Le plus grand danger auquel fait face l’humanité est le marché mondial dominé par la bourse Un marché est un lieu où l’offre rencontre la demande? Oui. La bourse aussi? Oui. En théorie… Le marché du 21ème siècle n’a plus rien à voir avec l’économie réelle. Le prix fixé est une décision prise dans des salles de conférence d’une planète cartellisée. La Bourse du 21ème siècle est tout aussi manipulée. Les scandales sont récurrents, les amendes salées restent des cacahuètes à côté des enjeux réels. Mais la fusion des marchés avec la bourse est en train de mettre à sac la planète. La résultante a créé le Système-Roi de la terre. Tour à tour faiseur de prince ou bourreaux, le Système canalise des investissements colossaux quand il veut vers l’entreprise ou la région du monde qu’il choisit. De la même manière, il assèche les capitaux à sa guise laissant une désolation économique sans le moindre état d’âme. Ce système veut faire plier les Etats du monde entier pour s’arroger une souveraineté mondiale. Cumuler le pouvoir politique, financier, économique lui donnera automatiquement le pouvoir social et sociétal. Le droit de servage et d’esclavage est au bout de la stratégie et des outils technologiques. Bref, le marché ultralibéral n’existe pas! C’est une invention médiatique qui permet de canaliser a colère des peuples vers un concept inconnu et faux.
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Un marché est un lieu où l’offre rencontre la demande? Oui. La bourse aussi? Oui. En théorie…
Le marché du 21ème siècle n’a plus rien à voir avec l’économie réelle. Le prix fixé est une décision prise dans des salles de conférence d’une planète cartellisée.
La Bourse du 21ème siècle est tout aussi manipulée. Les scandales sont récurrents, les amendes salées restent des cacahuètes à côté des enjeux réels.
Mais la fusion des marchés avec la bourse est en train de mettre à sac la planète. La résultante a créé le Système-Roi de la terre. Tour à tour faiseur de prince ou bourreaux, le Système canalise des investissements colossaux quand il veut vers l’entreprise ou la région du monde qu’il choisit. De la même manière, il assèche les capitaux à sa guise laissant une désolation économique sans le moindre état d’âme.
Ce système veut faire plier les Etats du monde entier pour s’arroger une souveraineté mondiale. Cumuler le pouvoir politique, financier, économique lui donnera automatiquement le pouvoir social et sociétal. Le droit de servage et d’esclavage est au bout de la stratégie et des outils technologiques.
Bref, le marché ultralibéral n’existe pas! C’est une invention médiatique qui permet de canaliser a colère des peuples vers un concept inconnu et faux. Accuser l’ultralibéralisme revient à ne pas nommer de coupable humain. Parler de pillage voulu, planifié et organisé permet de reconnaître une responsabilité humaine dans la construction du Système.
Nous avons tous les jours des évidences que le Système est subventionné par l’épargne, les dépôts, les impôts ou les dettes publiques des Etats. Il n’est libéral que pour fixer les prix, les pertes, les exonérations d’impôts, faire financer les investissements et la privatisation des bénéfices. C’est clair. C’est net. Tout le monde le voit, sauf les gouvernants et les banquiers centraux.
Voici coup sur coup deux exemples parmi tan d’autres d’interventionnisme de l’Etat public- ou de ses banquiers centraux- qui défend avec l’argent du contribuable des prix fixés et imposés hors de toute réalité.
Exemple 1: Variation abrupte du prix du pétrole.
Le prix du pétrole est stratégique pour un certain nombre de pays dont la richesse est fortement tributaire de cette valeur.
Exemple. Un pays comme l’Algérie a d’un coup d’un seul perdu 40% de ses revenus pétroliers durant le premier trimestre de cette année. Or, ce pays vit principalement de cette ressource. Les conséquences sont à gigantesques la fois au niveau de la gouvernance mais aussi en termes géostratégiques.
Et maintenant, regardez ce que Philippe Béchade dit quant aux brusques variations du prix du pétrole de ces derniers jours. +35% en une semaine!
Ce grand spécialiste des marchés n’hésite pas à dénoncer: les prix surfaits, les interventions des banquiers centraux, le faible niveau de volumes concernés par les transactions, l’utilisation des logiciels de trading de haute fréquence, etc.
