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Osons le débat sur le Bitcoin. Liliane Held-khawam + Pourquoi le Bitcoin n’est pas une monnaie mais une religion !! Charles Sannat

Summary:
L’article sur la suppression du cash a suscité un certain nombre de commentaires de fans- défenseurs du Bitcoin. Leur présence sur le Net est remarquable. Je viens même de recevoir un commentaire sur ce site qui dit « Tant qu’elle ne cause pas de crypto-monnaie, son discours tient la route ». C’est donc amusée que je me suis lancée à la découverte de ce nouveau monde. Des professionnels de la technologie m’ont soutenue dans ma compréhension et mes recherches. Leur avis a été la pierre angulaire de ce papier. Globalement, leur point de vue et commentaires étaient très sévères envers cette monnaie voire son avenir, et ce même si le modèle de  base open source continue de les fasciner. Mais sur le plan pratique, j’ai retenu une chose de taille pour nous potentiels utilisateurs. Le système a profité à un certain nombre et que les nouveaux arrivants auront du mal à s’y faire une place. Qu’est-ce que le Bitcoin? Le Bitcoin vient de la juxtaposition de deux mots Bit et coin. Le premier se réfère à l’unité de mesure binaire (0/1) de base de l’information en informatique et l’autre veut dire pièce de monnaie en anglais. Et voilà donc la pièce de monnaie digitalisée. Le Bitcoin est une monnaie dite cryptographique. Logique du Système Le Bitcoin s’appuie sur un système de paiement peer to peer ou pair à pair (P2P).

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Osons le débat sur le Bitcoin. Liliane Held-khawam + Pourquoi le Bitcoin n’est pas une monnaie mais une religion !! Charles Sannat

L’article sur la suppression du cash a suscité un certain nombre de commentaires de fans- défenseurs du Bitcoin. Leur présence sur le Net est remarquable.

Je viens même de recevoir un commentaire sur ce site qui dit « Tant qu’elle ne cause pas de crypto-monnaie, son discours tient la route ». C’est donc amusée que je me suis lancée à la découverte de ce nouveau monde.

Des professionnels de la technologie m’ont soutenue dans ma compréhension et mes recherches. Leur avis a été la pierre angulaire de ce papier.

Globalement, leur point de vue et commentaires étaient très sévères envers cette monnaie voire son avenir, et ce même si le modèle de  base open source continue de les fasciner.

Mais sur le plan pratique, j’ai retenu une chose de taille pour nous potentiels utilisateurs. Le système a profité à un certain nombre et que les nouveaux arrivants auront du mal à s’y faire une place.

Qu’est-ce que le Bitcoin?

Le Bitcoin vient de la juxtaposition de deux mots Bit et coin. Le premier se réfère à l’unité de mesure binaire (0/1) de base de l’information en informatique et l’autre veut dire pièce de monnaie en anglais. Et voilà donc la pièce de monnaie digitalisée.

Le Bitcoin est une monnaie dite cryptographique.

Logique du Système

Le Bitcoin s’appuie sur un système de paiement peer to peer ou pair à pair (P2P). Le réseau est basé sur une approche où le client est aussi « serveur ». On parle dans le jargon informatique de « noeud ». L’ensemble de ces noeuds est enregistré dans un registre public, supposé infalsifiable appelé Blockchain.

Ce réseau peut être centralisé …

Osons le débat sur le Bitcoin. Liliane Held-khawam + Pourquoi le Bitcoin n’est pas une monnaie mais une religion !! Charles Sannat

… ou décentralisé:

Osons le débat sur le Bitcoin. Liliane Held-khawam + Pourquoi le Bitcoin n’est pas une monnaie mais une religion !! Charles Sannat

Le Bitcoin relève du 2ème modèle, soit le réseau pair à pair totalement décentralisé sans autorité centrale.

Adieu donc les banques centrales et autres chambres privées de Clearing interbancaire dont la partialité envers les grandes banques dites too big to fail est à l’heure actuelle des plus problématiques. Mais de manière plus générale, Adieu à toute Autorité monétaire…

Cet aspect-là du Bitcoin qui pourrait nous libérer du cartel des banques centrales et commerciales est à saluer. Mais cela signifie-t-il pour autant que le Bitcoin est LA solution?

