques ? https://www.nature.com/news/society-build-digital-democracy-1.18690
Ces questions restent à ce jour ouvertes au vu des derniers scandales connus. En voici quelques-uns :
- Android : Plus d’un milliard de smartphones menacés de vol de données. En cause, des défauts sur les puces Snapdragon de Qualcomm qui permettraient à des hackers de surveiller la localisation d’un appareil Android ou de le rendre instable. https://siecledigital.fr/2020/08/11/android-plus-dun-milliard-dappareils-menaces-de-vol-de-donnees/
- Clearview AI, une société secrète qui pourrait mettre fin à notre vie privée. Cette entité est assimilée à une start-up, et est basée à New York. Elle s’est spécialisée dans la reconnaissance faciale. Et pour construire sa base de données, l’entreprise a récupéré des milliards de photos sur les réseaux sociaux, autres Google, et une multitude d’autres sites. En fin de compte, grâce à des recoupements, celle-ci est devenue capable d’identifier les visages de 3 milliards de personnes, dont des Suisses Le Temps).
Mais ce n’est pas tout. Printemps 2020, les Numériques nous rapportent comment des personnes dotées d’importants moyens financiers avaient téléchargé cette application, réussissant par simple prise de photo non pas juste à identifier la personne ciblée, mais aussi à trouver une masse d’informations la concernant. Rien à voir donc avec un outil de police pour débusquer des terroristes. https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/l-app-clearview-de-reconnaissance-faciale-a-aussi-ete-utilisee-par-des-milliardaires-et-personnalites-publiques-n148105.html
En matière de non protection du droit à la vie privée, les Chinois sont très probablement le peuple le plus avancé en matière de révolution numérique. Ils ont des longueurs d’avance sur nous. Siècle Digital nous explique à quels points les fuites de données liées à la reconnaissance faciale sont monnaie courante en Chine. En cause selon le site, des bases de données mal configurées et des travailleurs du numérique mal formés et surchargés. Et voilà que Covid-19 aidant, le problème s’est aggravé avec l’intensification de l’usage de cette technologie par les autorités. https://siecledigital.fr/2020/10/13/reconnaissance-faciale-les-fuites-de-donnees-sont-monnaie-courante-en-chine/
Des brevets pour mener l’humanité à sa fin: transhumanisme
Nous voyons ainsi Une proximité grandissante entre l’humain et la machine. Jusqu’où ira-t-elle? Jusqu’où iront les autorités dans leur acceptation de voir les grands groupes de la technologie prendre l’ascendant sur nos vies ? Raymond Kurzweil, un des patrons de Google, affirme depuis un bon moment que d’ici 2030, le cerveau de l’homme serait connecté à Internet afin d’avoir accès à une quantité phénoménale d’informations.
C’est donc sans grande difficulté que Elon Musk a présenté un implant, qui relie le cerveau à l’ordinateur, placé dans la tête d’un cochon. Objectif affiché : soigner des maladies du genre Alzheimer. Mais pas seulement.
Dans son best-seller de 2011 Sapiens, une brève histoire de l’humanité, Y. N. Harari écrit : « On pourrait donc imaginer une petite élite de superhumains milliardaires bénéficiant de très longues vies et de capacités augmentées, et un fossé plus abyssal que jamais entre ces derniers et la masse de pauvres sans emploi et inutiles … »[8] Six ans plus tard, Elon Musk déclarait : « Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est d’en devenir une ».https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/technologie-transhumanisme-16985/
LHK
Compléments:
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/23/lhumanite-livree-aux-gafam-lhk/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/15/cryptomonnaie-ou-monnaie-digitale-la-marque-de-la-bete-est-deja-brevetee-nicoletta-forcheri/
Annexe
[1] Système monde définition, in glossaire-international.com
[2] « The modern world system », Emmanuel Wallerstein (3 tomes : 1974, 1980, 1989)
[3] Rapport Meadows du Club de Rome (1972) Delaunay Janine, Halte la croissance ? Enquête sur le club de Rome.
[4] Rapport Brundtland 1987.
[5] http://www.adequations.org/spip.php?article241
[6]https://openlibrary.org/books/OL26357536M/Between_two_ages_America%27s_role_in_the_technetronic_era
[7] Ces principes seront pris en compte lors de la révision en cours de la Stratégie suisse de cyberadministration, qui devrait entrer en vigueur en 2020. https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/55008.pdf
[8] « Transhumanisme et intelligence artificielle : un buzz à dégonfler », Mediapart, Serge Escale, octobre 2015