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Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

Summary:
[embedded content] Une étude, qui vient de paraître aux Etats-Unis, converge avec les constats empiriques des professeurs Perronne et Raoult. Ces 2 spécialistes proposent l’administration d’une bithérapie hydroxychloroquine-Azithromycine, et ce le plus tôt possible après la détection du virus. A surprising new study found that the controversial antimalarial drug hydroxychloroquine helped Covid-19 patients better survive in the hospital.https://t.co/j6zs4SI2Su — CNN (@CNN) July 3, 2020 L’étude a été menée au sein du Henry Ford Health System dans le Southeast Michigan, région particulièrement touchée par le Covid-19. Quatre variantes de traitement ont été mises en place au moment de l’admission des patients en milieu hospitalier: L’ hydroxychloroquine seule (Courbe verte)

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Une étude, qui vient de paraître aux Etats-Unis, converge avec les constats empiriques des professeurs Perronne et Raoult. Ces 2 spécialistes proposent l’administration d’une bithérapie hydroxychloroquine-Azithromycine, et ce le plus tôt possible après la détection du virus.

L’étude a été menée au sein du Henry Ford Health System dans le Southeast Michigan, région particulièrement touchée par le Covid-19. Quatre variantes de traitement ont été mises en place au moment de l’admission des patients en milieu hospitalier:

  • L’ hydroxychloroquine seule (Courbe verte)
  • hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine,(courbe noire)
  • azithromycine seule (courbe bleue)
  • aucune des 3 variantes précédentes. (courbe rouge)

Condition forte pour améliorer le succès du traitement.

Selon l’équipe de recherche du Henry Ford, 82% de leurs patients ont reçu de l’hydroxychloroquine dans les 24 heures qui ont suivi l’admission, et  91% dans les premières 48 heures. La particularité de cette étude  est l’administration précoce de ce traitement, contrairement à d’autres études qui l’introduisaient à n’importe quel moment. Cet élément du timing du traitement (très tôt) semble déterminant pour en favoriser le succès. Et cela rejoint le protocole du Pr Raoult… Plus on attend avant de traiter, et moins ce protocole serait utile, et serait même inutile…

Tableau 1: Et voici les résultats obtenus en fonction de la variante choisie. Les courbes des quatre variantes représentent la probabilité de survie de patients hospitalisés en fonction du traitement choisi et son évolution en fonction du nombre de jours d’hospitalisation:

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

Dans un 2ème graphique, les chercheurs présentent la probabilité de survie entre des patients n’ayant subi aucun traitement et ceux soumis à la seule hydroxychloroquine.

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

En cas d’intérêt pour l’étude: https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)30534-8/fulltext

Prix de la molécule

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

La bataille acharnée de BigPharma pour imposer son champion aux pays riches

Cela fait des décennies que le secteur public est devenu la vache à lait de la haute finance qui a confisqué l’outil de production des divers secteurs d’activités industrielles et de service.

Rien de mieux que des consommateurs-otages de législations ficelées par des normes commerciales édictées par les lobbyistes aux mallettes pleines de dollars et de juteux contrats de travail pour des ex-employés dévoués du secteur public. Le système de porte-tambour est aujourd’hui suffisamment dénoncé pour que l’on ne soit plus dupe de décisions dont le centre de gravité n’est plus l’intérêt public mais l’intérêt financier.

Et BigPharma ne veut pas de l’hydroxychloroquine à 4 euros. Elle veut le remdésivir de Gilead. Et c’est précisément cette molécule qui été choisie par les pays riches, alors même que sa validation n’est pas finalisée. Nous apprenions il y a quelques heures dans un communiqué de l’ATS que « L’utilisation en urgence de ce médicament dans les hôpitaux a été autorisée par les Etats-Unis, puis le Japon. L’Europe devrait l’autoriser prochainement. En effet, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé la semaine dernière l’autorisation d’une «mise sur le marché conditionnelle» du remdésivir au sein de l’Union européenne pour les patients gravement malades du nouveau coronavirus.