Rien n’est moins sûr.

Comment acquérir des Bitcoins?

  • Le Bitcoin peut être acheté comme n’importe quel produit sur le marché boursier en échange de devises. Ci-dessous le Bitstamp ou ici

Osons le débat sur le Bitcoin. Liliane Held-khawam + Pourquoi le Bitcoin n’est pas une monnaie mais une religion !! Charles Sannat

On voit sur le graphique que ceux qui ont acheté au début de l’expérience Bitcoin ont pu faire de superbes bénéfices à fin 2013. Le Bitcoin est passé en très peu de temps de quelques dizaines de dollars à près de 1’200. En revanche, ceux qui ont acheté à ce moment devront attendre avant de retrouver leur mise …ou pas. La volatilité semble importante!

  • Mais il existe une autre façon de se procurer des Bitcoins. C’est le Bitcoin mining. Le minage de bitcoins

Le système est prévu avec deux spécificités:

  1. un nombre fini de 21 millions d’unités (Bitcoins)
  2. la production du Bitcoin est basée sur la puissance de calcul du matériel informatique des personnes -mineurs producteurs- qui constituent le réseau. C’est le Bitcoin mining ou le minage de Bitcoins.

« Les gains du Bitcoin mining sont proportionnels à la capacité (puissance de calcul LHK)de votre matériel à résoudre un grand nombre de calculs mathématiques. Ces calculs font fonctionner le réseau, qui vous récompense en retour pour vos services. Pour être rentable, le Bitcoin mining doit vous rapporter des profits malgré les dépenses en matériel et en électricité. Ce qui peut s’avérer difficile. » (Source)

On estime actuellement que les 2/3 des 21 millions d’unités ont été produites. Selon certaines prévisions, le plafond ne serait atteint qu’en 2034. Pourquoi donc? Tout simplement, il semblerait que la difficulté pour arriver à produire des bitcoins est de l’ordre de l’exponentielle.  La puissance des ordinateurs doit être augmentée de manière toujours plus drastique!

Ceci pose donc le problème des moyens technologiques et financiers pour être partenaire productif de cette monnaie.

Une concentration inévitable de la production?

Martin Genesse nous assurait il y a quelques temps ceci:

« La production devient donc concentré sur le marché et les plus gros producteurs peuvent se permettent d’investir davantage sans craindre le niveau de difficulté. La production accrue chez les gros producteurs risquent donc de maintenir l’augmentation du niveau de difficulté au taux actuel et de transformer le marché en oligopole. Il ne serait également pas surprenant que ces producteurs gardent les bitcoins en réserve afin de réduire l’Offre sur le marché et de laisser la devise s’évaluer.
Si c’est le cas, il pourrait décider de liquider le tout dans plusieurs années afin d’encaisser de larges marges de profits entraînant ainsi une dévaluation soudaine de la monnaie. Ça leur donnerait donc un pouvoir considérable sur le marché. »

Par conséquent, un des atouts de la décentralisation et de la déconcentration de la production de la crypto-monnaie s’effondre. Le système serait voué à retrouver une forme centralisée entre les mains d’un groupe restreint de privés doté de puissance technologique.

Ca vous rappelle quelque chose?

Critiques d’un Insider: Mike Hearn

Des critiques ont fusé ces dernières années de toute part. Mais elles ont été passablement couvertes par un puissant Marketing savamment distillé des tenants des Bitcoins.

Les critiques relèvent aussi bien de la dimension technique que éthique.

