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L’esclavage, marque de fabrique de la globalisation. Liliane Held-Khawam

Summary:
Nous alertons sur ce site sur les dangers réels que présente la globalisation. Nous sommes toujours plus interpellés par l’avenir que les promoteurs de cette doctrine réservent à l’humanité. Le retour à l’esclavage guette l’humain tous les jours un peu plus. Tous les jours, la probabilité du retour de cette infamie augmente. Tous les jours, nous nous rendons coupables de complicité par notre silence. Nous avons eu l’occasion d’étaler le scandale des enfants esclaves des sous-traitants des grands groupes globaux qui sont le moteur du nouveau monde que l’on nous prépare. Nous avons eu l’occasion d’alerter sur les femmes vendues comme esclaves sexuelles sur les marchés de Daëch. Nous avons eu l’occasion de parler de la rémunération des migrants à 0.80 euros de l’heure. Nous voyons tous les jours un peu plus l’enthousiasme de certains leaders de droite et de gauche au sujet de la croissance que ces malheureux migrants peuvent offrir. Eh bien parlons de cette croissance. Oui il y a croissance des dettes publiques nationales et locales puisqu’il convient de financer leur présence. Oui il y a croissance de la construction et du bétonnage pour leur offrir un logement.

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L’esclavage, marque de fabrique de la globalisation. Liliane Held-Khawam

Nous alertons sur ce site sur les dangers réels que présente la globalisation. Nous sommes toujours plus interpellés par l’avenir que les promoteurs de cette doctrine réservent à l’humanité.

L’esclavage, marque de fabrique de la globalisation. Liliane Held-Khawam

Le retour à l’esclavage guette l’humain tous les jours un peu plus.

Tous les jours, la probabilité du retour de cette infamie augmente.

Tous les jours, nous nous rendons coupables de complicité par notre silence.

Nous avons eu l’occasion d’étaler le scandale des enfants esclaves des sous-traitants des grands groupes globaux qui sont le moteur du nouveau monde que l’on nous prépare.

Nous avons eu l’occasion d’alerter sur les femmes vendues comme esclaves sexuelles sur les marchés de Daëch.

Nous avons eu l’occasion de parler de la rémunération des migrants à 0.80 euros de l’heure.

Nous voyons tous les jours un peu plus l’enthousiasme de certains leaders de droite et de gauche au sujet de la croissance que ces malheureux migrants peuvent offrir.

Eh bien parlons de cette croissance.

Oui il y a croissance des dettes publiques nationales et locales puisqu’il convient de financer leur présence.

Oui il y a croissance de la construction et du bétonnage pour leur offrir un logement.

Mais il y a surtout et avant tout croissance des marges bénéficiaires des entreprises globales qui vont les exploiter pour peu ou pour rien! Et ceci est juste intolérable!

Après la légalisation de la vente d’enfant et la vente de la fabrication de l’enfant parfait par bricolage génétique, voici la vente sous nos yeux de migrants. Ce genre de business est une ultime marchandisation de l’humain que jusqu’à un passé récent on exploitait sur place et que maintenant on a le culot de faire circuler au même titre que la circulation des biens et des marchandises.

Le but de leur accueil n’est donc en aucun cas philanthropique. Il est bassement mercantile.

Honteusement devrais-je dire.

Je vais vous mettre des photos de ces esclaves. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.

Demain, ça pourrait être vous ou vos enfants.

L’esclavage, marque de fabrique de la globalisation. Liliane Held-Khawam

Au fait, des milliers d’enfants de migrants ont disparu ces derniers temps en Europe. Où sont-ils et qui s’en préoccupe?

Votre zone de confort n’existe déjà plus. C’est une simple illusion maintenue par les souvenirs d’un temps où l’Etat protégeait ses citoyens.

Vous attendez l’effondrement du casino financier? Vous avez sous vos yeux l’effondrement de l’Etat de droit….

Liliane Held-Khawam

En Libye, des migrants vendus sur des « marchés aux esclaves ». Le Monde

Selon l’Organisation internationale pour les migrations, la traite d’êtres humains est une pratique de plus en plus fréquente chez les passeurs.

Un nombre croissant de migrants transitant par la Libye sont vendus sur des « marchés aux esclaves » avant d’être soumis au travail forcé ou à l’exploitation sexuelle, selon un rapport publié mardi 11 avril par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Des migrants originaires d’Afrique de l’Ouest interrogés par l’organisation disent avoir été achetés et revendus dans des garages et des parkings de la ville de Sabha, localité du sud de la Libye par laquelle passent de nombreux candidats à l’exil.

Ils sont vendus entre 200 et 300 dollars (entre 190 et 280 euros) et retenus deux à trois mois en moyenne, a déclaré Othman Belbeisi, qui dirige la mission de l’OIM en Libye. « Les migrants sont vendus sur le marché comme s’ils étaient une matière première, explique-t-il. La traite d’êtres humains est de plus en plus fréquente chez les passeurs, dont les réseaux sont de plus en plus puissants en Libye. »

L’esclavage, marque de fabrique de la globalisation. Liliane Held-Khawam

« Prostitution forcée »

Originaires surtout du Nigeria, du Sénégal et de Gambie, les migrants sont capturés alors qu’ils font route vers le nord de la Libye, d’où ils comptent gagner l’Europe en traversant la Méditerranée. Tout au long de ce périple, ils sont la proie de groupes armés et de réseaux de passeurs qui tentent parfois de leur extorquer de l’argent.

La plupart des migrants sont utilisés comme travailleurs journaliers dans les secteurs de la construction et de l’agriculture. Certains sont rémunérés, mais d’autres sont contraints de travailler sans percevoir de salaire. « En ce qui concerne les femmes, on nous a signalé beaucoup de mauvais traitements, de viols et des cas de prostitution forcée », rapporte Othman Belbeisi.

L’OIM explique s’être entretenue avec un Sénégalais qui dit avoir été retenu dans un logement de Sabha avec 100 autres migrants. Régulièrement battus, ils ont dû contacter leurs familles pour obtenir les fonds exigés par leurs ravisseurs pour les relâcher. Incapables de réunir les rançons, certains migrants auraient été tués ou affamés. Lorsque des migrants mouraient ou étaient libérés, ils étaient immédiatement remplacés par d’autres.

« Des charniers dans le désert »

« Ce que l’on sait, c’est que les migrants qui tombent entre les mains des passeurs sont exposés à la malnutrition, aux abus sexuels, voire au meurtre, affirme Mohammed Abdiker, directeur de l’OIM pour les opérations et situations d’urgence. On nous a parlé de charniers dans le désert. »

La Libye est la principale porte d’entrée vers l’Europe pour les migrants. Ces trois dernières années, 150 000 d’entre eux sont parvenus à traverser la Méditerranée. Depuis le début de l’année, on estime à 26 886 le nombre de migrants arrivés en Italie, soit plus de 7 000 que le nombre enregistré l’année dernière sur la même période. On sait que 600 autres sont morts en mer, mais on ignore le nombre de ceux qui périssent en tentant d’atteindre les côtes libyennes.

Source: http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/12/en-libye-des-migrants-vendus-sur-des-marches-aux-esclaves_5110019_3212.html#oJYH8h4tZcVdDwTP.99

Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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