https://www.letemps.ch/suisse/suisse-autorise-lusage-remdesivir-essais-cliniques

Les pays riches vont imposer le remdésivir dont l’efficacité est au mieux relative et modeste…

Voici deux informations que le journaliste du Temps nous a fournies:

  • « L’antiviral remdésivir, premier médicament à avoir montré une relative efficacité pour traiter le Covid-19, va être autorisé en Suisse pour traiter les patients atteints de cette maladie, hors essais thérapeutiques, a annoncé jeudi l’institut Swissmedic. »
  • le remdésivir fut initialement développé contre la fièvre hémorragique Ebola, cet antiviral est la première thérapie à avoir démontré une certaine efficacité chez les patients hospitalisés pour le Covid-19 dans un essai clinique de taille significative, même si l’effet est considéré comme modeste.
https://www.letemps.ch/suisse/suisse-autorise-lusage-remdesivir-essais-cliniques

Remdésivir , un produit à recycler

Le remdésivir, contrairement à l’hydroxychloroquine qui était encore récemment en vente libre pour quelques euros et qui a rendu service depuis 70 ans, n’a jamais fait réellement ses preuves! Et ceci est un résumé bref et sec de ce que nous pouvons lire dans Wikipédia.

« Le remdésivir a été créé pour l’hépaptite C mais n’a pas fonctionné, puis a été poussé dans le cadre d’Ebola jusqu’à ce qu’en jusqu’en août 2019 les responsables de la santé congolais ont annoncé qu’il était nettement moins efficace que les traitements par anticorps monoclonaux (ICI)… Cette molécule dont les chances de guérison semblent plus ou moins démontrables présente toutefois de potentiels effets secondaires bien réels (ICI)

Voilà donc une molécule que nos amis hautement financiarisés de BigPharma voudraient apparemment recycler et surtout rentabiliser. Le Covid-19 fera l’affaire aussi longtemps que le peuple continuera d’accepter d’être guidé par des responsables sous haute influence. Une ordonnance et hop quelques millions de consommateurs sont rajoutés au bilan et autres plans de bonus de fin d’année. La chose est d’autant plus juteuse que les prix flamboient:

Prix du remdésivir aux Etats-Unis

 Le remdesivir, le médicament expérimental pour le traitement de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), sera vendu pour 390 $ par flacon, selon une lettre ouverte de Daniel O’Day, président-directeur général de Gilead Sciences. Étant donné que la plupart des patients devraient recevoir un traitement de 5 jours avec 6 flacons, cela équivaut à environ 2340 $ par patient.

En outre, la lettre indiquait qu’en raison des remises attendues par les programmes gouvernementaux de soins de santé, le prix pour les compagnies d’assurance privées serait de 520 $ par flacon 1, ce qui donnerait environ 3120 $ pour un patient américain typique.« 

https://www.pharmacytimes.com/news/gilead-sciences-announces-pricing-for-covid-19-treatment-remdesivir

Remdésivir , une molécule au mieux inutile selon une étude chinoise

Au mois d’avril une étude chinoise centrée sur le remdésivir est publiée par The Lancet. Sa 1ère ligne claque d’emblée. Nous lisons: »Aucun médicament antiviral spécifique n’a été prouvé efficace pour le traitement des patients atteints de coronavirus sévère 2019 (COVID-19). » Nous comprenons que le produit ralentit la charge virale mais ne la détruit pas!

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31022-9/fulltext

Les chercheurs ont testé le remdésivir sur 158 personnes alors que 79 patients (groupe de contrôle) ne recevaient pas ledit produit. En revanche, l’ensemble des 2 groupes recevait un cocktail équivalent d’autres produits. La seule différence de traitement est dans l’administration ou pas de remdésivir .

Voici la répartition de la population entre le groupe soigné au produit de Gilead et le groupe de contrôle:

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

Voici le taux d’amélioration clinique cumulée dans la population traitée:

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Les deux groupes traités et non traités évoluent de manière très proche. Et voici une 3ème figure qui révèle des résultats simplement incroyables. La partie A concerne la présence de la charge virale dans les voies respiratoires supérieures et les voies inférieures sont représentées dans B. Nous voyons que dans A la charge virale repart au 27ème jour pour le groupe traité au remdésivir, alors que la charge virale disparaît pour le groupe de contrôle.

