[embedded content] Maître Henry Gendre se prononce sur la loi Covid-19 et la loi sur les mesures policières from Christophe on Vimeo. Nous sommes tous devenus les prisonniers d’un virus dont on ne sait pas grand chose. La question est devenue au moins aussi grave que si nous étions entrés dans une véritable guerre. De pays entiers ainsi que leur population sont lourdement sinistrés. La probabilité d’une faillite à venir devient tous les jours un peu plus une certitude. De quelle sécurité nous parle-t-on? On veut nous sauver d’un virus en nous garantissant un effondrement global tant sur le plan financier qu’économique ou sociétal. A cela doit s’ajouter les troubles psychiques dont seront affectés une partie des jeunes.
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Maître Henry Gendre se prononce sur la loi Covid-19 et la loi sur les mesures policières from Christophe on Vimeo.
Nous sommes tous devenus les prisonniers d’un virus dont on ne sait pas grand chose. La question est devenue au moins aussi grave que si nous étions entrés dans une véritable guerre. De pays entiers ainsi que leur population sont lourdement sinistrés. La probabilité d’une faillite à venir devient tous les jours un peu plus une certitude.
Les décisions drastiques, pour ne pas dire tyranniques, sont prises sur la base de deux éléments:
- Un test appelé PCR dont on abondamment parlé, toutefois nous publions ci-dessous des éléments nouveaux.
- L’incidence qui en épidémiologie est une mesure de l’état de santé d’une population dénombrant le nombre de nouveaux malades sur une période donnée.
L’incidence est trafiquée en Suisse, et ceci est une faute statistique grossière
Nous comprenons tous les jours que les chiffres dont on nous assène s’appuient sur des taux qui ramènent le nombre d’individus infectés à une taille de population RESIDENTE.
Exemple: Vous avez 3 personnes infectées sur 100’000 habitants. Mais si 2 des personnes ne sont pas résidentes, je dois les purger de mes statistiques, car je vais rapporter ce chiffre à des habitants résidents. Cette démarche n’est pas une option. C’est une obligation.
Or, en Suisse, tous les chiffres de personnes infectées incluent les NON-RESIDENTS, et divisent par nos 100’000 personnes RESIDENTES. Vous comprenez très vite que l’ensemble des ratios ramenés aux 100’000 habitants sont tout simplement FAUX. Ils sont trop élevés et auraient dû être divisés par un volume de population plus élevé. L’indicateur « Nombre » inclut les non-résidents. Du coup, l’indicateur pour 100’000 habitants est FAUX puisque les habitants sont par principe des résidents. Question. A quoi ressemblerait ce tableau si les non résidents en étaient expurgés?
Eh bien, vous ne pouvez les expurger parce que ce serait contraire à la création du marché unique européen qui signifie un territoire unique sans frontières intérieures. Les 4 libertés du marché européen sont très claires: aucune frontière ne peut résister aux divers flux circulants. Aucune depuis la signature de l’Acte unique sous la direction de Jacques Delors. La Suisse est totalement partie prenante de la chose.
Un Accord-cadre sanitaire entre la Suisse et la France qui fausse les chiffres des 2 côtés de la frontière!
Accord cadre sur la coopération sanitaire transfrontalière et son accord d’application signés le 27/09/2016 et entrés en vigueur le 01/10/2019 (décret 2019-1319 du 09/12/2019) :
Les conventions locales conclues en application de ces textes sont destinées à organiser la coopération entre structures et ressources sanitaires dans la zone frontalière dans un souci de complémentarité, en fonction des déficits et besoins constatés en matière d’offre de soins. Ces conventions ont pour objectif de cadrer les conditions et modalités d’intervention des structures de soins et professionnels de santé.
Un champ d’application territorial :
- les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes pour la France
- les cantons frontaliers pour la Suisse (Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Berne, Genève, Jura, Neuchâtel, Soleure, Valais et Vaud).
