[embedded content] Cette vidéo reprise le 25 mars 2021 par UAB a été publiée la première fois le 7 avril 2010 par la SRF Rusndschau, la radio télévision suisse alémanique. Cette vidéo nous a été traduite de l’allemand par Jeanne que nous tenons à remercier ici. Lien source: https://www.srf.ch/play/tv/rundschau/video/geschaeft-mit-schweinegrippe?urn=urn:srf:video:69300495-2647-478c-827c-6edd9cf1c77d Avant-propos, Voici un reportage présenté par la télévision suisse alémanique. Il y est question de grippe porcine, de pandémie, de fausses projections sur-alarmistes, de relations malsaines entre Industries BigPharma et représentants de santé publique, etc sur fonds d’affaires financières juteuses. Ca vous rappelle quelque
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Avant-propos, Voici un reportage présenté par la télévision suisse alémanique. Il y est question de grippe porcine, de pandémie, de fausses projections sur-alarmistes, de relations malsaines entre Industries BigPharma et représentants de santé publique, etc sur fonds d’affaires financières juteuses.
Ca vous rappelle quelque chose?
Tout comme à l’heure actuelle, lors de cette pandémie il était question de vaccins ainsi que de leurs promoteurs qui pratiquent allègrement les portes-tambours (système de va et vient entre le public et le privé).
A propos de vaccins, il est bon de rappeler aussi l’incontournable épisode où le baron Jean Stephenne, patron de l’époque de GSK Europe se flattait de son ficelage des vaccins, à la base de son si « successful » modèle. Manifestement la santé des petits ne semblaient pas faire partie de ce qui pouvait motiver sa stratégie…
Pour être complets, le vaccin contre la H1N1 n’était pas sans effets secondaires. Des » groupes de travail nationaux sur la narcolepsie confirment (…) que le vaccin Pandemrix distribué au cours de l’hiver 2009-2010 était bien un facteur de l’accroissement des cas de narcolepsie dans la population des 4-19 ans », a annoncé l’Institut finlandais de la santé et du bien être (THL) . Dans cette classe d’âge, les patients à qui l’on a injecté le Pandemrix étaient 12,7 fois plus enclins à la narcolepsie que ceux qui n’ont pas reçu l’injection, souligne l’étude ». Mais bon le même communiqué se dépêche de rajouter que toutefois les sujets ayant développé la narcolepsie avaient des prédispositions génétiques. Les vaccinateurs de Planète finance sont très vite dédouanés…
Analyser le passé peut permettre de mieux comprendre le présent. Et là, toutes ressemblances avec l’épisode covidien ne sont pas fortuites. Tout donne l’impression que les mécanismes sous-jacents à ces « pandémies » ont muté à un système pérenne qui ne cesse de s’hypertrophier jusqu’à faire penser à une pieuvre mafieuse qui amalgame les intérêts de l’humanité avec ceux de la finance. Et pour l’instant devinez qui gagne… (Voir ci-dessous un extrait de Coup d’Etat planétaire qui fait état d’un monopole du secteur du médicament)
LHK
Le vaccin contre la grippe A(H1N1) est bien lié à des cas de narcolepsie https://www.pharmapro.ch/news/le-vaccin-contre-la-grippe-a-h1n1-est-bien-lie-a-des-cas-de-narcolepsie-00125.htm
Vous vous souvenez encore de la grippe porcine ? SRF, 2010
Il y a un an, l’OMS a mis en garde contre une dangereuse pandémie, avec des prévisions effrayantes. De nombreux pays, dont la Suisse, ont constitué des stocks de vaccins coûteux et appelé la population à se faire vacciner, mais bien peu l’ont fait.
L’OMS est-elle de mèche avec l’industrie pharmaceutique ? Le Conseil de l’Europe a également voulu le savoir, presqu’à l’insu du public.
Ces dernières années, le monde s’est trouvé confronté à de nombreux scénarios d’horreur : l’épidémie de SRAS, la maladie de la vache folle (BSE), la grippe aviaire et puis, bien sûr, la grippe porcine. Avec le recul, ces craintes nous semblent maintenant infondées.
