Est-ce que le patrimoine génétique des personnes testées est-il établi? Si oui, qui l’exploite et à quelles fins? https://twitter.com/BAG_OFSP_UFSP/status/1265950136540200960 Avant-propos : Faire peur aux gens. La com’ des autorités sanitaires a déployé une stratégie basée sur la gouvernance par la peur. Et ça a plutôt très bien marché. La semaine dernière, le médecin chargé de la gestion de l’épidémie en Suisse, Daniel Koch, nous révélait subitement que « sur le plan épidémiologique, la fermeture des écoles n’était pas une nécessité ». Un aveu sidérant, lâché en prime time sur la chaîne publique RTS. Selon lui, il s’agissait avant tout de « faire de la pédagogie« , de « faire comprendre la situation à la population« … En clair : faire peur aux citoyens. A 1’18 de la vidéo ICI. Grâce
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https://twitter.com/BAG_OFSP_UFSP/status/1265950136540200960
Avant-propos :
Faire peur aux gens. La com’ des autorités sanitaires a déployé une stratégie basée sur la gouvernance par la peur. Et ça a plutôt très bien marché.
La semaine dernière, le médecin chargé de la gestion de l’épidémie en Suisse, Daniel Koch, nous révélait subitement que « sur le plan épidémiologique, la fermeture des écoles n’était pas une nécessité ». Un aveu sidérant, lâché en prime time sur la chaîne publique RTS. Selon lui, il s’agissait avant tout de « faire de la pédagogie« , de « faire comprendre la situation à la population« … En clair : faire peur aux citoyens.
A 1’18 de la vidéo ICI.
Grâce à de faux prétextes, mais une vraie psychose, les autorités se sont présentées en sauveurs. Cette posture leur a permis de mettre en place des mesures sociétales liberticides, mais avec le consentement d’une bonne part de la population. Ça a commencé par l’écoute, ça s’est poursuivi avec la surveillance, et ça se finit avec le traçage made by Google-Apple. C’est le but final de la mutation législative dictée par la haute finance.
Le totalitarisme numérique, c’est maintenant, et ça profite aux tireurs des ficelles des GAFAM, et surtout à la haute finance qui les détient.
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/28/covid-19-attention-a-la-mise-a-jour-de-votre-smartphone-histoire-de-ne-pas-la-charger-sans-le-vouloir/
LHK
Surveillance de masse : la Suisse n’a pas attendu l’épidémie pour « tracer » sa population ! Vincent Held
A l’avant-garde du pire, le cas suisse peut nous fournir quelques indices quant à la finalité réelle du fameux « traçage » de nos « contacts »...
Alors même que l’épidémie est, d’après les données officielles, déjà terminée depuis un certain temps, la Suisse démarre la « phase pilote » de sa toute nouvelle « application de traçage ».
Si son intérêt en termes de santé publique reste à démontrer, la généralisation de la surveillance électronique des Suisses risque en revanche de normaliser des pratiques de collecte de données privées extrêmement intrusives. Et qui, pour être « illicites », n’en sont pas moins activement soutenues par les autorités politiques du pays…
Avant toute chose, il nous faut commencer par poser le constat suivant : contrairement à ce qui est souvent affirmé dans les médias suisses, le « traçage » ne concernera pas uniquement la poignée d’accros à la technolgie qui installeront l’application SwissCovid sur leur smartphone. Il serait sinon évidemment impossible de « remonter la chaîne de contamination » pour retrouver les personnes « potentiellement infectées ». Il est donc absolument nécessaire que tout le monde soit tracé.
Voilà pourquoi le dispositif de traçage des smartphones Apple et Android est en réalité téléchargé via les mises à jour de ces systèmes, comme l’avait expliqué le très sérieux Journal du Net (JDN) dès le 21 mai dernier. On notera que, dans le cas d’Apple, le système de traçage a été intégré à une mise à jour datant du 20 mai, alors que le Parlement suisse n’a donné son « feu vert » au système Swisscovid que le 26 mai. Or, cette nonchalance de la part des autorités politiques suisses a une explication toute simple : il y a bien longtemps déjà que les données privées des Suisses peuvent être collectées à leur insu. Et en particulier via les services des GAFAM, aujourd’hui omniprésents dans notre vie quotidienne.
En février 2019, le quotidien de référence TagesAnzeiger avait révélé que certaines entreprises achetaient déjà des données médicales sur les Suisses, notamment « à l’étranger ». Transformation Digitale, un lobby associé à Google, avait ainsi réclamé au gouvernement suisse le « libre commerce » (free trade) des informations médicales !