Nous avions alerté dès avril sur cette problématique. A l’époque, nous n’avions relayé qu’un accord bien plus modeste que celui que nous citons ici. Mais il était suffisant pour comprendre que les chiffres étaient faux.
https://lilianeheldkhawam.com/2020/04/02/covid-19-des-mesures-disproportionnees-au-vu-des-risques-reels-partie-ii-lhk/
Or, depuis quelques années les frontaliers peuvent venir se faire soigner en Suisse dans le cadre de la sécurité sociale: Les frontaliers pourront se faire soigner en Suisse (ICI):
« Dans un communiqué, la ministre confirme donc la fin de l’assurance privée française et le basculement de ces assurés dans le nouveau «dispositif frontalier», adossé à la Sécurité sociale. La principale nouveauté concerne la continuité des soins en Suisse, pour laquelle les associations se sont fortement mobilisées. «Les frontaliers auront la possibilité de choisir un médecin traitant en France ou en Suisse, afin de pouvoir respecter le parcours de soins et de bénéficier d’un meilleur remboursement», indique le ministère. «Elle ouvre nettement le champ. Il s’agit d’une véritable avancée», aux yeux de Jean-François Besson, secrétaire général du Groupement transfrontalier européen. Concernant les soins ambulatoires en Suisse, «ils pourront être remboursés par l’assurance maladie sans autorisation préalable», poursuit le ministère.
Enfin, «l’accès aux soins programmés hospitaliers ou coûteux en Suisse sera facilité pour les frontaliers résidant dans des zones à faible densité médicale». Les habitants du Pays de Gex pourraient ainsi accéder aux hôpitaux suisses, plus proches que Saint-Julien ou Lyon. Autant de mesures qui devraient satisfaire les HUG soucieux de leur manque à gagner. »
Vous imaginez un peu la taille du territoire potentiellement concerné, et ce rien qu’avec la France? Qu’en est-il avec l’Allemagne, le Liechtenstein ou l’Italie? Quelle part d’habitants non résidents viennent se faire dépister et soigner en Suisse? La question doit être imposée aux autorités!
La PCR ou le test PCR
Parler de test PCR sans parler de la taille de son cycle d’amplification est inutile. Le degré d’infectiosité dépend totalement de cet indicateur. Problème: selon le niveau de Ct, ces « cas » positifs ne sont pas forcément contagieux et auraient pu continuer de mener une vie normale. Autre problème: cet indicateur n’est pas pris en compte par les politiques pour vous faire enfermer et vous mettre sous véritable ou simili-couvre-feu.
Dire qu’une personne est positive ou négative par le simple test PCR, et de surcroît hors d’un diagnostic réalisé par le médecin, est au mieux insuffisant et au pire une fausse information! Et en termes de fausse information, de nombreuses alertes de scientifiques et de publications ont avancé que plus de 90% des « cas » seraient faussement positifs. La chose est confirmée dans un document de Swissmedic, l’autorité suisse du médicament. Il est daté de mai 2020.
https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/06/un-nombre-largement-surfait-de-tests-positifs-a-cause-de-seuils-trop-eleves-new-york-times/ https://lilianeheldkhawam.com/2020/11/21/covid-19-encadree-par-une-strategie-sinistre-sanctionnee-par-les-juges-portugais/
Par conséquent, si l’on avait voulu bien faire, il aurait fallu:
- Accoler à tous les « cas » le seuil d’amplification.
- Mettre en culture pour évaluer la multiplication cellulaire.
- Communiquer clairement dans les statistiques en sériant les données en fonction de classes de CT, le nombre de cycles d’amplification.
Or, nous avons assisté à un coup de théâtre de la part de Swissmedic en août! Subitement, la PCR n’avait plus besoin de culture cellulaire pour déterminer l’infection. Elle en est une preuve!
La positivité n’est pas infectiosité
https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciaa638/5842165 (OXford Academic)
Les auteurs de Predicting Infectious Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 From Diagnostic Samples du 22 mai expliquent les résultats de leurs travaux ainsi. L’émergence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), l’agent causal de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), représente une urgence de santé publique de proportion historique. Les efforts mondiaux de confinement ont eu de vastes impacts sociétaux et économiques. Les décisions politiques visant à assouplir les mesures de santé publique exigeront une meilleure compréhension de la durée de l’infectiosité. Ces informations auront également un impact sur les pratiques de contrôle des infections et la santé au travail.
À ce jour, le diagnostic de COVID-19 s’est appuyé sur la détection du SRAS-CoV-2 par détection moléculaire. Bien que cette méthode soit à la fois rapide et hautement sensible, elle présente des limites importantes. Plusieurs études décrivent la persistance de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans différents sites corporels [1, 2]. Il est connu d’autres virus que l’ARN viral peut persister au-delà de l’infectivité [3, 4].
Ainsi, les tests PCR qui sont positifs après plus de 24 cycles signifieraient que l’infectivité est nulle. Par conséquent,, il n’y aurait pas de contamination et les mesures qui sont imposées aux populations seraient inutiles. Or, nous avions vu dans l’interview de M Greub qu’il utilisait 3 produits qui montaient à 45-50 cycles!
