Mars 2015. Le journal Le Temps relaie Thomas Jordan, président de la Banque nationale suisse. Il y dit ceci sous forme de mise en garde: « Les tentatives visant à contourner le taux d’intérêt négatif, au moyen de dérogations ou de retraits de numéraire, ne servent pas l’intérêt général de la Suisse dans le contexte actuel, car elles vont à l’encontre des intentions de la politique monétaire ». Le comble de cette intervention est atteint quand M Jordan rend le peuple suisse responsable d’une mise en danger de l’économie suisse! M Jordan ose transférer dans cet article les conséquences de SA politique monétaire vers des tiers silencieux, car pour la grande majorité ignorants des dessous de ce qui deviendra tôt ou tard dramatique pour la Suisse et les Suisses. La pose de taux d’intérêts négatifs est la conséquence de l’échec patent de la BNS. Le monde de la finance anglo-saxone n’hésite pas à la railler en la qualifiant de gigantesque hedge-fund. Rappelons ici quelques évidences sur la politique de la BNS: Le titre de la BNS a été suspendue de cotation le 6 mars 2016 pour la première fois de son histoire! C’est un échec patent du management! Les investissements stratégiques de la BNS sont critiquables et critiqués tant sur le plan financier que celui du risque ou de l’éthique. La stratégie menée par la BNS est hautement déflationniste et récessionniste.
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Mars 2015. Le journal Le Temps relaie Thomas Jordan, président de la Banque nationale suisse. Il y dit ceci sous forme de mise en garde:
« Les tentatives visant à contourner le taux d’intérêt négatif, au moyen de dérogations ou de retraits de numéraire, ne servent pas l’intérêt général de la Suisse dans le contexte actuel, car elles vont à l’encontre des intentions de la politique monétaire ».
Le comble de cette intervention est atteint quand M Jordan rend le peuple suisse responsable d’une mise en danger de l’économie suisse!
M Jordan ose transférer dans cet article les conséquences de SA politique monétaire vers des tiers silencieux, car pour la grande majorité ignorants des dessous de ce qui deviendra tôt ou tard dramatique pour la Suisse et les Suisses.
La pose de taux d’intérêts négatifs est la conséquence de l’échec patent de la BNS. Le monde de la finance anglo-saxone n’hésite pas à la railler en la qualifiant de gigantesque hedge-fund. Rappelons ici quelques évidences sur la politique de la BNS:
- Le titre de la BNS a été suspendue de cotation le 6 mars 2016 pour la première fois de son histoire! C’est un échec patent du management!
- Les investissements stratégiques de la BNS sont critiquables et critiqués tant sur le plan financier que celui du risque ou de l’éthique.
- La stratégie menée par la BNS est hautement déflationniste et récessionniste. Elle assèche massivement les liquidités des banques au détriment de l’économie réelle.
- M Jordan n’aborde JAMAIS la problématique de la déflation sévère et durable qui s’est installée en Suisse. La conséquence logique est qu’il ne la traite pas!
- Si on enlevait l’arrivée massive d’étrangers (1 million ces dernières années) et l’augmentation de la demande intérieure qu’ils génèrent ainsi que le bétonnage intensif de la Suisse initié principalement par la finance internationale, la Suisse serait en récession depuis belle lurette.
- Les chiffres du chômage excluent une bonne tranche de la population sans emplois, à savoir ceux qui ont eu des fonctions dirigeantes ainsi que ceux qui arrivent en fin de droit.
- Les taux d’intérêts négatifs instauré par la BNS servent exclusivement à plâtrer un minimum les trous béants laissés par l’échec de sa gestion comptable. Ils servent à financer le cash-flow que le marché n’acceptera jamais de financer par endettement.
- Ces mêmes taux négatifs enrichissent toujours plus les grandes banques.
- Les taux d’intérêts négatifs est une confiscation déguisée des dépôts bancaires. (cf notre dossier sur la Confiscation bancaire)
Et voilà que M Jordan, patron d’une banque qui finira dans le mur veut continuer de se servir en toute tranquillité dans l’épargne et les retraites des citoyens. Pire, son argumentaire vise à le dédouaner.