Surveillance de masse en Suisse : l’illégalité normalisée
En mars 2018, le Parlement suisse avait adopté une loi de « surveillance » censée renforcer la lutte contre les « fraudes aux assurances sociales ». Or, ce texte concernait en réalité l’ensemble de la population suisse, comme allait le relever le député socialiste Paul Rechsteiner :
« Ces intrusions [dans la sphère privée] peuvent concerner chacun et chacune d’entre nous. […] Ce sont en effet toutes les assurances sociales qui sont concernées : l’assurance-vieillesse (AVS), l’assurance invalidité (AI), l’assurance-chômage et l’assurance maladie, qui est aussi une assurance sociale. […] Ce n’est pas drôle pour les personnes concernées, lorsque leur mode de vie, lorsque leurs contacts sont surveillés, lorsque cela est enregistré. Avec [cette loi], toutes et tous sont exposés à une telle observation avec des moyens étendus. »
Or, voilà qu’en plus d’autoriser les « enregistrements visuels et sonores » (y compris lorsque la cible est « à l’intérieur de son appartement »), cette loi de surveillance allait également autoriser le « traçage » des assurés. Que ce soit à l’aide de drones, via la géolocalisation de leur « téléphone portable », ou grâce aux « traceurs GPS qui existent dans les voitures »…
Qui plus est, cette mise sous surveillance des Suisses allait pouvoir être ordonnée directement par les assurances sociales – dont notamment les assurances maladie privées. Plus précisément, la prise de décision en matière de mise sous surveillance des assurés (et de leurs contacts) pourrait être confiée à un seul « membre de la direction » des assurances concernées ! C’est ce qu’avait expliqué le ministre de la Santé suisse Alain Berset devant le Parlement, le deuxième jour des débats :
« Nous [le Conseil fédéral] ne souhaitions évidemment pas que ce soit la direction [de l’assurance] en tant que comité, en tant qu’organe réuni, qui prenne cette décision,mais plutôt un membre de la direction… »
Ce qui est bien pratique pour faire porter le chapeau à un nombre limité de boucs émissaires en cas de scandale…
Un mois après ces délibérations parlementaires, les quotidiens régionaux Tribune de Genève et 24heures (canton de Vaud) révélaient dans un article commun, que les assurances maladie et les GAFAM travaillaient déjà main dans la main pour collecter – et exploiter – les données personnelles des Suisses.
Il nous faut ici préciser que, contrairement aux « écoutes » (et autres « enregistrements visuels »), le « traçage » GPS des assurés doit être préalablement « approuvé » par le « tribunal cantonal des assurances sociales » concerné…
Or, voilà que dès le 3 avril 2018, soit deux semaines à peine après l’adoption de la nouvelle loi de surveillance, le tribunal administratif du canton de Genève prenait position pour autoriser automatiquement l’exploitation de ces données sensibles !
« Une surveillance réalisée dans une procédure de l’assurance-accidents est dénuée d’une base légale suffisante et viole ainsi le droit au respect de la vie privée […] Toutefois, […] le matériel recueilli dans le cadre de l’observation illicite [et notamment via « une balise GPS »] peut être exploité. »
Le canton de Vaud n’allait pas tarder à suivre, avec une décision de justice étonnamment similaire, rendue le 10 avril 2018. Soit précisément une semaine plus tard !
« L’intérêt public consistant à empêcher la fraude à l’assurance l’emporte sur l’atteinte relativement modeste aux droits fondamentaux […] Dans ce contexte, on ne saurait retenir une conclusion différente du fait de l’utilisation d’un traceur GPS. »
Il nous faut souligner ici le fait que ce type de données intéresse tout particulièrement l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui réalise justement depuis 2017 des « enquêtes de mobilité (TRACE) » auprès des populations vaudoise et genevoise. Ceci en vue de l’arrivée des futurs moyens de transports autonomes, qui ont vocation à se substituer à terme aux bus, taxis – et même aux véhicules privés.
La mobilité autonome présente des enjeux économiques colossaux, tant pour les opérateurs de taxis et navettes autonomes (Uber, Google/Waymo, etc.) que pour les municipalités, qui pourront prélever des taxes sur ces services digitalisés.