- Une RT-PCR utilisant une extraction Magnapure (Roche) suivit d’une retro-transcription et amplification à l’aide de machines de type Applied Biosystems, avec des sondes Taqman; le tout est automatisé à l’aide de 3 robots Hamilton. Avec cette plateforme automatisée, nous faisons 45 cycles d’amplification.
- Une RT-PCR appelée « Cobas », commercialisée par Roche, avec un maximum de 50 cycles.
- Une RT-PCR appelée « GeneXpert», commercialisée par Cepheid, avec un maximum de 45 cycles. (https://www.cepheid.com/en/systems/GeneXpert-Family-of-Systems/GeneXpert-System)
Et cette pratique discutable et discutée amplifie le nombre de « cas ». Les médias et leurs images tournées dans des services de réanimation complèteront la justification de mesures draconiennes qui vont jusqu’au couvre-feu selon les pays.
Des citoyens suisses se mobilisent contre des mesures injustifiées, et pour nous sur ce site elles sont basées sur une méthodologie statistique indigne de ce pays. Vous pouvez signer cette pétition qui sera remise demain au Conseil fédéral: http://19h.ch/?fbclid=IwAR2Rz2B0De1pqOBVYtMPixbwHXE0tMGsN3BZgAbS-RQlS4qOWcj5iOVXU6Y
LHK
Une députée suisse a posé des questions à l’Office de la santé publique
Dans ce contexte tendu, un échange de lettres entre une parlementaire suisse et l’ancien patron de l’OFSP a retenu notre attention. La conseillère d’Etat Dr. sc. nat. ETH Barbara Müller (TG/SP) a posé plusieurs questions dans une lettre (ci-dessous en bleu) au directeur de l’Office fédéral de la santé publique qui était à ce moment Pascal Strupler. Vous trouverez ci-dessous les questions de la conseillère cantonale thurgovienne sur le test PCR, ainsi que les réponses de M Strupler. De même que nous relayons les commentaires du journaliste suisse alémanique qui les a publiés. La réponse donnée le 14 septembre donne un aperçu de la politique d’information des autorités. Il est intéressant de noter – comme toujours – quelles sont les questions auxquelles il n’est pas répondu ou auxquelles on répond en se référant à d’autres organismes.
https://corona-transition.org/pcr-test-pretty-crazy-results https://corona-transition.org/das-bundesamt-gegen-treu-und-glauben
Cher M. Strupler,
En raison de la politique d’information désolante, du traitement statistique et de la présentation inacceptables des données collectées ainsi que de l’embarras de plusieurs enquêtes erronées, je demande des informations sur les questions suivantes.
Ceci d’une manière scientifiquement habituelle, sérieux et acceptable, en particulier avec des données de référence provenant de revues internationales à comité de lecture dont la qualité a été prouvée, en indiquant l’URL de la source et le facteur d’impact de ces revues.
1. Question de la députée Müller: Le virus SRAS-CoV-2 a-t-il été isolé ?
Réponse Strupler : depuis sa découverte en Chine, le virus SRAS-CoV-2 a été cultivé dans de nombreux laboratoires de recherche du monde entier.
LHK: Aucune indication ou source fiable n’est fournie.
2.°Question de la députée Müller : Quels sont les tests utilisés pour détecter le SRAS-CoV-2 qui sont validés ? L’étalon-or ? Où sont les données détaillées concernant la validation ? Si la validation n’a pas été effectuée, pourquoi ces tests sont-ils utilisés et quelle est la justification juridique et scientifique de leur utilisation ?
Réponse de Pascal Strupler : La loi sur les épidémies en vigueur (RS 818.101, LPE SR 818.101, EpG) stipule que les laboratoires qui souhaitent effectuer des tests microbiologiques pour détecter ou exclure des maladies transmissibles doivent disposer d’une autorisation d’exploitation de Swissmedic basée sur la LPE et l’ordonnance sur les laboratoires de microbiologie (RS 818.101.32, LabV SR 818.101.32, LabV).
Seuls les laboratoires agréés peuvent donc effectuer des tests PCR pour la détection du covid-19 et, par conséquent, sont soumis à un système d’assurance qualité rigoureux (voir l’annexe 1 de l’ordonnance susmentionnée siehe Anhang 1).