Mais ce n’est pas tout. Supprimer le cash revient à supprimer l’expression « battre monnaie », la seule qui soit prévue par la Constitution! La monnaie scripturale bancaire est anticonstitutionelle. Et pour cause!
Dans le genre NO Limit, la tentation de la suppression du cash est donc énorme pour les tenants du casino financier mondial dont le directoire de la BNS est un digne représentant.
Le cash correspond à la monnaie centrale. La vraie! Celle qui appartient aux citoyens. Celle qui devrait offrir une mesure juste de la valeur d’un bien ou d’un service.
La monnaie centrale définit l’indépendance d’un Etat ou pas! La suppression de sa composante physique essentielle donnerait TOUT le pouvoir de la création et de la gestion monétaire à des privés pas forcément banquiers. C’est d’autant plus vrai quand le paiement est effectué par les smartphones et autre Paypal.
La suppression du cash, et avec elle la monnaie centrale, est la dernière étape avant la suppression du principe de l’État en tant que représentant d’un peuple. Les banquiers pourraient devenir LE rouage qui vous relie aux nouvelles entités dirigeantes privées transnationales.
Avec un banquier investi d’un pouvoir absolu sur les dépôts, frais et taxes n’auront plus aucune limite. Actuellement Postfinance entité pourtant détenue à 100% par la Confédération mais dirigée par un citoyen allemand haut dirigeant de UBS vous ponctionne 5.- par mois et par compte si vous ne détenez pas 7’500.- sur votre compte!
La loi too big to fail qui garantit à l’infini les engagements plus ou moins véreux des grands banquiers deviendrait un dû régalien!!! Ces banquiers pourraient se servir en direct en toute légalité et en toute illégitimité!
Accepter la suppression de l’argent liquide reviendrait à finaliser l’instauration d’une dictature menée par les financiers du casino mondial. Les valeurs déjà bien connues de ce Système sont l’usure, le racket et l’unilatéralité des exigences contractuelles.
Accepter la suppression de l’argent liquide reviendrait aussi à admettre la fin de la propriété privée puisque vous travailleriez avec un argent qui ne serait jamais vraiment à vous. Votre banquier serait toujours maître de vous autoriser ou pas à en disposer. Souvenons-nous de la réaction de Paypal lors des votations sur l’or suisse où la collecte de fonds avait été suspendue brusquement.
Accepter la suppression du cash revient à autoriser votre banquier à être au courant de vos moindres faits et gestes où que vous soyez dans le monde. C’est lui donner un contrôle absolu sur votre vie privée. Votre traçabilité deviendrait totale.
Accepter la suppression du cash pourrait faire de vous beaucoup plus facilement un centre de profits et de coûts géré par le banquier avec un système de classement du genre de celui des agences de notation (ex:Standard & Poors). Que feraient ces nouveaux Maîtres des pauvres gens considérés comme inutiles et facteurs de coûts? A l’heure où l’hôpital offre le suicide assisté alors qu’il est censé protégé et sauvé du suicide, il y a de quoi réfléchir. Et vite!
Il faut donc résister clairement et nettement contre toute tentation de suppression du cash en utilisant par exemple au maximum l’argent liquide tout en bannissant les caisses automatisées des supermarchés.
Vous ne pouvez pas laisser ce pouvoir à quelques individus qui ont brillé dans les faits divers d’ampleur jamais égalée.
Le peuple a un pouvoir énorme mais ne le sait pas! Il faut qu’il soit informé et qu’il se réveille!
Liliane Held-Khawam
Sélection d’articles:
Sur le site:
Ci-dessous:
La rébellion contre la BCE a commencé. Charles Sannat
C’est un article d’Audrey Duperron de L’Express revenant sur une révélation du quotidien allemand Der Spiegel qui “rapporte que la Bayerische Sparkassenverband (l’Association des banques bavaroises) vient de demander à ses membres de stocker des espèces dans leurs coffres. Der Spiegel tiendrait cette information d’un rapport du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).”
