R-E-C-E-S-S-I-O-N. Un mot dont personne ne veut mais qui devient toujours plus une réalité et qui pénalise la planète de l’économie! La Suisse refuse même de parler de la déflation qui la frappe depuis 2011. La BNS qui a la charge en Suisse de la stabilité des prix ne cesse de contourner le thème. Les principaux médias lui emboîtent soigneusement le pas. Or, la situation économique et financière s’aggrave tous les jours un peu plus en Suisse. Le réveil sera d’autant plus dur que le silence est de mise… Regardez quelques données fournies par la BNS elle-même. En Septembre 2015, la BNS prévoyait une amplification de la déflation! En avez-vous entendu parlé? Non, bien sûr! Maintenant, regardons comment le franc fort est une imposture dans la stratégie de la politique monétaire. La Suisse perd sa production industrielle depuis mi 2011. Curieusement cela correspond à l’apparition des premiers chiffres de régression de l’IPC: Ce qui a fait passer un peu inaperçu la chose est l’arrivée massive de population venue s’installer en Suisse. Ses besoins ont « boosté » la demande intérieure. D’où la croissance du PIB. Ne perdons pas de vue aussi le facteur du bétonnage intensif de la Suisse. Il a longtemps soutenu l’économie et compensé les effets pervers du mondialisme.
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R-E-C-E-S-S-I-O-N. Un mot dont personne ne veut mais qui devient toujours plus une réalité et qui pénalise la planète de l’économie!
La Suisse refuse même de parler de la déflation qui la frappe depuis 2011. La BNS qui a la charge en Suisse de la stabilité des prix ne cesse de contourner le thème. Les principaux médias lui emboîtent soigneusement le pas.
Or, la situation économique et financière s’aggrave tous les jours un peu plus en Suisse. Le réveil sera d’autant plus dur que le silence est de mise…
Regardez quelques données fournies par la BNS elle-même. En Septembre 2015, la BNS prévoyait une amplification de la déflation! En avez-vous entendu parlé? Non, bien sûr!
Maintenant, regardons comment le franc fort est une imposture dans la stratégie de la politique monétaire. La Suisse perd sa production industrielle depuis mi 2011. Curieusement cela correspond à l’apparition des premiers chiffres de régression de l’IPC:
Ce qui a fait passer un peu inaperçu la chose est l’arrivée massive de population venue s’installer en Suisse. Ses besoins ont « boosté » la demande intérieure. D’où la croissance du PIB.
Ne perdons pas de vue aussi le facteur du bétonnage intensif de la Suisse. Il a longtemps soutenu l’économie et compensé les effets pervers du mondialisme.
Mais voilà, même ce secteur s’essouffle en 2015:
Eh bien, on peut légitimement s’inquiéter pour le taux de chômage. La BNS n’a pas manqué de l’aggraver à cause de sa politique des taux d’intérêts négatifs qui font entrer en concurrence le coût du capital avec celui des charges salariales.
L’argent bon marché favorise de manière importante le financement des délocalisations et de l’automatisation de la production et même des services…
Même cet argent bon marché qui a un coût colossal pour le contribuable n’a bénéficié qu’aux grands investisseurs (idéalement AAA). Les petits comme les personnes désireuses d’acquérir un logement se sont vu multiplier les bâtons dans les roues…
La politique de la BNS est déflationniste, récessionniste et destructrice d’emplois….
On voit sur ce tableau présenté par la BNS que le taux de chômage augmente. Mais ces résultats édulcorent la réalité puisqu’ils n’englobent pas les personnes qui ne reçoivent pas ou plus les indemnités du chômage.
Par ailleurs, la présentation sous forme de pourcentage prend un autre sens quand nous sommes en présence d’une croissance de près d’un million d’habitants en 8 ans!
Voici l’évolution de la population suisse selon la Banque mondiale. Tout le monde peut comprendre qu’un 3,5% sur une population de 7.5 millions ne donne pas le même résultat qu’un 3,5 % sur 8,5 millions.
Donc en valeur absolue, le chômage n’a cessé d’augmenter en Suisse….
Et ce n’est pas tout. La Ministre sortante des Finances fédérales s’est engagé auprès de l’UE à retirer les « régimes fiscaux » des entreprises en Suisse. Ces entreprises se préparent à quitter la Suisse où elles payaient des salaires et des charges sociales très élevés, sources de rentrées fiscales.
Le manque à gagner est garanti et ne manquera pas de fragiliser encore un peu plus un édifice bien ébranlé…
C’est dans un contexte hallucinant de stratégie du pire menée tambour battant par les tenants des autorités financières et monétaires de la Suisse que le prix du pétrole fait un grand plongeon sur la scène internationale.
Même si tout le monde peut s’en réjouir en tant que consommateurs, la réalité des prix n’aime pas ça. L’IPC devrait suivre le mouvement et aggraver la tendance déflationniste.
Quant aux entreprises impliquées dans l’énergie fossile, elles risquent de peiner et même de trépasser. Cette industrie à forte prédominance américaine risque, par effet boule de neige, de se répercuter sur la planète de l’économie et de la finance (lire l’article ci-dessous).