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

Nous constatons donc que au mieux le remdésivir ne sert à rien!

Un non-traitement à prix d’or!

Suite à la publication de cette étude par les Chinois (qui ont quelques mois d’avance sur les collègues occidentaux puisque le virus était officiellement présent chez eux bien avant les pays d’Occident) du 29 avril, qui décrédibilise le remdésivir, une autre étude suivra près d’un mois plus tard dans le même journal et sera la cause de ce que nous appelons le lancetgate.

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31180-6/fulltext

Est-ce que les auteurs indélicats auraient exhibé en vitesse une étude pour disqualifier l’hydroxychloroquine? Rappelons qu’à notre connaissance les « experts » en question n’ont fait l’objet d’aucune poursuite et garderait même leur poste, y compris le cosignataire suisse….

https://lilianeheldkhawam.com/2020/06/03/le-lancet-gate-revele-lasservissement-de-la-science-par-une-petite-elite-de-la-haute-finance-lhk/

Un totalitarisme sanitaire menée par la haute finance!

Pour l’instant, les autorités ont préféré ignorer l’historique dont nous faisons état ici  pour opter pour le remdésivir! Passant outre ces études, «Swissmedic, Institut suisse des produits thérapeutiques, a décidé d’autoriser provisoirement la mise sur le marché du remdésivir. Un nombre plus important de patients atteints de Covid-19 pourra ainsi être traité dès à présent», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Swissmedic, l’agence suisse du médicament (Institut indépendant), a publié ceci sur son site: « Les expert-e-s de Swissmedic ont fondé leur évaluation sur les données disponibles relatives à la qualité et au procédé de fabrication, sur des essais de sécurité non cliniques (études précliniques), ainsi que sur des données d’études cliniques et des informations complémentaires sur la sécurité d’emploi du remdésivir provenant de programmes d’usage compassionnel. »

Que signifie programme d’usage compassionnel?

Un médicament prescrit pour un usage compassionnel est d’abord un traitement. Cette prescription ne relève d’aucune expérience, d’aucun essai clinique, mais vise à traiter une personne qui nécessite une nouvelle solution thérapeutique pour mieux maîtriser la maladie.

https://www.eurordis.org/fr/content/qu-est-ce-qu-un-programme-d-usage-compassionnel

Quid du programme d’usage compassionnel en faveur de l’hydroxychloroquine? Pas un mot sur la page en question. Peut-être que cela changera au vu de l’étude de l’établissement Ford, histoire que nous nous rassurions sur la démarche déontologique de l’Institut.

Et le site de poursuivre: « Une vaste étude clinique menée avec le principe actif remdésivir aux États-Unis a mis en évidence un rapport bénéfice/risque positif chez les patients atteints de COVID-19 qui présentent une pneumonie et ont besoin d’un supplément d’oxygène. La durée de la maladie a été réduite chez près d’un tiers des sujets. » Hélas ledit site ne présente pas l’étude de référence…

https://www.swissdocu.ch/fr/news/108-pharmacie/1000-covid-19-swissmedic-erweitert-den-einsatz-von-remdesivir

Evidemment , cette autorisation qui semble assouplir les normes des exigences pour une mise sur le marché des médicaments n’est pas sans nous renvoyer à notre article de début mai où nous nous interrogions sur l’article 4 de l’ordonnance 2 signée en mars 2020 par notre conseil fédéral. Nous y voyions une décharge offerte par les représentants de l’Etat aux fabricants de produits quant aux conséquences potentiellement toxiques de produits sanitaires (médicaments et vaccins) liés au coronavirus potentiellement insuffisamment testés. L’article 4 inclut ces passages qui nous avaient interpellé :

