‘Eveline Widmer-Schlumpf, une vice-présidente de la BNS qui devient Conseillère fédérale… des Finances. Ainsi elle a accompagné le « sauvetage » de UBS par les 2 bouts du processus monétaire. Puis elle les a intégrés grâce à sa Loi too big to fail, et aux différents accords fort accommodants sur les dividendes que la BNS devait verser aux cantons. Elle a tout fait pour protéger son favori: Philipp Hildebrand (à gauche sur la photo), futur boss de Blackrock aux côtés de Larry Fink. Actuellement Madame gère le destin de Pro Senectute. Vous savez, ce sont principalement ces personnes indésirables car trop vieilles, pas assez productives, et surtout coûteuses. Imaginez qu’il faille financer leurs pensions de retraite, leurs résidences, leur caisse maladie et j’en passe. Heureusement que
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Effondrement du secteur financier suisse depuis la mise en place de la politique monétaire non conventionnelle
« La part du secteur financier suisse dans le PIB a fondu d’environ un tiers au cours de la dernière décennie. En comparaison internationale elle a diminué de façon disproportionnée. Les changements structurels impactent particulièrement l’industrie financière suisse. « https://www.avenir-suisse.ch/fr/publication/apres-la-frenesie-de-la-blockchain/
Amis lecteurs, je suis tombée par hasard sur l’article ci-dessous qui vous explique par a+b comment la banque centrale suisse, comme ses copines de réseau, ont pillé l’Etat suisse, ses entreprises, et son peuple. Tout ce que je m’évertue de raconter, de démontrer (accumulation de preuves des mensonges sur ce site et dans Dépossession incluse) depuis mon premier article sur le sujet de septembre 2011, est abordé dans ce papier, même s’il s’agit là d’un article de mars 2011, soit AVANT l’arrimage de septembre 2011 du franc suisse à l’euro! La différence avec mes écrits, c’est qu’il vient de la source: des cadres de la BNS et de la BRI. Ce qui est important dans leur texte est de saisir ce qui peut être considéré comme de la trahison puisque la BNS a pratiqué essentiellement le sauvetage de banques HORS sol suisse.
Son mandat a été clairement violé, et ce malgré les éventuels subterfuges des ordonnances des uns et des autres. A aucun moment, il n’a été question dans l’espace public d’un sauvetage de banques étrangères. Au contraire des arguments faussement nationalistes ont été martelés quotidiennement, prétextant un (faux) franc fort, faussement annoncé comme valeur refuge par temps de crise. On a dit au peuple ce qu’il voulait entendre pour qu’il regarde ailleurs.
Cela fait des années que nous dénonçons le fait que ce n’est pas la force du franc qui a motivé la politique monétaire suicidaire de la BNS depuis avant 2007, puis son arrimage à l’euro, mais la volonté de déverser nos liquidités hors de Suisse au niveau du Casino du REPO.
Ce qui s’est passé en septembre 2011 est écrit dans cet article du New York Times:
Le papier ci-dessous démontre que ceux qui ont tiré la demande du franc suisse vers le haut sont les proches de la BNS en tête desquels arrivent SIX Group, qui est le réel gestionnaire du bilan de la BNS, avec Blackrock (pour les titres) pilotée par le patron de la BNS qui a tenu le double discours qui lui a permis de s’arrimer tranquillement à l’euro. Chemin faisant, il condamnait à mort la devise sur la durée.
En 2013, la BNS inaugure sa succursale de Singapour pour gérer les devises. Comme d’hab des bobards ont été racontés au bon peuple…
Par la même occasion elle partage les lieux avec des voisins de premier plan et loue les lieux à Blackrock! Oui, un actif du panier de la noble entreprise dont le numéro 2 n’est autre que … M Hildebrand himself.
Loin des yeux loin du coeur, nous n’avons trouvé depuis aucun feedback sur les activités singapouriennes de la BNS depuis 2013.
L’article ci-dessous concerne notamment la période du « sauvetage » de UBS. Au moment où le texte cité ci-dessous est publié, la presse mainstream annonçait des pertes vertigineuses pour la BNS:
En septembre 2011, lorsque l’on a annoncé l’arrimage du CHF à l’euro, toute mon attention a été détourné vers la plus grande aberration jamais vue à ce moment de ma vie. J’ai notamment publié L’indépendance de la Banque nationale suisse en question. Cet article est paru dans Le Temps quelques jours après l’annonce de l’arrimage du franc suisse à l’euro du 28 septembre 2011 https://lilianeheldkhawam.com/2013/01/29/independance-bns-en-question/ Cet article a disparu du site du Temps.