Nous avons trouvé les critiques très documentées de Mike Hearn, un Insider reconnu par la presse anglosaxonne . Voici un extrait:

« Pourquoi le Bitcoin a échoué ? Il a échoué parce que la communauté a échoué. Ce qui était censé être une nouvelle forme décentralisée d’argent qui manquait aux «institutions d’importance systémique» et quelque chose « too big to fail» est devenu encore pire: un système complètement contrôlé par une poignée de personnes. Pire encore, le réseau est au bord de l’effondrement technique. Les mécanismes qui auraient dû prévenir et  empêcher ce résultat sont défaillants, et par conséquent il n’y a plus beaucoup de raisons de penser que le Bitcoin peut effectivement être mieux que le système financier existant. »

Voici quelques-unes de ses  critiques qui peuvent intéresser de potentiels utilisateurs:

  • Impossible de déplacer votre argent existant
  • Des frais imprévisibles qui croissent vite (tiens ça me rappelle les pénalités imprévisibles sur le prix du MWH de l’électricité. LHK)
  • La possibilité que des acheteurs reprennent leurs paiements juste après avoir quitté les commerces grâce à un simple bouton (Si vous ne connaissiez pas cette option , c’est parce que Bitcoin vient juste de l’autoriser)
  • Le système souffre d’importants Backlogs (1) et de flaky payments
  • … contrôlé par la Chine
  • … et dans lequel les compagnies et les gens qui le construisent sont en guerre.

Gouffre énergétique:

Et voici une dernière critique de taille. La production de Bitcoins est comme nous l’avons vu basée sur la puissance des ordinateurs. Or, ces machines sont hautement -et toujours plus- gourmandes en électricité!

Un article ose même aller jusqu’à comparer la consommation d’électricité en 2020 du Bitcoin à celle du Danemark! Pas mal tout de même!

En conclusion, nous pouvons dire que le Bitcoin est en somme un produit porteur d’espoir pour certains qui sont dégoûtés du système financier actuel que l’on peut qualifier de mafieux… Mais il n’en demeure pas moins un produit dont l’avenir ne semble pas si évident….

Ceci dit, l’habituel conseil pour tout investissement reste de mise. Rien n’empêche d’investir dans le Bitcoin – plutôt acheté que produit!- ce que l’on est prêt à perdre… Une chance sur deux pour tout  perdre ou pour sortir le jackpot…

Liliane Held-Khawam

(1) Définition d’un Backlog

Un « backlog » est une liste de fonctionnalités ou de tâches, jugées nécessaires et suffisantes pour la réalisation satisfaisante du projet:

  • si une tâche contenue dans le backlog ne contribue pas aux objectifs du projet, il faut l’en retirer;
  • a contrario, dès qu’on a connaissance d’une tâche qu’on pense nécessaire pour le projet, on doit l’inclure dans le backlog

Ces propriétés s’apprécient relativement à l’état des connaissances de l’équipe à un instant donné: l’élaboration du backlog peut se poursuivre tout au long du projet.

UPDATE

Nouveau coup dur pour le Bitcoin. Selon l’agence de presse Interfax, la Russie veut punir d’amendes et de peines de prison les utilisateurs de la fameuse monnaie numérique.

http://www.mag-securs.com/news/articletype/articleview/articleid/34792/bitcoin-les-utilisateurs-russes-risquent-gros-desormais.aspx

Annexe: Point de vue  de Charles Sannat  vu sur 24hgold.com au sujet du Bitcoin.

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je reçois à chaque fois que je parle de ce sujet une bordée d’invectives des défenseurs du Bitcoin qui m’accuse d’être au choix et rayez la mention inutile, « un vieux », un « crétin », un « abruti qui ne comprend rien » ou plus sobrement  » de ne pas me pencher sur la pureté technique du truc comme il faudrait que je penchasse »…

D’ou ma première remarque adressée avec bienveillance en « mode humour » à tous les apôtres du Bitcoin, l’attitude de ses fidèles me font dire qu’il s’agit plus d’une religion que d’une monnaie.

Ho, certes, le Bitcoin est rassemblement plus une « idéologie » qu’une « religion », mais j’invite celles et ceux qui s’y penchent justement avec une grande précision à réfléchir à ce premier point. Placement et monnaie font-ils bon ménage avec « idéologie » et « religion ».

Non, rarement évidemment pour la simple et bonne raison que toutes les idéologies corrompent l’esprit et empêchent de voir les choses avec objectivité. Quant aux religions sans conscience et sans intelligence, c’est rapidement la même chose.