“Cette demande fait suite à l’introduction de taux d’intérêt négatifs par la Banque centrale européenne. Désormais, lorsque les banques confient des dépôts à cette dernière, elles sont tenues de payer des intérêts, en vertu de ces taux d’intérêt négatifs. Avec cette politique, la BCE cherche à stimuler l’octroi de prêts, et donc, à relancer l’activité économique.”
“La Bayerische Sparkassenverband semble vouloir entamer une “révolution” contre la BCE, écrit le blog Zero Hedge. Elle recommande à ses membres de stocker l’argent physique dans leurs coffres plutôt que de le transférer à la BCE, et de lui payer un intérêt de 0,3 % pour sa conservation.”
Le problème est évident : il n’y a pas assez de billets en circulation !!
C’est avec ce genre d’information que vous pouvez comprendre que l’absence de monnaie papier, fiduciaire, même si vous n’avez rien à vous reprocher, même si vous n’êtes ni un terroriste, ni un évadé fiscal, encore moins un travailleur au noir, est une prison pour tous qui met chacune et chacun de nous à la merci de décisions économiques et politiques pouvant nous ruiner d’un simple trait de plume.
Car que veulent faire les banques allemandes pour échapper aux taux négatifs et donc à la nécessité de les imposer ensuite à leur propre clients ? Convertir ces excédents en cash, en billets qui à défaut de rapporter quelque chose, au moins ne coûteront rien ou presque à personne.
Hélas, la masse monétaire sous forme de pièces et billets est parfaitement négligeable désormais. Il faudrait donc que la BCE imprime des quantités phénoménales de billets au moment même où elle souhaite supprimer le billet de 500 euros, dont le succès en Allemagne ne se dément pas alors qu’en France il est presque refusé partout !!
Retenez donc aussi que les taux d’intérêt négatifs arrivent. Que ferez-vous ?
Charles SANNAT
MERCI BUBA, MERCI BUBA, C’EST VRAIMENT LE MEILLEUR REMPART CONTRE DRAGHI. Bruno Bertez
La Bundesbank allemande ne veut pas abandonner le billet de 500 euros… Alors qu’en Allemagne, les consommateurs restent très attachés aux paiements en liquide, la banque fédérale a pris jeudi sa défense, contre les arguments de la BCE.
La Banque centrale européenne a en effet déclaré le mois dernier envisager l’abandon du billet de 500 euros, en expliquant que sa valeur faciale, l’une des plus élevées au monde, permettait aux criminels de transporter facilement des montants importants.
Pour le patron de la BCE, Mario Draghi, il serait même « de plus en plus perçu comme un outil pour des activités illégales », alors que les citoyens l’utilisent très peu…
C’est la crise, la volonté de faire payer les classes moyennes qui inspirent toutes mesures mesures scélérates comme les taux négatifs, la suppression de la rémunération de l’épargne, la menace des taux négatifs et les nouvelles lois qui rendent les déposants responsables des pertes des banques. Il faut prendre, prélever, contrôler et culpabiliser, criminaliser ceux qui s’opposent encore à ces prédations.
Les espèces sont l’avant dernier bastion de la liberté, juste avant l’or.
MISE AU POINT DE LA BUBA ,
« J’ai des doutes sur le fait que des terroristes ou d’autres criminels pourraient être empêchés de commettre des actes illégaux en plafonnant l’argent liquide ou en supprimant les dénominations les plus élevées », a déclaré Carl-Ludwig Thiele, membre du directoire de la banque centrale allemande, lors d’une conférence organisée par la London School of Economics. « Il faut aussi se poser la question des idées sur lesquelles s’appuient ce genre de propositions : les citoyens ne doivent pas faire l’objet d’une suspicion permanente », selon lui.
GROSSES COUPURES
Le billet de 500 euros affiche une valeur faciale plus de cinq fois supérieure à celle de la plus haute dénomination des billets américains, celui de 100 dollars. Mais les Allemands sont historiquement habitués à utiliser de grosse coupures, puisque la première économie d’Europe disposait, avant le passage à l’euro, d’un billet de 1.000 deutschemarks…