Art. 4l Exceptions à l’autorisation de mise sur le marché de médicaments
1 En attendant la décision de Swissmedic, les médicaments fabriqués avec les substances actives énumérées à l’annexe 5 et destinés à traiter les patients atteints du COVID-19 peuvent être mis sur le marché sans autorisation si une demande d’autorisation correspondante a été déposée. Dans le cadre de l’examen des demandes d’autorisation, Swissmedic peut autoriser des divergences par rapport aux prescriptions de la législation sur les produits thérapeutiques, si une analyse bénéfice-risque a été effectuée pour ces médicaments.
2 Des modifications de l’autorisation d’un médicament autorisé en Suisse contenant une substance active énumérée à l’annexe 4, ch. 1, et destinée à être utilisée en Suisse pour prévenir ou combattre le coronavirus peuvent être mises en oeuvre immédiatement après le dépôt d’une demande correspondante. Swissmedic peut autoriser des divergences par rapport aux prescriptions de la législation sur les produits thérapeutiques, si une analyse bénéfice-risque a été effectuée pour ces modifications.
4 Si une analyse bénéfice-risque a été effectuée, Swissmedic peut, pour les médicaments destinés à prévenir ou à combattre le coronavirus en Suisse, autoriser des divergences par rapport au processus de fabrication approuvé dans le cadre de l’autorisation. Il fixe les critères qui permettent au responsable technique de libérer précocément sur le marché les médicaments destinés à prévenir et à combattre le coronavirus en Suisse.
Art. 4m Exceptions aux dispositions concernant l’importation de médicaments
1 Les pharmaciens assumant la responsabilité pharmaceutique dans une pharmacie d’hôpital peuvent importer des médicaments non autorisés contenant les substances actives énumérées à l’annexe 5 pour traiter des patients atteints du COVID-19. Une entreprise disposant d’une autorisation de commerce de gros ou d’importation peut être chargée d’importer ces médicaments.

Question. Comment le Conseil fédéral avait-il pu anticiper dès la mi-mars la possibilité de devoir introduire des molécules insuffisamment testées? Et pourquoi prend-on de pareils risques au vu de la faible mortalité engendrée par ce virus? Est-ce que les effets secondaires ne pourraient-ils pas devenir plus problématiques que le mal lui-même? Pourquoi ne laisse-t-on pas le soin au médecin d’assumer la responsabilité de choisir, de concert avec son patient, la thérapie qui lui semble la plus adéquate? Finalement, ces questions semblent de loin plus fondamentales que le choix des molécules.

Le malaise face aux autorités sanitaires qui ne cachent pas leur proximité avec la galaxie industrielle pharmaceutique grandit au point de nous interroger sur la nature et le degré de sécurité offerte.

Conflit d’intérêt

Plutôt que de laisser aux médecins la liberté de soigner, les autorités sanitaires qui ne sont que des agences indépendantes fortement connectées aux lobbies de BigPharma, ont pris l’option de confisquer cette liberté, dans une appropriation même par l’Etat de la responsabilité de soigner, à la manière de pratiquer des dictatures.

La bataille acharnée livrée par le tandem industrie-autorités sanitaires contre le protocole « hydroxychloroquine-Azithromycine » étale au grand jour des incohérences qui amènent à des questionnements sur la défaillance potentielle ponctuelle ou structurelle de la sécurité publique.

Malaise, malaise…

En grattant la moindre, nous comprenons très vite que les conflits d’intérêts ont gangréné sévèrement le monde de la science en général et cette crise du Covid en particulier. Récemment une liste des top 13 experts du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique. Très généreuse, celle-ci inclut également les laboratoires Gilead. Or la molécule promue par ce laboratoire est la principale concurrente de l’hydroxychloroquine… (cf le palmarès financier de 13 pointures de la recherche médicale française.