Or, la nature même du concept de mobilité autonome requiert de pouvoir modéliser l’intégralité des flux de population, afin de développer des concepts de mobilité radicalement différents de ce qui se faisait auparavant. Dans ce contexte, les données GPS représentent une mine d’informations inestimable pour modéliser nos déplacements en temps réel et ainsi « prédire les flux de passagers », comme l’EPFL affirme être aujourd’hui capable de le faire. Par ailleurs, l’EPFL se targue de pouvoir détecter notre « mode de transport » au cours de nos déplacements… Et ce, dans le cadre d’un projet « sponsorisé » par Swisscom ! Peut-on dès lors sérieusement supposer que l’EPFL n’a pas déjà accès aux données GPS tout au moins de nos téléphones portables ?
Fin avril 2020 – Au moment même où elle annonçait l’arrivée prochaine de son « application de traçage », l’EPFL produisait une étude alarmiste qui anticipait un « rebond » dévastateur de l’épidémie durant l’été. A croire que l’EPFL était prête à mettre en jeu sa crédibilité scientifique pour imposer ce gadget numérique, alors même que l’épidémie était déjà en bout de course…
Tout ceci ne pourrait-il pas expliquer l’empressement de cette école à se porter volontaire pour réaliser l’application de « traçage » des malades potentiels du covid ? Et inversement, pourquoi la Confédération suisse a-t-elle décidé dès le départ de confier le développement de cette application aux Écoles polytechniques, en totale violation des règles de droit relatives aux appels d’offre publics ? Là encore, cette précipitation ne saurait s’expliquer par la « crise sanitaire » qui, au moment de ces annonces, était terminée depuis plusieurs semaines déjà.
A en croire les données officielles de l’Office fédéral de la Santé publique, le « pic épidémique » aurait été atteint au mois de mars déjà…
On peut ainsi tranquillement supposer que l’application de « traçage » de l’EPFL n’a aucunement pour but de combattre les microbes, mais bien de régulariser une situation pour le moins bancale sur le plan juridique en matière de surveillance de masse. On ne peut en effet pas facilement exclure l’idée que l’EPFL joue un rôle actif dans la collecte des données personnelles des Suisses, en collaboration avec les GAFAM. Elle fait en effet partie, avec Google (et Swisscom), du lobby Transformation Digitale, qui murmure à l’oreille du Conseil fédéral. L’EPFL se trouve par ailleurs être intégrée au réseau de data centers de Microsoft Azure, le service d’intelligence artificielle de Microsoft… Or, à quoi carbure l’intelligence artificielle, si ce n’est au Big Data ?
Une autre application de l’EPFL, destinée à recueillir des échantillons de toux de malades du covid et qui demande « l’accès au micro » de votre téléphone portable. On ne sait pas encore si elle sera intégrée à l’application SwissCovid… et si les utilisateurs en seront informés. Il serait en tout cas dans l’ordre des choses que la toux des utilisateurs (et de leurs contacts) soit écoutée en continu, pour une meilleure détection des malades…
Il nous faut encore remarquer que l’EPFL est située dans le canton de Vaud, dont les représentants ont été particulièrement actifs au cours des débats parlementaires sur la « surveillance des assurés ».
Les fortunes diverses de trois Vaudoises engagées
Commençons par le cas de Rébecca Ruiz, la députée socialiste qui avait proposé de remettre la prise de décision en matière de surveillance des assurés entre les mains d’un seul « membre de la direction ». Eh bien, Mme Ruiz n’allait pas tarder à être propulsée au poste de ministre de la Santé et de l’Action sociale du canton de Vaud. De telle sorte qu’elle supervise aujourd’hui les agences d’assurances sociales du canton, qui peuvent elles-mêmes mettre leurs assurés (et leurs contacts) sous surveillance ! On notera que l’accession de Mme Ruiz à ce poste stratégique faisait suite à la démission surprise de son prédécesseur – et au retrait non moins inattendu de ses deux concurrents de second tour…
Dans le même temps, une autre députée vaudoise, la libérale-radicale Isabelle Moret, accédait à la présidence du Conseil national. Or, au cours des débats parlementaires, celle-ci s’était refusée à interdire expressément le recours à des méthodes de « hacking » pour espionner les assurés (et leurs « contacts »). Et ce, au prétexte qu’il ne fallait pas risquer de « surcharger » le texte de loi sur la surveillance des assurés !
Une pratique « illicite », mais néanmoins tolérée en Suisse. Pour peu qu’elle soit « ordonnée » par une assurance sociale, publique ou privée…
L’existence « d’écoutes illégales », réalisées notamment avec le concours de l’opérateur national de téléphonie Swisscom, avait pourtant été abordée de façon directe au cours des débats (par Mme Ruiz, justement)… Comment alors Mme Moret pouvait-elle penser que de tels moyens ne seraient pas mis en œuvre pour espionner les Suisses ? Puisqu’ils l’étaient déjà !
