La 5G est bien un changement de génération car il donnera accès à des très hauts débits dépassant de 2 niveaux de magnitude la 4G avec des temps de latence très courts et une haute fiabilité permettant la mise en place d’applications de contrôle commande à distance dans de multiples domaines(par exemple téléchirurgie,voitures autonomes, automatisation industrielle)6Avec ces débits potentiels, la 5G vise à répondre à la demande croissante de données avec l’essor des smartphones et objets communicants, connectés en réseau. Ce type de réseau devrait favoriser le cloud computing, l’intégration, l’interopérabilité d’objets communicants et de smartgrids et autres réseaux dits intelligents, dans un environnement domotisé, contribuant à l’essor du concept de « ville intelligente ». Cela
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Commençons par le commencement : à quoi sert réellement la 5G ? Eh bien, comme l’expliquent la documentation officielle de l’Union européenne ou de la Confédération suisse, les domaines d’applications ne se limitent certainement pas à un plus haut débit d’Internet pour les téléphones portables. La 5G permet par exemple :
- le pilotage des voitures autonomes et autres « robots » (comme les drones de livraison) ;
- le pilotage « en temps réel » de « réseaux d’électricité intelligents » avec une surveillance de votre consommation via des compteurs du type Linky ;
- idem pour la gestion et la distribution de l’eau courante ;
- l’analyse en temps réel de « vidéos haute définition » à des fins de « sécurité publique » (reconnaissance faciale, etc.) ;
- la transmission de données médicales (e-médecine, montres connectées, etc.) ;
- et bien d’autres choses encore !
« Qu’attend la Confédération suisse de la 5G ? » Eh bien, par exemple : la conduite autonome, les livraisons (et la surveillance) par drones, la transmission « en temps réel » de « plans d’immeuble, de vidéos et de photos » à des fins de « sécurité publique », le « pilotage à distance » de « robots », etc.
Le gouvernement allemand apporte, pour sa part, quelques précisions quant aux bandes de fréquences utilisées :
Le trafic ferroviaire semble, lui aussi, avoir vocation à être automatisé… (Source : Bundesregierung, juillet 2017)
L’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui reprend les illustrations de la Commission européenne, explique pour sa part plus précisément comment la 5G va faciliter la « surveillance de l’espace public » :
Eh oui, les caméras connectées à la 5G permettent l’identification des passants en plus de la « conduite autonome »… y aurait-il des applications similaires avec les webcams et autres caméras de smartphone ? (Source : École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), 6 décembre 2018).
Les enjeux économiques liés à la 5G sont donc énormes. Nous parlons en effet ici de nouveaux modèles d’affaires qui vont révolutionner par exemple les domaines des transports, de l’énergie, de l’eau (avec un pricing en temps réel en fonction de l’offre et de la demande), ou encore de l’assurance. Sans parler du marketing interactif… Et tout ceci va générer des milliards et des milliards de chiffre d’affaires pour la poignée d’entreprise qui contrôlera ces technologies hyperpuissantes… et hypergourmandes en énergie. (Dans le cas Suisse, on relèvera que ces happy fews sont liées à la Confédération, via le partenariat public-privé SwissCognitive).
On retrouve ici Nestlé, qui compte justement sur la 5G pour créer un marché de l’eau international piloté par l’intelligence artificielle (les prix étant fixés en temps réel en fonction de l’offre et de la demande).
Des intérêts suffisamment importants pour que l’on consente au sacrifice de quelques végétaux…
Comme à Sheffield ou Bruxelles (entre autres), les « tests » de la 5G à Genève ont coïncidé avec des campagnes d’abattage spectaculaires…
En juin dernier, le député travailliste Geraint Davies avait affirmé que « des milliers d’arbres » étaient abattus en Angleterre pour ne pas entraver le bon fonctionnement de la 5G. De fait, le directeur de l’Agence nationale française des fréquences (ANFR) confirme que les arbres et les oiseaux peuvent faire « obstacle » aux ondes millimétriques (à partir de 26GHz), dont Swisscom et le Conseil fédéral prévoient bel et bien le déploiement en Suisse…
Et c’est peut-être pour cela que l’administration fédérale cherche à passer en force sur la 5G – malgré les mises en garde de tant de scientifiques et autres professionnels de la santé…
Pour l’administration suisse, le déploiement de la 5G « ne doit pas être entravé »… même par des considérations d’ordre sanitaire ?
En Suisse, des représentants des milieux scientifiques et médicaux alertent ouvertement sur les risques de la 5G pour la santé. Nous leur en sommes reconnaissant – ainsi qu’aux médias qui leur donnent la parole !