La validation des tests pertinents est obligatoire et contrôlée par l’autorité compétente, Swissmedic. Grâce à ces systèmes rigoureux de contrôle de qualité, l’OFSP estime que les tests PCR effectués en Suisse répondent aux normes les plus élevées. Pour des informations plus spécifiques sur les tests, nous vous recommandons de contacter directement un laboratoire agréé. En outre, tous les tests médicaux par les laboratoires sont soumis à la réglementation sur les diagnostics in vitro. Ici aussi, des exigences de qualité élevées s’appliquent et chaque procédure de test doit faire l’objet d’une évaluation de conformité. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site Internet de Swissmedic sous la rubrique « Dispositifs médicaux » Medizinprodukte.
Commentaire Corona-Transition : Au lieu de répondre à la question, Strupler fait référence à des sites web où l’on ne trouve pas de réponses. Nous avons examiné tous les documents publiés sur Swissmedic cette année en utilisant le terme « PCR » et n’avons trouvé aucune preuve de la validation du test PCR, et encore moins de ses normes. Les termes « validation » ou « valable » n’apparaissent pas dans l’ordonnance sur les laboratoires de microbiologie.
3.Question de la députée Müller: Quel est le nombre de séquences d’ADN ou d’ARN déterminées par ces tests ? Quelles sont les lignes directrices de l’OMS à cet égard ? Quelle est la fréquence de duplication des tests et, par conséquent, quel est le facteur de réplication ?
Réponse de Pascal Strupler : pour répondre à cette question, nous vous recommandons de contacter directement un laboratoire agréé.
Commentaire CT : Le nombre de cycles de réplication est décisif pour la probabilité d’un résultat positif. Les épidémiologistes critiques estiment que la valeur seuil devrait être de 25 cycles, le RKI de 30 (voir : «Wieviele Vermehrungszyklen beim PCR-Test ergeben ein zuverlässiges Resultat?» » > Trad. : Combien de cycles d’amplification des test PCR donnent un résultat fiable ?) Il est scandaleux qu’il n’existe aucune valeur officielle, scientifiquement fondée. Corona-Transition a interrogé cinq laboratoires par téléphone. Le CT ((threshold cycle) va de 37 à 45.
Le Wadsworth Center, le laboratoire de l’État de New York, a analysé les résultats des tests effectués en juillet dernier.
- 40 cycles de propagation ont donné 872 résultats positifs.
- 35 cycles auraient conduit à une réduction de 43% des résultats positifs,
- 30 cycles à une réduction de 63%.
(Voir : New York Times : «Your Coronavirus Test Is Positive. Maybe It Shouldn’t Be.» (Trad. : « Votre test de dépistage du coronavirus est positif. Peut-être qu’il ne devrait pas l’être »).
LHK Le patron de l’autorité sanitaire fédérale est incapable de répondre à une question de méthodologie de base! Rappel de cette citation « Il est donc tout à fait possible que différents hôpitaux, différents États, le Canada par rapport aux États-Unis, l’Italie par rapport à la France, utilisent tous des normes de sensibilité différentes du test Covid. Ainsi, si vous coupez à 20, tout le monde sera négatif. Si vous coupez à 50, tout le monde pourrait être positif » » https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/10/loms-et-bill-gates-ont-un-probleme-et-il-sappelle-pcr-cest-par-elle-quun-totalitarisme-sanitaire-senracine
4.°Question de la députée Müller: Ces séquences d’ADN ou d’ARN sont-elles spécifiques du SRAS-CoV-2 ou seulement pour les virus de la famille des corona ? D’autres virus de la famille des corona ou leurs fragments peuvent-ils également contribuer aux résultats positifs des tests (réactions croisées) ?
Strupler : Idem réponse à la question 3 (ce qui signifie pour répondre à cette question, nous vous recommandons de contacter directement un laboratoire agréé.)
Commentaire CT : Le scandale continue. La question de savoir si le test PCR réagit également de manière positive aux fragments d’ARN d’autres virus corona est cruciale pour la validité du résultat. En raison d’infections antérieures par des coronavirus, une proportion importante de la population possède des cellules T qui réagissent au Sars-Cov-2, selon une étude de l’université de Tübingen, même jusqu’à 81%. Il est donc tout à fait possible que le test PCR réagisse aussi positivement aux acides nucléiques d’autres virus corona. Cela expliquerait également le fait que de nombreux tests positifs n’ont pas été accompagnés de symptômes. Toutefois, à notre connaissance, cette question n’a pas été élucidée scientifiquement.
5.°Question de la députée Müller : Les tests étant considérés comme extrêmement sensibles, de sorte qu’il est possible de détecter même les plus petits fragments d’ADN ou d’ARN. Cela donne toutefois l’impression que toute personne testée positive devrait être considérée comme infectieuse, bien que seuls les virus intacts soient considérés comme infectieux. Comment ce fait est-il traité scientifiquement ? Et pourquoi l’OFSP ne dit-il pas que des débris de virus peuvent également être détectés ?