Bref, dans tous les cas, il faut réfléchir et penser et tout ce qui par nature veut empêcher de penser ou de critiquer doit poser de grandes questions.

Quels sont les attributs d’une monnaie?

Alors reprenons pour nos défenseurs du Bitcoin, des monnaies électroniques, de toutes les monnaies alternatives et autres gentillettes expériences monétaires, qu’est-ce qu’une monnaie? Je parle d’une vraie, par du dernier micro-truc (aussi mignon soit-il) local altermondialiste fort sympathique utilisée dans 3 communes du Larzac par 25 zadistes.

Une monnaie c’est:

1/ Un instrument d’échange… Cela veut dire ce que ça veut dire, à savoir que cette monnaie est acceptée par tous, en tout temps, contre n’importe quel produit, cela implique donc une confiance totale de la totalité des agents économiques y compris internationaux, sinon aucun petit chinois n’accepterait de faire partir ses containers par bateaux pour alimenter nos hypers et autres supermarchés.

2/ Un instrument comptable… Oui la comptabilité c’est un truc qui sert à… compter ! Et à faire les comptes. Jusqu’à présent, les bilans, les liasses fiscales et tous autres papiers et documents officiels sont libellés dans une devise officielle, en l’espèce l’euro chez nous ou le dollar pour les Américains. C’est peut-être stupide, ringard, totalement dépassé mais pour le moment, on ne fait pas sa compta en Bitcoin…

3/ Un instrument de stockage de valeur… Eh oui, une monnaie sert aussi à stocker de la valeur. Enfin, une bonne monnaie et en théorie (pays imaginaire où tout se passerait bien). Parce qu’en pratique, c’est un peu différent évidemment. Mais une bonne monnaie vous permet d’épargner aujourd’hui vos gains actuels en vue d’une consommation future de votre création de richesse passée.

Une véritable monnaie doit répondre à ces trois attributs, qu’il en plaise ou déplaise à nos tenants du Bitcoin dont, par ailleurs, j’admets bien volontiers la prouesse technique le rendant in »BITtable » pour la dame Michu du coin.

Je ne vous dis pas qu’un jour le Bitcoin ne sera pas simple mais il est aujourd’hui l’apanage de quelques « geeks » à la pointe du progrès de l’univers certes, tous ceux qui sont intelligents ont compris sa beauté et sa nécessité, tous les autres – et l’immense masse de laquelle je fais partie est faite d’abrutis – n’y comprenant rien, en incapacité totale d’aller « miner » ces machins pour les mettre « dans des clefs USB sécurisées » à l’intérieur de logiciels de cryptages ultrasécurisés à l’aide de clefs confidentielles ultra-top secrètes…

Hé, ho, les amoureux du Bitcoin (mode humour hein), on dit qu’une monnaie c’est un instrument d’échange de masse, or le Bitcoin est pour le moment trop compliqué pour en être un, ce qui implique qu’il sera supplanté par une autre technologie du type « Blockchain » et monnaie numérique et digitale mise en place par les banques sous le contrôle des gouvernements qui sauront les faire accepter et les rendre simple. Les cimetières de la technologie sont plein de super techniques qui n’ont jamais réussi à s’imposer. C’est même le B.A.-BA, c’est rarement le mieux et le meilleur qui gagne (ce qui est valable pour nos chefs d’ailleurs).

Le Bitcoin instrument de stockage de valeur c’est sans doute le plus mauvais raisonnement. D’abord, on vit en euros, en dollars et non en or…, en argent métal et encore moins en Bitcoin. Cela veut dire qu’il y a échange et donc conversion à un taux de change, ce qui implique des fluctuations encore plus violentes sur le Bitcoin que sur l’or par exemple.

Mais même sans parler de ce sujet de la « valeur » du Bitcoin, cette monnaie, aussi géniale soit-elle, a en réalité tous les défauts qui soient.