Les décisions de l’OMS nous placent, en tant que parlementaires politiquement responsables, dans une position très grave.
Strasbourg en janvier 2010 : Les représentants de l’OMS doivent agir auprès du Conseil de l’Europe. Une motion qualifie la grippe porcine de pandémie inventée. La conseillère d’Etat suisse, Lilian Maury-Pasquier, préside la Commission de la santé du Conseil de l’Europe. Le médecin allemand Wolfgang Wodarg soulève de graves accusations. Il affirme que des millions de personnes ont été vaccinées inutilement, notamment, en plus des vaccins contre la grippe saisonnière. Comment l’OMS a-t-elle pu en arriver à faire des bêtises aussi abracadabrantes et dangereuses que celles qu’elle a commises. Elle a complètement perdu la confiance, une première fois avec la grippe aviaire et une seconde fois avec la grippe porcine. La grippe aviaire : 3 ans de panique.
L’OMS avait mis en garde : Ce n’est qu’une question de temps avant que le virus de la volaille ne s’associe à un virus humain pour créer un virus pandémique. Nous supposons – ce sont des modèles – que si cela devait arriver, que cela se produirait réellement, jusqu’à 17 millions de personnes pourraient en mourir. 286 personnes sont mortes de la grippe aviaire. Ils étaient auparavant en contact étroit avec les animaux.
En prévision, les gouvernements ont acheté du Tamiflu et versé quelque quatre milliards de dollars d’argent public dans les coffres de Roche. Le médicament aurait dû aider lors d’une épidémie de grippe aviaire.
Mexique au printemps dernier : Premiers cas de grippe porcine. Les masques de protection sont de nouveau en vogue. En juin, le monde se trouve au début de la pandémie de grippe 2009.
Bonsoir, mesdames et messieurs, bienvenue au journal du jour. L’épidémie de grippe porcine devient officiellement une pandémie. L’OMS annonce en ce moment à Genève qu’elle porte l’alerte à la grippe porcine au niveau le plus élevé. A 6h10 à Genève, la directrice générale de l’OMS déclare la phase 6 pour la grippe porcine.
Avec l’annonce de l’OMS, la machine à pandémie se met en marche. Désinfectants, masques de protection, peur. En fait, le premier passage de la grippe est plutôt rassurant. Mais les experts de l’OMS préviennent qu’elle pourrait évoluer comme la grippe espagnole de 1918, avec des millions de morts. Le virus et les cas de maladie avaient alors presque complètement disparu au cours de l’été, mais pour réapparaître à l’automne 1918 avec une montée spectaculaire que nous connaissons tous. Même si nous ne voyons que des cas légers aujourd’hui, nous ne pouvons pas dire ce qui se passera à l’avenir.
Il y a deux mois : Les autorités suisses déclarent la fin de la pandémie. La vague pandémique touche à sa fin, l’épidémie semble avoir été un peu moins grave que ce qui avait été prédit en août. Comparons les données : après environ un an, l’OMS dénombre 17’483 décès dus à la grippe porcine dans le monde. La tuberculose tue jusqu’à 1’780’000 personnes par an dans le monde entier.
Dr. Wodarg : Les ressources du système de santé sont rares partout et nous savons que chaque jour 26’000 enfants meurent, de faim ou de maladies évitables, pour lesquels nous pourrions faire quelque chose, des enfants que nous pourrions sauver. Toutefois, nous avons besoin d’argent pour le faire. Mais c’est toujours le même refrain : nous n’avons pas assez d’argent. Néanmoins, si on constate que dans une telle situation l’on dépense autant d’argent pour une mesure inutile et même nuisible, que cela représente jusqu’à environ 5 milliards uniquement en Europe et 18 milliards dans le monde, alors c’est beaucoup d’argent. Nous pourrions faire beaucoup de bien avec ça.