Strupler : il est vrai que les tests PCR sont très sensibles et détectent les plus petites quantités d’acide nucléique du virus SRAS-CoV-2. Cela nous permet de tirer des conclusions très fiables sur la présence de virus infectieux, car des morceaux pâles d’ARN disparaissent rapidement si aucune particule virale n’est produite. La détection par PCR est également la norme pour de nombreux autres virus.
Commentaire CT : Strupler écrit ici une contre-vérité évidente. Contrairement aux virus à courte durée de vie, les acides nucléiques que le test PCR détecte et multiplie jusqu’à ce qu’il soit prêts à être mesuré ont une durée de vie très longue. Ils peuvent être congelés et décongelés plusieurs fois et on peut encore les mesurer après trois mois. Les «Centers for Disease Control» (CDC) américains écrivent : « Même si le virus reproductible n’a pas pu être isolé trois semaines après l’apparition des symptômes, l’ARN du CoV-2 du SRAS peut encore être détecté dans des échantillons des voies respiratoires supérieures de patients guéris pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 semaines« .
6.°Question de la députée Müller : C’est probablement une lapalissade qu’aucun test ne soit jamais parfait. Pourquoi l’OFSP ne communique-t-il jamais la manière dont toutes les plages d’erreur de ces tests devraient être présentées en détail ?
Strupler : si vous avez des questions sur la validation, et donc aussi sur les marges d’erreur, nous vous recommandons de contacter directement un laboratoire d’exécution. Si le test donne un résultat incorrect, cela est dû dans la plupart des cas au « mauvais » moment de la prise d’échantillons. Les frottis effectués trop tôt ou trop tard ou les prélèvements mal effectués peuvent entraîner un résultat faussement négatif.
Commentaire CT : Il est scandaleux que l’OFSP, pleinement conscient de l’existence de marge d’erreurs, ne fasse aucun effort pour en faire un enregistrement statistique sérieux. Après tout, des dizaines de milliers de personnes sont en quarantaine et isolées en Suisse en raison de résultats de tests positifs, et sont ainsi privées dans une large mesure de leurs droits et libertés.
7.°Question de la députée Müller : Me référant à la question 6 : pourquoi l’OFSP ne communique-t-il jamais que des résultats de tests faussement positifs ou faussement négatifs sont à l’ordre du jour et que l’on donne l’impression que les tests offrent une certitude à 100% ?
Strupler : voir la réponse à la question 6. (C’est-à-dire nous vous recommandons de contacter directement un laboratoire d’exécution)
Commentaire CT : Cela signifie évidemment que les laboratoires devraient communiquer leurs marges d’erreur individuellement – si tant est qu’ils soient collectés.
8.°Question de la députée Müller: Le «Merkblatt zur aktuellen COVID-19 Testung in der Schweiz» (« Brochure de l’OFSP sur les tests COVID-19 actuels en Suisse ») indique clairement : « La PCR (polymerase chain reaction) est une méthode NAT (Nucleic Acid Amplification Technology) utilisée en biologie moléculaire moderne pour amplifier in vitro les acides nucléiques (ARN ou ADN) présents dans un échantillon et les détecter ensuite avec des systèmes de détection appropriés. Cependant, la détection de l’acide nucléique ne fournit aucune information sur la présence d’un agent pathogène infectieux. Cela ne peut se faire que par la détection et la multiplication des virus en culture cellulaire« . Alors, comment peut-on justifier scientifiquement qu’un test positif indique la « présence d’un agent infectieux », tel qu’il est largement diffusé par l’OFSP, comment justifier cette contradiction évidente avec les déclarations de l’OFSP lui-même ?
Et plus loin : «La détection directe de l’acide nucléique viral dans un écouvillon nasal et pharyngé peut être utilisée pour en déduire une infection par le SRAS-CoV-2 chez les patients présentant des symptômes compatibles avec la COVID-19. Les frottis ne doivent être réalisés que par des personnes formées et expérimentées, il n’est donc pas recommandé que le patient réalise lui-même ces frottis avec des kits d’auto-examen (1, 2). Si le canton l’exige, le dépistage de personnes asymptomatiques peut également être indiqué dans certaines situations, par exemple lorsque des infections se produisent dans des établissements de soins tels que des EMS. Pendant la période d’incubation (lorsque la personne est infectée mais que le virus ne s’est pas encore suffisamment reproduit dans les muqueuses pour être détectable par PCR), la maladie ne peut pas être prouvée. Chez une personne qui n’a pas encore développé de symptômes de la COVID-19, un test PCR négatif n’exclut pas la possibilité que la maladie se déclare plus tard.»