Non les « zamoureux » de la techno, ne me guillotinez pas tout de suite et laissez moi finir le raisonnement au moins, que l’on puisse débattre avec intelligence et faire valoir nos arguments respectifs.

Pourquoi tous les défauts ?

Parce que c’est une monnaie digitale : je peux perdre mon PC ou la clef USB ultramachin-chouette et zou… ruiné, comme si finalement j’avais eu des espèces en main. Bref, la dématérialisation conduit à une « rematérisalisation » qui me fait courir les mêmes risques qu’avec une liasse de billets classique. Pour ceux qui laissent le tout dans le « claoudeu » (le réseau immatériel), eh bien les risques existent tout pareil, sans même vous parler des pirates. Bref, le Bitcoin est compliqué d’utilisation, ce qui le rend impropre à devenir un instrument d’échange de masse, il implique un support physique pouvant être perdu ou corrompu car une clef USB ça se perd, ça se casse, ça brûle ou ça se vole.

Enfin, il n’a aucune reconnaissance légale et il est peu probable encore une fois qu’il puisse avoir cours légal dans la mesure où jamais ceux qui exercent ce privilège exorbitant d’émettre la monnaie se laisseront déposséder de leur pouvoir.

Pourtant, le Bitcoin, ou l’idée plus générale de la monnaie libre, est une partie de la solution !!

Là où je rejoins en revanche les fidèles du Bitcoin, c’est dans l’idée de monnaie « libre » émise par aucun État, aucun pays, aucun pouvoir. Une monnaie totalement neutre et apolitique.

C’est bien sûr exactement la définition d’un actif qui s’appelle l’or et qui n’est pas si différent du Bitcoin.

D’ailleurs le Bit-or, qui serait une monnaie numérique et digitale totalement neutre sécurisée et émise uniquement avec la contrepartie en or, serait une bien meilleure alternative au Bitcoin 100 % numérique dont la valeur repose uniquement sur du vent et la croyance de ses apôtres et accessoirement sur sa « rareté ».

L’or, lui aussi, est rare, en quantité limité, accepté partout dans le monde, et aussi une monnaie depuis plus de 6 000 ans, ce qui donne un historique évident et un léger recul impossible sur les monnaies numériques.
Mais encore une fois, pour prétendre être une monnaie, c’est un ensemble d’attributs et de qualités, et la rareté est certes un élément important de « valeur » mais elle ne peut en aucun cas à elle seule faire une monnaie.

Alors que ceux qui veulent s’amuser et expérimenter le « Bitcoin » le fassent sans hésiter : je ne suis pas « contre » le Bitcoin. Je vous dis simplement qu’économiquement, le Bitcoin a des limites telles qu’il ne représente à l’heure actuelle (cela peut changer) aucun danger pour nos autorités monétaires. Il ne faut donc pas confondre amusement et divertissement, avec placement financier et gestion patrimoniale.

Enfin, ceux qui pensent que je « déteste » le Bitcoin parce que « j’aime » l’or se trompent. En soi, je n’aime pas l’or, je n’aime personne (là encore mode humour), et d’ailleurs je ne déteste personne non plus.

Je me contente d’énoncer des faits économiques qui me semblent évidents et de faire des raisonnements comme qu’est-ce qu’une monnaie, et le Bitcoin rentre-t-il dans la définition.

Vous remarquerez d’ailleurs que l’or n’est pas, en tout cas n’est plus un instrument d’échange depuis plusieurs décennies dans notre pays, mais qu’il l’a été durant des millénaires, et qu’il l’est toujours dans d’autres pays. Bref, je pense qu’après mûre réflexion, l’or dispose de bien plus d’avantages que le Bitcoin dans une optique de protection patrimoniale et dire cela ne retire rien à l’intérêt de la chose ni à la beauté technique du bidule, et encore moins à l’extase que certains peuvent éprouver devant autant de génie informatique.

Enfin, vous remarquerez cette photo qui illustre cet article où les Bitcoins virtuels… ont été matérialisés pour rendre leur existence palpable…. Leur couleur dorée est aussi, à mon sens, tout un aveu !!

En attendant, mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !

Charles Sannat

Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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