L’échec de la campagne de vaccination contre la pandémie est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En envisageant toujours le pire des scénarios, les gouvernements ont dépensé des millions pour acheter d’énormes quantités de vaccins, mais la majorité de la population a décidé de ne pas se faire vacciner. Et maintenant de nombreux pays ont de grandes quantités de doses de vaccin inutilisées stockées dans leurs réfrigérateurs.
Une caractéristique de cette pandémie, même dans sa définition, a toujours été qu’elle entraîne une morbidité et une mortalité élevées. C’est-à-dire que beaucoup de gens tombent très malades et que beaucoup de gens, beaucoup plus de gens que d’habitude, meurent de cette maladie qui se propage aussi rapidement.
Mais au début de l’année dernière, l’OMS a soudainement modifié la définition de la pandémie. Désormais, seule la rapidité de la propagation est prise en compte. Mais quel est l’intérêt de la comparaison avec la grippe espagnole si le nombre de morts n’est plus pertinent?
Selon Wolfgang Wodarg, il y a une coïncidence frappante dans les contrats avec l’industrie pharmaceutique. Le changement de cette définition de pandémie n’est devenu possible que par elle. Une grippe ordinaire et tout à fait normale est alors élevée au rang d’une pandemie, ce qui a soudainement conduit à des affaires florissantes. Une lourde accusation ! N’empêche que le contrat signé pour l’Allemagne en 2007 avec GlaxoSmithKline stipule que lorsque l’OMS déclare le stade 6, la pandémie commence et les accords de fourniture des vaccins spéciaux contre la pandémie entrent en vigueur. L’OMS nie ces allégations.
Dr. Fukida : Je tiens à préciser que les règles et les offres de l’OMS en matière de grippe pandémique n’ont pas été indûment influencées par l’industrie pharmaceutique.
Cette question épineuse se pose au Conseil de l’Europe pendant les années suisses. Micheline Calmy-Rey préside le Comité des Ministres et Liliane Maury-Pasquier la Commission Santé. La déléguée suisse est sage-femme et préside également l’association professionnelle nationale. Quelle est son évaluation de l’audition de l’OMS ?
Ce qui m’a surpris, c’est que les représentants de l’OMS n’ont pas été en mesure de dissiper les doutes. En tout cas, ils n’étaient pas très convaincants. Et il est inquiétant qu’ils ne soient pas capables d’admettre que tout n’a peut-être pas été fait correctement.
Liliane Maury Pasquier
Dire que la pandémie est un canular revient à ignorer les derniers développements et recherches et à banaliser le décès de plus de 14’000 personnes et de nombreuses autres maladies graves.
Y a-t-il des gens qui travaillent à la fois pour l’OMS et pour des entreprises pharmaceutiques ? Je ne pense pas que ce soit que du menu fretin, M. Fukida…
Des affaires compromettantes ont en effet fait surface. Klaus Stöhr a dirigé le groupe de travail sur la grippe de l’OMS pendant des années. Il avait l’habitude de diffuser des informations sur la grippe aviaire à la télévision. Il a ensuite rejoint Novartis en tant qu’expert clé dans le domaine des vaccins contre la grippe.
Le Néerlandais Albert Osterhaus siège au comité d’experts en matière de vaccins de l’OMS et est président de l’ESWI, le groupe de travail scientifique européen sur la grippe (European Scientific Working group on Influenza), tout en étant impliqué également dans une entreprise qui produit ses propres vaccins. En outre, l’ESWI est financé à 100% par l’industrie pharmaceutique.
Le producteur de vaccins GlaxoSmithKline finance aussi les recherches du laboratoire finlandais du professeur Escola, expert en matière de vaccins à l’OMS, à hauteur de six millions d’euros par an. Peut-on encore parler d’indépendance ?
Dans un monde où le nombre de véritables experts de la grippe est assez réduit, il est inévitable que ces experts soient recherchés par tous.
Mais comment fait l’OMS pour éviter d’éventuels conflits d’intérêts
Nous demandons à ces experts de déclarer leurs intérêts sur un formulaire, et ce formulaire est discuté au sein du secrétariat et de la présidence des comités. Cela s’applique à tous les comités au sein de l’OMS, pas seulement aux séances.