Voici la principale question que j’y posais.
L’argument de la BNS pour l’arrimage à l’euro est l’exportation. Les industries exportatrices provisionnent habituellement pour les fluctuations connues du franc. Dans tous les cas, les coûts éventuels sont sans commune mesure avec la masse financière injectée peut-être à fonds perdus. Reste la problématique des grandes banques suisses qui ont prêté massivement à des privés et des collectivités publiques en franc suisse dans la zone euro et qui peinent à rembourser… Est-ce que la BNS pratique le sauvetage des grandes banques et de leurs clients en faisant passer tout le monde à la caisse? (septembre 2011) https://lilianeheldkhawam.com/2013/01/29/independance-bns-en-question/
Bien évidemment depuis, nous avons découvert la grande trahison des autorités monétaro financières du pays. L’ingénierie de la BNS et de son réseau de banques centrales est résumé ici:
Cependant, le fait de lire certains passages qui confirment la question ci-dessus renforce avec tristesse l’image de la trahison qui se lovait derrière le discours manipulateur destiné au grand public suisse.
Autre sujet évité soigneusement par les mainstream: celui de la déflation qui frappait le pays. Là aussi nous trouvons des éléments de réponse très intéressants dans le papier cité.
Depuis quelque temps, on confond volontiers cherté de vie avec inflation là où il y a baisse de la masse monétaire! La cherté de vie est le fait que nous sommes devenus otages de l’oligarchie qui tient l’ensemble des leviers des industries entre autres agro-alimentaires.
L’endettement colossal de la BNS
Alors où en sommes-nous aujourd’hui avec la BNS?
Voici les obligations qu’elle émet en notre nom à tous. Le volume explose! Les pertes étant passées par là, il faut bien trouver une autre source de financement pour maintenir à flot le paquebot qui coulera tôt ou tard. Cela est inévitable!
Quant à ceux qui disent que la BNS fait marcher la planche à billets, soit ils se trompent par ignorance, soit ils désinforment volontairement pour maintenir le processus de Dépossession vaille que vaille.
Une banque centrale qui compte ne crée pas de monnaie en faisant marcher la planche à billets
Ce sont les banques commerciales qui crée de la monnaie contre créances. Puis on maintient les dettes au niveau du contribuable, contrairement aux richesses (liquidités et actifs de belle qualité) qui sont mises à disposition du marché du REPO.
Concernant son financement, la Bank of England déclare:
Voyez-vous quelque part une référence à la planche à billets? Parler de cela à l’heure actuelle est une ignorance simple du marché des REPOS et de l’ingénierie financière. (Le cas du Liban est très explicite)
Quand la Bank of England perd des sommes considérables, elle retourne chez le contribuable.
Idem pour tous les pays du monde qui sont flanqués d’une banque centrale. Nous en parlions déjà en 2015:
Le système bancaire suisse est hautement fragilisé par la politique de la BNS
Liquidation des banques, de l’épargne et des monnaies nationales. Nouveau paradigme LHK
En revanche, jackpot pour UBS qui a ramassé les actifs de Credit Suisse gratuitement en parfaite violation du Code des Obligations. Les pilotes du groupe peuvent remercier le trio Conseil Fédéral-BNS-Finma pour se cadeau extraordinaire!
Rien de plus normal avec Mme Masters…
Du coup, UBS renonce à mettre à contribution le citoyen qui doit payer les tripots de la planète avec le fruit de son travail. Ce journal reconnait au moins la charge que M berset faisait porter aux contribuables (dans le texte) contrairement à certains communicants qui disaient que la BNS ferait marcher la planche à billets…
LHK
Apport international de liquidités pendant la crise financière : un point de vue de la Suisse
31 mars 2011 ( soit AVANT l’arrimage de septembre 2011 à l’euro)
Sébastien Kraenzlin
Économiste à la division Marché monétaire et change Banque nationale suisse (BNS)
Raphaël Auer
Directeur, BRI Innovation Hub Eurosystem Centre Bank For International Settlements
Les banques du monde entier ont une forte exposition du bilan aux devises étrangères.
Pendant la panique de la crise financière mondiale, l’approvisionnement privé en liquidités transfrontalières s’est arrêté, nécessitant une action gouvernementale.