 Exemple

Voici un exemple d’expert interviewé début mai à une heure de grande écoute. Il y dénigre clairement l’hydroxychloroquine. La personne est d’autant plus convaincante qu’il s’agit de M Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux. Cette personne à priori très crédible et compétente  aux yeux de l’auditeur lambda va dénigrer l’hydroxychloroquine en affirmant « qu’aucune des recherches menées sur l’hydroxychloroquine n’aurait prouvé son efficacité contre le coronavirus et en expliquant que : « ça n’a jamais marché et pire que cela aurait aggravé l’état des patients, notamment ceux souffrant du chikungunya et du VIH » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-l-objectivite-par-rapport-au-223954

Aucune raison de ne pas croire le professeur, et ce d’autant plus que le terrien moyen ne comprend pas grand chose au monde des virus! Mais voilà que l’enquêteur cité ci-dessus constate que le Pr Molimart « ne cite aucune référence concernant lesdites études, aucune source : on ne se sait pas de quoi il s’agit, comment ni par qui elles ont été réalisées, ni dans quelle revue scientifique elles ont été validées… » Dans le même article d’Agoravox, l’auteur constate que « dans la déclaration d’intérêts du Professeur Mathieu Molimard, figurent des liens avec les sociétés pharmaceutiques suivantes : ALK, Astrazeneca, Boehringer Ingelheim, Novartis Pharma, GSK, Stallergen, Merk, Pfizer, excusez du peu… : https://www.formedoc.org/FORMeDOC/pdf/Declaration_interets-MM_DPI.pdf

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

Conclusion

Bref, des études de terrain montrent une efficacité démontrable de l’hydroxychloroquine, toutefois dans le respect de conditions rigides. Quant au remdésivir qui va déséquilibrer encore plus les budgets de la santé publique, nous garderons notre scepticisme aussi longtemps que les études n’ont pas démontré leur indépendance par rapport à la grande finance. Pour l’instant, l’étude chinoise n’a pas été concluante au sujet de la molécule de Gilead, qui est génératrice d’effets indésirables non négligeables admis. C’est pourtant la molécule fort coûteuse, et dont les résultats ne sont pas probants qui a été choisie par la communauté internationale sous le poids de l’OMS. Ce choix est-il libre du poids des lobbyistes qui squatent les arcanes de la politique de santé publique? Pour la Suisse, quel rôle a joué le partenariat entre Swissmedic et la fondation Gates?

Gênant… Et quand ce genre d’exemples se multiplie au plus haut niveau des responsables de la santé publique, le malaise s’installe. Et le le lancetgate va venir se greffer à ce désastre déontologique. Les abysses de l’éthique où virus, tricheries et affairisme s’emmêlent les pinceaux sur fond de gros sous.

Le plus dommageable restera l’attitude liberticide d’un Etat qui tend vers le totalitarisme sanitaire (voir obligation de porter des masques hors de l’épidémie), et qui vient s’immiscer dans l’intimité de la relation thérapeutique et s’accapare un rôle qui ne lui appartient pas..

En l’absence de clarification, nous Suisses et Européens, devons exiger la liberté de bénéficier d’un programme de traitement compassionnel pour toute personne qui, de concert avec son médecin et sous la surveillance de celui-ci, souhaite bénéficier du protocole décrit par l’étude de l’Institut Ford. Ce programme doit bénéficier en priorité aux personnes âgées qui ont payé un trop lourd tribut l’hiver dernier.

https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)30534-8/fulltext

« La liberté de traitement devrait être un article explicite de toutes les constitutions et énumérée parmi les Droits de l’Homme imprescriptibles. » (P. Bourcier de Carbon)

LHK

Si Donald Trump annonce se réserver l’entière production du remdesivir pour traiter les malades du Covid-19, que vaut cet antiviral expérimental et comment calculer son prix en période de crise sanitaire ? Le laboratoire Gilead l’a fixé à un peu plus de 2.000 euros pour 5 jours de traitement, susceptible de raccourcir l’hospitalisation des patients gravement atteints, avec cependant une très faible réduction du taux de mortalité constaté. L’Europe va aussi autoriser la mise sur le marché du remdesivir.

Voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique. FranceSoir

N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.

N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).

N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris – Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK

N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris – Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).

N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.

N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil* au papier toilette.

N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.

N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).

N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.

N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.

N°12. François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.

N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.

A partir de douze, ça commence à faire un foyer épidémique !

Revenus versés par BigPharma. A partir de 12 on a un foyer épidémique de conflits d’intérêts? http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique
Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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