Rappelons-nous juste que la BNS s’est fortement axée sur l’industrie des hydrocarbures en 2015…. Compte tenu du prix du brut qui ne cesse de dégringoler depuis juillet 2014, on peut se demander si elle n’a pas contribuer à en atténuer l’impact… avec l’argent des suisses of course…
Bref, des années-vérité risquent, à l’avenir, de propulser la Suisse dans un monde pour lequel ses dirigeants ne l’ont pas préparée… Même pas sur le plan psychologique…
Liliane Held-Khawam
Devinez ce qui est arrivé la dernière fois que le prix du pétrole est passé sous les 38 dollars le baril ? Michaël Snyder
Le lundi 07 Décembre 2015, le prix du pétrole aux États-Unis a chuté en dessous des 38 dollars le baril pour la première fois en six ans. La dernière fois que le prix du pétrole était si bas, le système financier mondial était en train de s’effondrer et l’économie américaine traversait la pire récession qu’elle ait connue depuis la Grande Dépression des années 1930.
Pendant que j’écris cet article, le prix du pétrole américain se situe à 37,65 dollars.
Pendant des mois, j’ai mis en garde que l’effondrement du prix du pétrole serait extrêmement déflationniste et aurait de graves conséquences pour l’économie mondiale.
Des nations telles que le Japon, le Canada, le Brésil et la Russie ont déjà plongé en récession, et plus de la moitié de tous les principaux indices boursiers mondiaux sont en baisse d’au moins 10 % sur l’année en cours. La première grande crise financière mondiale depuis 2009 a commencé, et les choses ne vont faire qu’empirer à mesure que nous nous dirigerons vers 2016.
Le responsable mondial de la recherche pétrolière à la Société Générale, Mike Wittner, dit avoir “la tête qui tourne” après la chute impressionnante du prix du pétrole lundi. Tout comme lors de la dernière crise financière, nous avons brisé la barrière psychologique importante des 40 dollars le baril, et il y a des inquiétudes qui font que nous pourrions aller beaucoup plus bas…
Un analyste a dit sur CNBC qu’il croit que nous pourrions bientôt voir le prix du pétrole aux États-Unis descendre jusqu’à 32 dollars le baril…
Les analystes de Goldman Sachs sont encore plus pessimistes que cela. Selon Business Insider, ils disent que nous pourrions finalement voir le prix du pétrole descendre en dessous de 20 dollars le baril…
Cela peut sembler vraiment bon pour vous, surtout si vous remplissez fréquemment votre réservoir de gaz. Mais la vérité est que l’effondrement des cours du pétrole est très mauvaise pour l’économie américaine dans son ensemble.
Au cours des dernières années, l’industrie de l’énergie a été le principal moteur de la création d’emplois dans ce pays, et maintenant ces entreprises vont devoir licencier des gens à un rythme effrayant. Non seulement ça, Jim Cramer de CNBC prévient que beaucoup de ces entreprises peuvent réellement disparaître si le prix du pétrole n’entame pas une remontée prochainement…
Ce lundi, nous avons assisté à un autre événement que nous n’avions pas vu depuis la dernière crise financière.
Je surveille une obligation à haut rendement de très près dont le code est JNK. Ce lundi, cette obligation est passée sous le seuil des 35 pour la première fois depuis la crise financière de 2008. Tout comme pour les 40 dollars le baril, c’est une barrière psychologique clé.
Alors, pourquoi est-ce important ?
Comme je l’ai évoqué la semaine dernière, les obligations pourries(à haut rendement) s’étaient effondrées avant que les marchés aient suivi en 2008, et maintenant ça se produit à nouveau. Si cette règle se confirme, nous devrions nous attendre à ce que les marchés américains plongent significativement très prochainement.
En même temps, un autre expert de renom est venu avec une prévision inquiétante pour l’économie mondiale en 2016. Tout comme Citigroup, Raoul Pal estime que l’arrivée d’une récession l’an prochain est une forte probabilité…
Ce qui me stupéfie c’est que beaucoup de gens ne veulent pas voir ce qui se passe actuellement, même si la prochaine grande crise a déjà commencé. Les preuves s’accumulent et se trouvent autour de nous, et pourtant beaucoup de personnes choisissent délibérément de rester aveugle.
Au lieu d’avoir régler nos problèmes après la dernière crise, nous les avons juste recouvert avec de la monnaie de singe (création de billets sans valeur tangible par les banques centrales) en créant beaucoup plus de dettes. Et bien sûr, toute cette manipulation fera que nos problèmes à long terme s’aggraveront. J’ai vraiment aimé comment Peter Schiff l’avait expliqué récemment…
En effet – la partie touche à sa fin, et une nouvelle crise financière se joue juste sous vos yeux.
Espérons que vous soyez déjà prêt pour ce qui va suivre, car cette crise sera extrêmement douloureuse pour l’économie américaine.
Michael Snyder
Source: theeconomiccollapse
Autre source: Businessbourse