Au cours des années qui ont précédé 2007, les banques du monde entier ont considérablement accru l’exposition de leur bilan aux devises étrangères. Il en a résulté une augmentation correspondante de la demande de liquidité transfrontalière (voir par exemple Behr et al. 2008, Puhr et al. 2009 et Brown et al. 2009). Avec l’assèchement successif des marchés interbancaires pendant la crise financière mondiale, le secteur privé n’a plus fourni cette liquidité, nécessitant ainsi une action coordonnée des principales banques centrales mondiales.
La fourniture de liquidités en dollars aux banques non américaines par la Réserve fédérale a fait l’objet d’une large attention dans la presse financière mondiale (voir, par exemple, Aizenman et Pasricha 2009 et Goldberg et al. à paraître).
Dans cette colonne, nous documentons l’ampleur de l’apport de liquidités par la Banque nationale suisse.
Ce qui rend le cas suisse particulier, c’est la politique d’accès ouvert de la BNS, c’est-à-dire que les banques domiciliées hors de Suisse peuvent établir un accès à la BNS (« domiciliée hors de Suisse » fait référence à une entité qui n’a pas directement d’agrément bancaire en Suisse).
Le cas suisse est exceptionnel puisqu’entre mars 2009 et juin 2010, face à des risques de déflation et à des taux d’intérêt nuls, la BNS est intervenue sur le marché des changes dans le cadre de ses mesures non conventionnelles. Le système bancaire international a été inondé de liquidités en francs suisses, un effet si important que le besoin de liquidités dans les liquidités de la BNS assurant les opérations d’open market a pratiquement cessé d’exister.
La politique de libre accès de la Banque nationale suisse
L’intention initiale de permettre aux banques étrangères d’accéder au système suisse REPO était de réduire la dépendance vis-à-vis des quelques grandes institutions financières suisses, d’améliorer la liquidité générale et de faciliter ainsi le pilotage du taux directeur suisse.
La ligne continue noire de la figure 1 représente l’évolution du nombre de banques du système REPO domiciliées hors de Suisse (axe de droite). À la mi-novembre 2010, 59 de ces banques avaient établi un accès à la plate-forme de négociation électronique Eurex Repo, condition nécessaire pour participer aux adjudications repo de la BNS. Sur ces 59 banques, 23 étaient domiciliées en Autriche, 16 en Allemagne et 6 au Royaume-Uni. 1
Le graphique 1 documente également le volume de liquidités en francs que ces banques domiciliées à l’étranger ont obtenu directement de la BNS. Ce dernier volume (ligne continue bleue) a temporairement dépassé les 50 milliards de francs. Afin de montrer à quel point la demande étrangère de liquidités est importante, le graphique 1 documente également le volume de liquidités en francs obtenu auprès de la BNS via le système REPO par les banques suisses. Pendant presque tous les mois de 2009 et aussi au début de 2010, bien plus de 70% de toutes les demandes de liquidité provenaient en fait de l’étranger.
Graphique 1. Utilisation de SNB REPO par les banques domiciliées en Suisse et à l’étranger
Malgré la politique de libre accès de la BNS, de fortes hausses des taux d’intérêt se sont produites sur le marché monétaire en CHF (voir Auer et Kraenzlin 2009 sur ce site).
Ces tensions sont nées de l’incapacité des banques hors de Suisse à reconduire des positions en CHF arrivant à échéance lorsque le marché monétaire interbancaire s’est progressivement asséché après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 (voir Guggenheim et al. 2011).
La BNS a conclu des accords de swap, entre autres, avec la BCE pour surmonter ces tensions sur les marchés. En effet, le secteur privé a immédiatement eu accès à la principale source de CHF, la BNS. Auer et Kraenzlin (2009) décrivent l’efficacité de ces accords de swap.
Le graphique 2 montre l’apport total de liquidités en CHF aux banques domiciliées hors de Suisse et souligne l’importance de l’accès direct au système REPO de la BNS pour les banques domiciliées hors de Suisse (voir aussi Kraenzlin et von Scarpatetti 2011).
Graphique 2. Apport total de liquidités aux banques domiciliées hors de Suisse
Interventions sur le marché des changes
Les figures 1 et 2 documentent l’ampleur de la pénurie de CHF en 2008 et 2009, mais aussi que cette demande a considérablement diminué à partir de la mi-2009 ; il a même complètement disparu mi-2010.