En écoutant son intervention (4min 30), on a la confirmation d’un système manipulé, centralisé et planifié.
L’ultralibéralisme est un mot qui travestit la réalité. Il n’ y a rien de libéral ou de libre sur ce marché. Les plus gros intervenants y sont les banquiers centraux qui portent artificiellement des valeurs fausses financées avec l’argent de la population.
Exemple 2: Soutien organisé aux centrales hydroélectriques.
Nous avons compris ces derniers temps que quand on nous annonce une ouverture du marché, cela signifie que la bourse va entrer dans la vie de l’entreprise et lui fixer des contraintes. Cela est particulièrement vrai pour le marché de l’électricité.
Le marché de l’électricité est soumis à une bourse qui fixe les prix. Or, le prix de ce marché est totalement décorrélé d’avec la réalité.
- Il ne prend pas en compte les coûts de revient réel. Il peut donc couler les entreprises librement.
- Il arrive que le prix de vente atteigne le 0 et même les zones négatives. Ceci est un déni du travail fourni par les collaborateurs, les coûts des installations, etc.
- Il met au même niveau les énergies sales (charbon) et les énergies propres (centrale hydroélectrique).
- Il ne prend pas en compte le rôle prééminent des centrales de pompage-turbinage qui permettent de relayer en quelques minutes les défaillances de n’importe quelle centrale solaire ou éolienne. Cette importance discriminante qui permet à des centrales tributaires de la nature de voir le jour n’est absolument pas valorisé. Ce sont les locaux qui paient et les acteurs du marché qui en profitent.
- Le marché a tout loisir de faire chuter les prix quand il est en attente de rallonges de la part de l’Etat (cf le cas d’EDF, Alpiq, etc.).
Les représentants du marché qui ont pris la tête des groupes électriques sont maîtres à bord pour fixer dans le cadre des conseils d’administration des provisions, dépréciations et autres réserves latentes dont ils pourront profiter à leur convenance. Entre-temps, ils ne disant mot sur les bizarreries sur la fixation des prix par le marché…
En attendant que le gouvernement français déverse des fortunes pour EDF, la Berne fédérale et la cantonale ont sorti leur chéquier.
- On apprenait récemment que « Le gouvernement bernois est d’accord d’alléger les charges financières des centrales hydroélectriques en renonçant à la hausse des taxes d’eau autorisée par la Confédération« . Pour ce faire, il a renoncé à près de 4 millions de rentrées financières. Mais attention, les petites centrales bien locales n’auront pas accès à ce cadeau.
- Mais ce n’est pas tout. Exceptionnellement, le gouvernement bernois pourrait baisser encore plus les taxes sur l’eau dans le cas de ces grandes centrales hydroélectriques. C’est donc le plus naturellement du monde que les difficultés dues à des prix déraisonnables et irréalistes fixés par une bourse privée seront soutenus par l’argent public. Les déductions comptables et fiscales faites sur les bénéfices opérationnels et la relativisation des résultats finaux affichés ne seront pas pris en compte.
- Comme les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules, voilà que la Berne fédérale fait aussi des cadeaux. Une commission a approuvé à l’unanimité l’introduction d’une prime du marché pour les installations hydrauliques produisant au moins 10 mégawatts. Le but est d’assurer leur exploitation à long terme (Source). Or, cette énergie hydroélectrique est vendue sur le marché européen. Cela revient à subventionner le marché au niveau cantonal par la baisse de la taxe sur l’eau et fédéral par des subsides directs!
- Le scénario des grandes banques se répètent donc sans que cela ne suscite la moindre réaction, ni la moindre remise en question. On laisse le management d’entreprises à des financiers internationaux soumis aux règles des marchés financiers internationaux dont le défi est de faire passer les Etats an maximum à la caisse.
Tout est fait pour inviter aux crimes financiers. C’est un pillage de ressources en bonne et due forme et n’a rien à voir avec un capitalisme ou un libéralisme. Comme ce système n’est pas décrit dans les manuels d’Economie avec cet éclairage cru de la réalité, il ne nous reste qu’à le qualifier de manière non académique mais néanmoins efficace. Le marché financier est une vaste magouille organisée et planifiée qui a ses fans dans les plus hautes sphères de l’Etat.
Liliane Held-Khawam