Il faut dès lors constater qu’en Suisse, la surveillance de masse – y compris sous des formes illégales – est une pratique activement soutenue par les sphères politiques dirigeantes. Et ce, même lorsque les moyens employés sont « beaucoup plus intrusifs en termes de captation d’images et de sons qu’un appareil photo, qu’un micro, qu’une caméra ou qu’un enregistreur »…
Qu’y aurait-il dès lors d’étonnant à ce que les Écoles polytechniques fédérales participent directement à des violations de nos « droits fondamentaux » ? Que ce soit pour lutter contre la fraude aux assurance ou contre des microbes désormais introuvables, il semblerait que tous les prétextes soient bons pour capter les données les plus sensibles des citoyens…
In memoriam : le dernier entretien de Carsten Schloter, l’ancien DG de Swisscom, qui voulait rendre aux Suisses la propriété de leurs données. Il est décédé quelques semaines plus tard, en juillet 2013.
Enfin, il nous faut encore mentionner le cas d’une troisième députée vaudoise, la socialiste Géraldine Savary, qui avait pour sa part opposé de vrais arguments juridiques (plutôt que simplement compassionnels) à cette loi, en dénonçant « une violation grave de la sphère privée ». Mme Savary avait également attiré l’attention du Parlement sur le fait que les « critères » d’acceptabilité pour la mise sous surveillance des uns et des autres n’étaient « pas clairs ». Or, voilà qu’après avoir annoncé vouloir combattre le texte par référendum, celle-ci n’allait pas tarder à être lessivée par une affaire de financement de campagne portant sur un don de quelques milliers de francs…. qui n’avait pourtant rien d’illégal.
A en croire la presse, ses ennuis auraient démarré en juin 2018, soit juste avant le début de la campagne du référendum contre la nouvelle loi de surveillance. Mme Savary aurait dû prendre la présidence de la Chambre haute du Parlement l’année suivante…
A croire que, pour durer en politique suisse, il vaut mieux savoir se montrer compréhensif vis-à-vis des pratiques de collecte de données quelque peu intrusives qui alimentent la valeur boursière des GAFAM. Surtout lorsqu’on est un élu du canton de Vaud…
Vincent Held
Compléments d’information (par LHK)
Voici le texte de loi fédérale qui constitue la base légale pour la surveillance des assurés. Vous pouvez cliquer sur les pages pour les agrandir.
Cette loi a été signée par Mme Karin Keller-Sutter, présidente du Conseil aux Etats. Celle-ci sera élue quelques semaines plus tard au Conseil fédéral. Pour mémoire, nous rappellerons les liens qu’elle a eu avec le conseil d’administration de la compagnie d’assurance Bâloise Group au moment de sa sélection. Elle y siégeait depuis 2013.
Rappel de l’article Conseil fédéral, la haute finance a sa perle, dont voici un extrait:
Malgré cette fonction ô combien sensible dans un pays qui a renoncé à contrôler l’industrie des assurances, Mme Keller-Sutter préside depuis 2017 le Conseil des Etats. Elle succéda alors à M Ivo Bischofberger, lui-même installé dans un rôle stratégique au sein du Groupe Mutuel, un autre assureur de taille.
En plus de la Bâloise, Mme Keller-Sutter occupe de nombreuses autres fonctions dont un siège à la Neue Zürcher Zeitung, le principal journal suisse de langue allemande. Subjugué, un journaliste du Temps la décrit comme la perle rare du PLR. Nous relèverons ce passage savoureux: « Quel CV! Douze ans d’expérience au Conseil d’Etat saint-gallois, sept ans au Conseil des Etats à Berne, qu’elle préside actuellement de manière souveraine, sans parler de mandats au sein de prestigieux conseils d’administration comme ceux de Bâloise Assurances ou de la NZZ. Karin Keller-Sutter est une perle rare. Pour le PLR, pour les femmes et pour la Suisse romande. » (ICI)
A ne pas rater: https://www.letemps.ch/suisse/karin-kellersutter-perle-rare-plr
Il y a quelque temps, Mme Keller-Sutter s’est distinguée, en tant que présidente du Conseil des Etats, en manifestant son soutien au libre-échange entre la Suisse et la Malaisie et d’Indonésie en matière d’huile de palme! Exit donc la protection des forêts tropicales humides et les droits des populations locales.