Au lieu de cela, à partir de mars 2009, la BNS est intervenue sur le marché des changes, constituant finalement une position de réserves de change d’une valeur de plus de 200 milliards de francs, contre un niveau d’avant 2009 inférieur à 50 milliards de francs.
Alors que les interventions sur les taux de change faisaient partie des mesures non conventionnelles de la BNS pour éviter les risques de déflation en Suisse, un effet secondaire involontaire des interventions a été la résolution de la pénurie internationale de liquidités en CHF. Les 150 milliards de CHF supplémentaires sont désormais disponibles pour le système bancaire et, par conséquent, la majorité des banques sont inondées de liquidités en CHF (voir figure 3). La demande de liquidité via les transactions REPO et SWAP a complètement cessé d’exister. En fait, la BNS absorbe actuellement des liquidités pour mettre en œuvre la politique monétaire par le biais de l’émission hebdomadaire de ses propres bons du marché monétaire (BNS) et d’adjudications quotidiennes de REPO d’une semaine.
Graphique 3. Offre totale de liquidités en CHF
Les interventions sur les taux de change se sont donc avérées utiles du point de vue de la stabilité financière, car elles ont réduit la pénurie de liquidités internationales en CHF et, partant, la pression de refinancement des banques domiciliées hors de Suisse.Conclusion
Lorsque la demande de liquidités monte en flèche, de petites frictions dans la manière dont le secteur privé distribue la liquidité à l’échelle internationale peuvent avoir des effets importants sur le taux d’intérêt payé.
La réponse politique rapide, coordonnée et importante des banques centrales à travers l’Europe a peut-être évité une liquidation désordonnée des positions de portage que les ménages et les entreprises européennes ont accumulées dans les années qui ont précédé la crise.
Les asymétries internationales de liquidité impliquant des francs suisses sont actuellement peu préoccupantes, ce qui pourrait être un effet secondaire involontaire de l’injection de liquidité via les interventions de la BNS sur le marché des changes. La mise en place d’un accès au système suisse REPO pour les banques domiciliées hors de Suisse a également contribué à cette situation. Au stade actuel, le secteur privé a ainsi gagné du temps pour réduire son exposition au CHF de manière ordonnée.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de la Banque nationale suisse.Les références
Aizenman, Joshua et GK Pasricha (2009), « Selective Swap Arrangements and the Global Financial Crisis: Analysis and Interpretation », NBER Working Paper 14821.
Auer, Raphael et Sébastien Kraenzlin (2009), « L’efficacité des accords de swap de banque centrale comme outil de lutte contre la crise », VoxEU.org, 14 octobre.
Beer, Christian, Steven Ongena et Marcel Peter (2008), « Borrowing in Foreign Currency: Austrian Households as Carry Traders », Document de travail de la Banque nationale suisse 2008-19.
Brown, Martin, Marcel Peter et Simon Wehrmüller (2009), « CHF Lending in Europe », Policy Paper, Banque nationale suisse.
Guggenheim, Basil, Sébastien Kraenzlin et Silvio Schumacher (2011), « Exploring an uncharted market: Evidence on the unsecured Swiss franc money market », à paraître en tant que document de travail de la Banque nationale suisse.
Linda S Goldberg, Craig Kennedy et Jason Miu (à paraître), « Central Bank Dollar Swap Lines and Overseas Dollar Funding Costs », Federal Reserve Bank of New York Economic Policy Review.
Kraenzlin, Sébastien et Benedikt von Scarpatetti (2011), « Liaisons and Scheming: The Network of the Swiss Franc Repo Market », à paraître en tant que document de travail de la Banque nationale suisse.
Puhr, Claus, Markus S Schwaiger et Michael Sigmund (2009), « Direct Cross-Border Lending by Austrian Banks to Eastern Europe, in Financial Stability Report 17 », Banque nationale d’Autriche, juin.
1 La BNS accepte également les titres libellés en devises étrangères. Des normes de crédit élevées ainsi qu’une procédure de gestion des risques très efficace impliquent finalement que la BNS n’applique pas de décote.Les banques domiciliées hors de Suisse ont ainsi la possibilité de restituer des titres non libellés en CHF auprès de la BNS. On ne sait pas dans quelle mesure cette possibilité a contribué à la forte utilisation de la facilité REPO de la BNS par ce groupe de banques observée en 2009 et au début de 2010.