Ils sont jeunes, se disent révoltés, et voudraient se constituer en contre-pouvoir politique. Les émules de Greta sont se sont organisés pour mener grèves et manifestations. Jusque-là, rien à redire puisque nous sommes encore en démocratie et que la liberté d’expression est à ce jour encore garantie par les autorités en place. Pourtant, dans un interview mené de main de maîtresse par une journaliste de la RTS, nous découvrons que lesdites associations de jeunes révoltés se nourrissent d’abord de beaucoup d’argent, ensuite et surtout de fonds non identifiés. https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale/video/financement-de-la-greve-du-climat-interview-de-kelmy-martinez-video?id=11124226&fbclid=IwAR2ae7RNNy-x2AcJXikiFiO9yHs4OHRLR3Z54PSxvBnLiGkzdlchT_Uc580 Last but not least, ces
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Ils sont jeunes, se disent révoltés, et voudraient se constituer en contre-pouvoir politique.
Les émules de Greta sont se sont organisés pour mener grèves et manifestations.
Jusque-là, rien à redire puisque nous sommes encore en démocratie et que la liberté d’expression est à ce jour encore garantie par les autorités en place.
Pourtant, dans un interview mené de main de maîtresse par une journaliste de la RTS, nous découvrons que lesdites associations de jeunes révoltés se nourrissent d’abord de beaucoup d’argent, ensuite et surtout de fonds non identifiés.
https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale/video/financement-de-la-greve-du-climat-interview-de-kelmy-martinez-video?id=11124226&fbclid=IwAR2ae7RNNy-x2AcJXikiFiO9yHs4OHRLR3Z54PSxvBnLiGkzdlchT_Uc580
Last but not least, ces antisystèmes qui prônent la désobéissance civile reçoivent de l’argent public, versé par les autorités…!
https://www.rts.ch/info/suisse/11121942-beaucoup-d-argent-pour-la-greve-du-climat-mais-des-comptes-peu-transparents.html?fbclid=IwAR0PjYhV7YDvTcGW9DN3VzByW2mNJS_uT_7IOdZDWmMbI9j-L9ZZQGnXwJ0
Voilà donc une génération qui fait la révolution avec nos impôts et qui se refusent à nous communiquer les noms de ses principaux soutiens.
Or, dans un monde où règne la haute finance, l’adage en vigueur reconnaît que celui « Qui paie commande ». Maintenir l’identité des principaux payeurs secrète revient à nous empêcher de savoir qui a le potentiel de commander cette jeunesse, avec le but affiché de révolutionner l’organisation sociétale…
Jusqu’à preuve du contraire, seule l’élite de la haute finance défend bec et ongles l’anonymat de ses capitaux. Les gens normaux ne le pourraient pas…
A l’heure de la fin du secret bancaire, de l’échange automatique des données, de la Stratégie de l’argent propre promue par notre ancienne conseillère fédérale, de la guerre contre le blanchiment, nous, contribuables et principaux concernés par les actions menées par ces associations, devrions exiger des autorités la levée immédiate de l’anonymat des sources de ces financements.
Question de cohérence.
LHK
Infos complémentaires
Quelques extraits du site de l’association dans lesquels se dessine une convergence troublante entre les buts fixés et les objectifs de l’ONU (Programme 2030 et Agenda 21).
Extrait du site https://vaud.climatestrike.ch/qui-sommes-nous/
Qui sommes-nous ?
La Grève du Climat en Suisse, ça existe depuis plus d’une année ! C’est majoritairement des apprentie-s, des gymnasien·ne·s, des écolier e s et des étudiant-es, mais c’est également des scientifiques, des adultes ou des personnes âgées qui participent à notre mouvement avec leurs connaissances et leurs expériences respectives. C’est donc une diversité de personnes de différents horizons, qui se rencontrent régulièrement pour préparer des manifestations ainsi que de nombreuses autres activités pour faire avancer les causes climatique et environnementale. La Grève du Climat est un mouvement qui change et s’adapte constamment, et qui attend que tu le rejoignes et y participes. Nous nous organisons sur les lieux de formation et de travail, mais aussi au niveau cantonal, appuyé par l’organisation nationale qui se rassemble un week-end tous les deux mois pendant les réunions nationales où ont lieu des décisions qui déterminent les directions générales du mouvement.
Nos revendications
Aujourd’hui, les trois revendications principales et l’addendum de la Grève du Climat, en Suisse, prises au consensus national, sont les suivants :
-
La déclaration d’urgence climatique: nous exigeons que la Suisse reconnaisse la catastrophe climatique comme une crise qu’il faut surmonter. Elle doit prendre des mesures concrètes en réaction à cette crise, et travailler à correctement en informer la population.
-
Un bilan carbone neutre en 2030: la Suisse doit prendre des mesures législatives et exécutives visant à atteindre un bilan net d’émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité humaine nul en Suisse d’ici 2030, sans le développement et l’implémentation de technologies de compensation.
La réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre devra être d’au moins 13% par année de 2020 à 2024, et ensuite d’au moins 8% par année jusqu’en 2030. Ces pourcentages se rapportent au niveau d’émissions de 2018.
-
Toutes les mesures mises en place doivent suivre le principe de justice climatique. Les responsables du dérèglement climatique doivent assumer financièrement et socialement leurs actes.
-
Addendum: Si ces exigences ne peuvent être satisfaites dans le système actuel, un changement de système est nécessaire pour surmonter cette crise. Nous ne pouvons laisser de barrières systémiques entraver la mise en place d’un plan climatique adéquat.
Notre plan climat
C’est quoi la justice climatique ?
Toute mesure environnementale doit également contribuer à réduire les différentes inégalités sociales (de genre, intergénérationnelles, territoriales, etc.) et veiller à une meilleure répartition des richesses disponibles en Suisse et à l’international. Par conséquent, la justice climatique est liée au principe du pollueur-payeur: celles et ceux qui causent et profitent des émissions de gaz à effet de serre doivent être mis e s prioritairement à contribution (en Suisse, le secteur financier et les multinationales comme Glencore, Nestlé, Vale, l’État) et en dernier lieu celles et ceux qui en sont les victimes, sous quelque forme que ce soit (voir Plan Climat, p. 37).
Pour la Suisse, cela implique de reconnaître sa responsabilité historique et actuelle dans les crises climatique, environnementales et sociales, et, par conséquent, de réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre pour être l’un des premiers pays à atteindre un bilan carbone net nul d’ici 2030 (voir Plan Climat, p. 29-30).
Le saviez-vous ? Lausanne a été déclarée « capitale du climat » en raison, non seulement, du succès fulgurant de ses manifestations (jusqu’à près de 20’000 personnes le 15 mars, soit 2,5% de la population vaudoise) mais surtout car elle a accueilli la première réunion européenne du mouvement international Fridays For Future initié par Greta Thunberg. En effet, le collectif vaudois de la Grève du Climat a organisé le sommet Smile for Future (Summer Meeting in Lausanne Europe) qui a accueilli, la semaine du 5 au 9 août, 430 grévistes provenant de 38 pays différents, aboutissant à la Déclaration de Lausanne, un texte fondateur de notre mouvement. On y retrouve un préambule, une série de valeurs et de principes, une ébauche de structure internationale et trois revendications votées au consensus avec les grévistes des différents pays:
1. Maintenir le réchauffement climatique en dessous des +1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels;
2. Assurer la justice climatique et sociale;
3. Écouter la meilleure science actuellement disponible.(Site de l’association
Faut-il changer de système ?
Extrait https://vaud.climatestrike.ch/qui-sommes-nous/faut-il-changer-de-systeme/
Dans la partie conclusive de son dernier rapport sur l’environnement en 2018, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) consacre un long développement à la « nécessité de changer de système » :
«À l’issue d’une analyse approfondie des indicateurs environnementaux qui intégrait les progrès accomplis sur le plan des objectifs politiques, l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) est arrivée à la conclusion que vraisemblablement ni des mesures en faveur de l’environnement ni des gains d’efficacité sur le plan économique et technologique ne suffiraient à eux seuls pour concrétiser les objectifs de l’UE pour l’année 2050.
Selon cette étude, ces objectifs ne peuvent être atteints qu’en modifiant fondamentalement les modes actuels de production et de consommation (AEE 2015a). Dans le cadre de ses travaux relatifs au sixième Rapport sur l’avenir de l’environnement mondial (GÉO 6), le conseil consultatif officiel de la CEE-ONU conclut également que des mesures de politique environnementale ou des gains d’efficacité sur le plan économique ou technologique ne permettront à eux seuls pas d’atteindre les objectifs fixés en matière de développement durable.
Les expert-e-s estiment que pour éviter de franchir les limites planétaires (Rockstrom et al. 2009), une transition fondamentale s’impose sur les plans de l’énergie, de l’alimentation, de la mobilité ainsi que des système urbains, transition qui doit s’accompagner de changements substantiels en matière de pratiques, de technologies, de politiques et de modes de vie actuels.
Afin de diminuer significativement les pressions que l’alimentation, le logement et la mobilité exercent sur l’environnement, en particulier sur le climat et le sol, les politiques en matière de climat et d’aménagement du territoire doivent activement œuvrer, de concert avec d’autres domaines politiques, au remaniement des systèmes sur lesquels reposent ces trois secteurs.
Un changement implique nécessaire d’intégrer d’autres forces de transformation, tant au niveau de la recherche, de la science, de l’économie que de la société civile» (Rapport OFEV 2018, p. 181).
Nous pensons également qu’il est primordial de trouver des alternatives de production et de consommation au système socio-économique actuel, incompatible avec les ressources limitées.