Compte rendu de la séance du 7 juillet 2009, en pleine pandémie de grippe porcine.
Albert Osterhaus était là. Conflits d’intérêts déclarés ? Aucun. Seul l’Américain Peter Figueroa a déclaré une contribution de l’industrie pharmaceutique. Escola était présent à la réunion d’étape d’octobre 2009. Escola a déclaré une petite contribution de Novartis, mais aucune trace des millions que son laboratoire finlandais reçoit de GlaxoSmithKline.
Mais il est clair qu’un tel partenariat c’est un peu comme laisser le renard garder le poulailler. Néanmoins, les Etats en sont sans doute en partie responsables, car ils ont refusé à l’OMS l’argent que coûteraient des experts indépendants.
Une chose est sûre, les États ont pris au sérieux l’alerte pandémique de l’OMS et ont maintenant des factures salées à payer. Tous, sauf un : La Pologne n’a pas acheté une seule dose de vaccin contre la grippe porcine.
Dans mon pays, le gouvernement n’a pas acheté de vaccins contre la grippe porcine. En fait, elle a consulté des médecins et des spécialistes et ceux-ci ont prédit qu’il ne s’agirait pas d’une grippe grave. Notre ministre de la santé, Eva Kopacz, a été très convaincante dans ses déclarations, elle a inspiré confiance et la population l’a crue. Eva Kopacz est elle-même médecin et, en Pologne non vaccinée, les cas de grippe porcine n’étaient pas plus fréquents qu’ailleurs.
Quel médicament le professeur Piotr Wach a-t-il pris lorsqu’il est tombé malade ? Un médicament très traditionnel, rien de spécifique. C’est un virus. Ma femme m’a préparé un très bon bouillon. C’est ce que je prends volontiers quand j’ai de la fièvre.
Professeur Piotr Wach
Pendant un an, la peur de la pandémie a également hanté la Suisse. Les conférences de presse se sont succédé.
5 février 2010 : l’Office fédéral de la santé publique déclare la fin de la pandémie. L’intérêt des médias et de la population s’est émoussé. Apparemment, seulement 14% de la population s’est faite vacciner. Rien qu’en Suisse, il reste 11 millions de doses de vaccin, pour un coût de 70 millions de francs suisses.
Le Conseil de l’Europe vient de commander un rapport au député européen anglais Paul Flynn. Ce que nous voulons savoir maintenant. Qui a calculé le risque ? Qui a mis la barre pour faire de telles déclarations ? Ces déclarations qui ont choqué le monde entier ? Le risque a-t-il été calculé sur la base de preuves épidémiologiques indépendantes sur le plan médical, ou a-t-il été calculé par des personnes qui veulent gagner de l’argent en vendant des vaccins ?
Il est temps d’en tirer les leçons pour faire mieux. Sinon, l’OMS se discréditera. Et avec le prochain virus vraiment dangereux, personne ne la prendra au sérieux.
L’OMS fait également enquêter sur ces graves accusations.
L’Office fédéral de la santé publique ne fera aucun commentaire sur cette affaire tant que les résultats ne seront pas disponibles.
SRF, traduction Jeanne https://www.srf.ch/play/tv/rundschau/video/geschaeft-mit-schweinegrippe?urn=urn:srf:video:69300495-2647-478c-827c-6edd9cf1c77d
Extrait de Coup d’Etat planéaire, chapitre: Vers des monopoles sectoriels ?
Monopoles, ou oligopoles cartellisés (ce qui revient au même dès lors que quelques gestionnaires d’actifs dominent le monde) entraînent des effets toxiques sur l’ensemble de la chaîne des agents économiques, consommateur ou usager inclus. Voici le cas d’un monopole abrité par l’UE, ancrée en théorie dans l’économie de marché. Dans un reportage de la télé belge, des enquêteurs contactent la firme GlaxoSmithKline pour parler du business des vaccins !