Il apparaît donc clairement que seul un test positif accompagné de symptômes apporte une preuve non ambiguë de la maladie! Une fois de plus, pour quels motifs l’OFSP se permet-il de violer ses propres directives ? Quel est le raisonnement qui sous-tend le fait qu’un test positif conduit nécessairement à la maladie d’une personne?
Pourquoi ce principe de ne pas communiquer que lorsqu’une personne est testée positive:
- des symptômes ne sont pas nécessairement présents,
- elle n’est pas nécessairement malade,
- une maladie grave se manifeste, et
- la mort par Covid-19 ne se produit pas nécessairement ?
Pourquoi ces faits sont-ils tenus secrets ? Cela donne l’impression d’une dissimulation – quelle qu’en soit la raison. Quelle est la position de l’OFSP sur cette dernière accusation ?
Strupler : Pour le premier paragraphe : voir la réponse à la question 5. Nous vous signalons que le passage a été modifié dans le dépliant que vous avez cité.
Commentaire CT : Le passage correspondant dans la « brochure révisée sur les tests Covid » («Merkblatt Covid-Testung») a été modifié comme suit : « Cette méthode très sensible [la méthode PCR] est utilisée pour détecter spécifiquement l’acide nucléique d’un agent pathogène dans des échantillons de patients, ce qui prouve une infection par l’agent pathogène. » Ceci est erroné. Une infection, qui par définition entraîne une perturbation locale ou générale de l’organisme, n’est en aucun cas prouvée. Elle ne prouve pas non plus que l’agent pathogène soit contagieux ou actif. Cela n’indique qu’une seule chose : tout test PCR sans culture de virus à des fins de vérification est conforme à la nouvelle réglementation depuis la date de publication (31.8.20).
9.°Question de la députée Müller: Pourquoi le nombre de cas a toujours été communiqué au monde extérieur en chiffres absolus exclusivement et pourquoi le contexte n’a-t-il jamais été mentionné et traité scientifiquement en rapport avec le nombre de tests effectués au cours de la même période ? Pourquoi l’OFSP n’est-il jamais intervenu auprès des médias mainstream, afin que le contexte évoqué soit expliqué en termes simples au public?
Struppler : sur son site Internet, l’OFSP affiche dans un graphique séparé le nombre absolu de cas et le nombre de tests effectués. Les chiffres sont mis à jour quotidiennement. Le taux de positivité est actuellement d’environ 3%. Les taux d’incidence et les moyennes mobiles sont également publiés (voir le site de l’OFSP, rubrique Situation Suisse, rapport hebdomadaire sur la situation épidémiologique en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein. L’OFSP répond régulièrement aux questions des médias sur l’épidémiologie et explique la relation entre le nombre de tests et les résultats positifs.
Commentaire CT : A notre avis, l’OFSP NE RÉPOND PAS régulièrement aux demandes des médias. Depuis lundi dernier, malgré plusieurs appels téléphoniques et courriels, nous attendons des réponses à certaines questions sur les cycles des tests PCR.
10°Question de la députée Müller : Selon les données quotidiennes de l’OFSP, le nombre de tests quotidiens a nettement augmenté vers la fin juin 2020 par rapport aux semaines précédentes. Peu après, les médias mainstream bien connus ont attisé l’hystérie au sujet d’une « deuxième vague ». Cela donne l’impression que cette « deuxième vague » devait se produire à tout prix. Quelle est la position de l’OFSP sur cette accusation, ou plutôt, pourquoi les tests se sont multipliés vers la fin du mois de juin ? Pour quelle raison l’OFSP mentionne-t-il toujours des «cas confirmés en laboratoire» dans ses publications ? Pourquoi les tests sont-ils effectués de manière aléatoire et pourquoi aucune série représentative de tests (p.ex. groupes d’âge, activité professionnelle, groupes vulnérable, etc.).
Pourquoi l’OFSP ne communique pas que les deuxième et troisième tests sont également comptés parmi les «cas confirmés en laboratoire»?