« Le professeur adjoint de l’Université d’Helsinki Dariusz Leszczynsky, qui faisait partie des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [sur la 5G] a expliqué […] que les radiations des téléphones portables pouvaient être considérées comme « cancérogène probable » […] Il est prouvé que l’utilisation de téléphones portables sur une longue durée augmente le risque de développer des gliomes, qui sont une catégorie de tumeur du cerveau. » (la grande chaîne d’information australienne ABC News, en mai 2019)
« Contrairement à ce que les citoyens et les pouvoirs publics imaginent, le rapport tant attendu sur la 5G « Téléphonie mobile et rayonnement », lancé par lʹancienne Conseillère fédérale Doris Leuthard […] ne statuera pas sur les dangers ou non de la téléphonie de 5ème génération ». (Source : Radio télévision suisse, septembre 2019)
Avant tout, relevons que pour l’Office fédéral de l’environnement, la 5G est une technologie qui « ne doit pas être entravée »…
Pourtant, l’administration suisse reconnaît elle-même que les rayonnements électromagnétiques liés aux antennes de communication sont nocifs pour l’homme : « L’effet du rayonnement non-ionisant sur l’homme dépend de son intensité et de sa fréquence. […] Certaines recherches scientifiques mettent en évidence des effets autres que les effets thermiques. », expliquait encore récemment l’Office fédéral de l’environnement. [1]
Et voici ce que celui-ci relève à propos des ondes de haute fréquence – même lorsque leur puissance est faible : « Un faible rayonnement de haute fréquence peut modifier l’activité cérébrale et influencer la circulation sanguine et le métabolisme du cerveau. »
Alors que se passerait-il si ce « rayonnement de haute fréquence » était en plus fort et non pas « faible » ?
Ces risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques sont la raison pour laquelle a été édictée « l’Ordonnance sur les rayonnements non-ionisants (ORNI) », dont le but est de protéger les Suisses contre une exposition exagérément intenses aux rayonnements électromagnétiques – y compris les ondes de la téléphonie mobile.
La société publique de télécommunications Swisscom remarquait ainsi en décembre 2018 que les normes prudentielles actuelles ne permettraient pas de finaliser le déploiement de la 5G – ne serait-ce que pour l’exploitation de la bande de fréquences des 3,5 GHz. Or, il est bel et bien prévu de développer le réseau 5G suisse non seulement entre 3,5 et 3,8 GHz, mais également sur les bandes de fréquences des 26, 32 et 40 GHz…
(Source : Swisscom, 6 décembre 2018)
Indépendamment du fait de savoir si les limites légales de l’ORNI ont depuis lors été franchies, il apparaît clairement qu’avec la 5G, l’exposition des Suisses aux rayonnements électromagnétiques aura vocation à augmenter significativement. D’où l’intérêt de Swisscom pour ces estimations réalisées en Belgique, d’après lesquelles il aurait fallu fixer des « valeurs limites » très supérieures aux normes suisses (6 V/m) pour seulement permettre « un début de déploiement de la 5G à Bruxelles » (14,5 V/m). Il eût par ailleurs été nécessaire de pouvoir « rapidement » revoir ce seuil à la hausse pour le porter « jusqu’à 41,5 V/m« . Et tout ceci après application d’un « facteur correctif » permettant d’abaisser artificiellement les valeurs de rayonnement théoriques des antennes !
« Et pourtant, la 5G fonctionne déjà dans six villes ». L’enchaînement des slides est celui de la présentation originale… (Source : Swisscom, 6 décembre 2018)
On précisera qu’en Suisse, la « valeur limite » de 6 V/m, que le Conseil fédéral voulait revoir à la hausse il y a quelques mois encore, est destinée à protéger les « lieux à utilisation sensible ». Dont notamment : « les logements, les écoles, les jardins d’enfants, les hôpitaux, les postes de travail permanents et les places de jeux pour enfants ».
Et c’est visiblement pour cela que Bruxelles a cessé le déploiement de la 5G en août 2019…
Quant à Swisscom, celle-ci se demande comment faire entrer la 5G dans les clous – pour démontrer que son déploiement respecte les exigences réglementaires de « l’ORNI ». Là aussi, l’emploi de « facteurs correctifs » semble être une piste à suivre…
(Source : Swisscom, 6 décembre 2018)
…une approche d’autant plus nécessaire que, pour l’administration fédérale, la 5G doit « vraiment démarrer » en 2020. Et la bande de 3,5 GHz ne doit être qu’un point de départ !
(Source : Office fédéral de l’environnement, 6 décembre 2018)
En mars 2019, un parlementaire avait interpellé le gouvernement suisse en affirmant qu’à terme, la 5G serait exploitée sur un spectre allant « de 3 à 100 GHz« . Le Conseil fédéral avait alors simplement confirmé « qu’à long terme, une gamme de fréquence plus élevée devrait également être employée dans le cadre de la 5G »…
Bonus spécial « augmentation cérébrale »
Pour le groupement SwissCognitive, qui collabore étroitement avec la Confédération suisse, la 5G devrait offrir des possibilités techniques pour « augmenter son cerveau »… espérons que cette « augmentation » ne se fera pas à coups de gliomes !
(Source : SwissCognitive : 6 décembre 2018).
Par Vincent Held.