Face au no comment, ils se rabattent alors sur une vidéo intitulée Le vaccin contre l’hépatite B. On y voit le baron Jean Stephenne, ex-PDG de la division vaccins de GSK, dévoiler la stratégie gagnante de son ancien employeur. Il y dit:
Applaudissements.
GSK Biologicals s’est créé un monopole planétaire avec le vaccin contre l’hépatite B. Ainsi, en France, où 11 vaccins sont devenus obligatoires depuis janvier 2018, vous trouvez l’Infanrix-hexa, un composé de 6 vaccins dont celui de… l’hépatite B ! Selon les explications de M Stephenne, les producteurs des 5 autres vaccins doivent verser à GSK une « taxe » grâce à un montage juridique surprenant. In fine, assureurs ou caisses publiques passent à la caisse.
Compte tenu de l’astuce, pourquoi les autorités n’isolent-elles pas le vaccin de l’hépatite du lot ? Comment ce genre de situation cohabite-t-il avec la loi ? Un élément de réponse se trouve dans les accointances entre représentants de l’Etat et les lobbies. Récemment, « le professeur Jean-Luc Harousseau[2], ancien directeur de la Haute Autorité de santé (HAS), acteur clé du système de santé français » a été nommé président de la Fondation des entreprises du médicament, créée par le LEEM, le syndicat des industries pharmaceutiques. A la HAS, il était en charge de l’évaluation et du remboursement des médicaments. Et des vaccins ? Les conséquences de pareille position dominante sont multiples. Dans notre exemple, les gains excessifs vont permettre à GSK d’élargir sa voilure pour aller, dans le monde, phagocyter les entreprises concurrentes.
En Suisse, une entente entre producteurs de médicaments a amené une députée, Laure Fehlman Rielle, à interpeller le Conseil fédéral. Selon elle, « Pour soigner la cécité liée à l’âge et le diabète notamment, de nombreux pays, par exemple la France, l’Italie et les Etats-Unis d’Amérique utilisent un médicament réputé efficace et sûr qui est l’Avastin. En Italie et en Espagne, les autorités exigent même que leurs hôpitaux prescrivent exclusivement l’Avastin. Mais en Suisse, celui-ci n’est plus homologué pour cette indication et les médecins doivent prescrire le Lucentis qui est au minimum 20 fois plus cher! Ainsi, les assureurs-maladie n’acceptent pas de le rembourser car il ne figure pas dans la liste de Swissmedic ». Alors qu’au sein de l’Union européenne et aux Etats-Unis, cette entente illicite présumée entre Roche et Novartis s’est vu opposer une bataille juridique, la Suisse, ou plus précisément, le Conseil fédéral affiche son impuissance…
A partir des années 80, la volonté de créer des positions dominantes va promouvoir l’organisation systémique des entreprises productrices. Le concept de chaîne de valeur, processus qui va de la transformation à la distribution des produits, est promu aussi bien à l’intérieur des entreprises, qu’au sein de secteurs d’activités. En ce moment, des ruptures de stocks de médicaments et de vaccins sont courantes. On nous explique que la « chaîne de production du médicament est complètement éclatée dans la plupart des cas[3] ».
A l’image de la production d’une voiture, d’un smartphone, ou de votre téléviseur, l’industrie du médicament sous-traite massivement en Asie. La chasse aux coûts, a été si poussée que la production a fini -une fois de plus ! – par devenir oligopolistique. Ainsi, selon la fédération française des industriels du médicament seulement deux ou trois fournisseurs existent actuellement pour de nombreuses molécules.
De puissants monopoles capables de soigner certaines pathologies se sont mis en place. Ils sont motivés par l’appât du gain qui remplace l’intérêt du patient. La priorité est donnée au plus offrant, et dans certains cas, ils sont prêts à renoncer à vendre un produit, si le prix leur semble insatisfaisant.
La taille de la commande potentielle est un autre enjeu déterminant. Ces fabricants optent pour des pays à forte population comme la Chine et se garantissent une juteuse VA sur le volume global de la vente. Les petits territoires sont alors délaissés, même si le prix de vente à l’unité est plus élevé.