La présentation de l’OFSP peut être interprétée comme s’il s’agissait exclusivement de premiers tests. Pourquoi la panique de masse continue-t-elle à être attisée, comme par exemple le 30 juillet, lorsque 220 nouveaux «cas confirmés en laboratoire» auraient été enregistrés lors de la conférence? Cependant, ces cas n’ont pas seulement été testés lors de la conférence, mais pendant plusieurs jours auparavant, ce qui a entraîné des inscriptions dites tardives. Sur la page d’accueil de l’OFSP, le 31 juillet, on pouvait également constater que le 29 juillet (la veille du 30 juillet), «seuls» 132 «cas confirmés en laboratoire» étaient enregistrés. Pourquoi ce changement important (d’autres exemples se trouvent sur la page d’accueil de l’OFSP) n’est-il pas communiqué lors d’une conférence de presse ou par les médias de masse?
Encore une fois: cela donne l’impression que les autorités fédérales cherchent consciemment à dissimuler des faits et ainsi agir de façon contraire aux règles de la bonne foi et du bon sens.
Strupler : l’OFSP tient compte à la fois des tests positifs et du volume des tests dans son évaluation de la situation. Les calculs de modèles jouent également un rôle. Dans l’ensemble, il y a des indications qu’une nouvelle augmentation pourrait être attendue si l’évolution se poursuit comme ces dernières semaines.
L’objectif n’est pas de créer de l’hystérie ou de provoquer une deuxième vague, mais d’évaluer la situation actuelle des données et d’en informer le public.
Les tests ne sont pas effectués de manière aléatoire, mais selon des critères clairement définis. Ces critères ont été révisés à plusieurs reprises, ce qui a entraîné une augmentation des tests, avec un impact particulier sur la structure d’âge des cas testés positifs.
Le fait qu’une personne puisse passer plusieurs tests est indiqué quotidiennement sous le tableau récapitulatif. Deux tests positifs sur une personne ne conduisent pas à deux cas, mais sont combinés en un seul cas. Un cas est considéré comme confirmé en laboratoire lorsqu’un échantillon a été examiné par un laboratoire et qu’au moins un résultat positif au test PCR est présent.
Le problème des retards de notification et des retards qui en résultent est régulièrement souligné. Dans les graphiques du rapport hebdomadaire, les rapports en retard sont mis en évidence en couleur.
Commentaire CT : Dans ce contexte, nous nous limitons vous renvoyer à l’art. 5 de la Constitution fédérale sur les « Principes de l’action constitutionnelle », qui stipule que « les organes de l’Etat et les personnes privées doivent agir de bonne foi ».
11.Question de la députée Müller: L’OMS et les experts en immunologie réfutent que des cas asymptomatiques puissent transmettre la maladie. Pourquoi ce mythe est-il entretenu? Pourquoi le fait connu depuis longtemps que la grande majorité des testés positifs au SRAS-CoV-2 et porteurs présumés du virus restent sans symptômes est occulté, ce qui donne l’impression qu’un test positif est toujours grave? Pourquoi l’OFSP n’a jamais demandé une rectification, alors que cette impression a été ensuite répandue la panique par les médias dits de masse?
Strupler : sur la question de la contagiosité des personnes asymptomatiques, la littérature scientifique n’est pas claire. Il n’est pas vrai que «la majorité des personnes testées positivement ne présentent pas de symptômes». La présence de symptômes compatibles avec le Covid-19 est le principal critère pour effectuer un test. Seul le test des personnes en quarantaine ou une notification par le SwissCovid App peut conduire à des résultats positifs chez les personnes asymptomatiques. Le pourcentage de ces cas n’est pas encore connu. Cependant, il est probable que certaines des personnes infectées ne présentent aucun symptôme, ce qui explique pourquoi on estime qu’il y a probablement un nombre de cas non signalés. Toutefois, l’ampleur de ce nombre estimé de cas non signalés n’est pas connue.
Commentaire CT : Nous renvoyons à la question restée sans réponse par l’OFSP pendant près de deux semaines : « Votre agence dispose-t-elle d’études sur la corrélation entre un résultat positif au test PCR chez une personne sans symptômes et le développement ultérieur de symptômes et d’infectiosité ? En d’autres termes : les personnes en isolement et en quarantaine, ainsi que les personnes de contact identifiées par la recherche des contacts, sont-elles soumises à un examen médical, et y a-t-il des évaluations statiques à ce sujet ?
Cette question est cruciale car la privation de liberté des personnes éventuellement infectées est basée sur l’hypothèse non vérifiée que même les personnes sans symptômes sont contagieuses.
12.°Question de la députée Müller : Une autre erreur qui s’est produite au cours des deux derniers mois est la publication de la valeur dite R0 : Selon une publication de différents chercheurs suisses (Publikation von verschiedenen Forschern aus der Schweiz), pour calculer ce chiffre, en plus de la confirmation du cas, toute hospitalisation et tout décès sont pris en compte.
Cependant, il ressort clairement des dossiers de l’OFSP que ces chiffres étaient extrêmement faibles ou souvent nuls au cours des deux derniers mois. Comment des scientifiques sérieux en arrivent-ils à faire des calculs avec des chiffres aussi petits ? Pourquoi l’OFSP et les membres de la Task Force se réfèrent-ils à ces chiffres absurdes ? Des chercheurs de l’ETH Zurich admettent au moins que ce chiffre de R0 est basé sur des estimations, mais les médias le citent comme une évidence ! Pourquoi l’OFSP ne fait-il rien pour remédier à ce défaut flagrant lors des publications ?
Strupler : le calcul de la valeur R0 est basé sur des modèles épidémiologiques qui sont adaptés aux données disponibles. Et, nécessairement, il faut s’appuyer sur des hypothèses. La robustesse des estimations est testée en faisant varier ces hypothèses. Il existe également des approches pour compenser la mauvaise qualité des données. En raison de ces incertitudes, la valeur R0 n’est jamais utilisée comme critère principal pour évaluer la situation.
Commentaire CT : Oui, le facteur de propagation est actuellement à nouveau utilisé comme raison pour un deuxième confinement.
Martin Ackermann, responsable de la Task Force scientifique Covid-19, a expliqué dans l' »Echo der Zeit » du 21.10.20 :
« Un verrouillage est le dernier recours si les autres mesures échouent. Pour l’instant, notre priorité est clairement de réagir le plus rapidement possible avec des mesures suffisantes pour garder la situation sous contrôle. Cela signifie que nous devons prévenir environ 7 infections sur 16. À l’heure actuelle, 10 personnes infectées en infectent 16 autres. Nous devons ramener ce nombre à 10. C’est une grosse réduction ».
Ackermann parle clairement de réduire le facteur de propagation – mais il n’est pas non plus un homme de l’OFSP.
13.°Question de la députée Müller : Selon quels critères les décès dits « Covid » ont-ils été attribués au coronavirus ? Combien ont été clairement confirmées par les autopsies ?
Strupler : les certificats de décès sont codés par cause à l’Office fédéral de la statistique (OFS). Pour plus de détails sur cette procédure, en particulier sur la manière dont le Covid-19 est déterminé comme la cause du décès, veuillez contacter l’Office fédérale de la Statistique.
Commentaire CT : L’Office fédéral de la statistique n’est pas responsable des critères de diagnostic du Covid-19.
Cependant, l’Office fédéral de la santé publique a publié des «Recommandations pour le diagnostic de Covid-19» («Empfehlungen zur Diagnose von Covid-19»)et a même publié un «Dépliant sur la dissolution du ménage après la mort» («Merkblatt Haushaltsauflösung nach Todesfall.
14.°Question de la députée Müller: Le professeur Beda Stadler a lui aussi déjà souligné (Beda Stadler hat schon darauf hingewiesen) : «Sur la voie de la normalité, il serait bon pour nous, citoyens, que certains semeurs de panique s’excusent.»
Et plus loin (Und weiter): «Pourquoi l’obligation du masque a-t-elle été introduite à un moment où aucune augmentation de cas de corona n’était apparente ? Qui est en fait responsable du fait que peu avant l’introduction des tests gratuits, un nombre nettement plus important de tests a été effectué, donnant l’impression d’une légère augmentation ? Pourquoi le gouvernement fédéral ne remet-il pas en question les informations diffusées par les médias, qui transforment immédiatement une affaire de «cas» corona en une «infection»?
Strupler : l’OFSP ne décide pas des mesures. Celles-ci sont décidées par le Conseil fédéral. Le lavage régulier des mains et le fait de se tenir à distance des autres personnes protègent contre l’infection. Si les mesures d’hygiène peuvent être appliquées individuellement et presque partout, il n’est pas toujours possible de garder une distance (1,5 mètre). Dans ce cas, il est recommandé de porter un masque ; comme la distance ne peut pas toujours être maintenue dans les véhicules de transport public, le port d’un masque facial est obligatoire dans toute la Suisse. Dans l’intervalle, compte tenu du nombre croissant de nouvelles infections, certains cantons ont également rendu obligatoire le port du masque à l’intérieur (magasins, écoles, etc.). Il est toujours possible d’être dispensé du port du masque par un médecin pour des raisons médicales.
15 Question de la députée Müller: Comme déjà signalé dans la NZZ, cette obligation de porter un masque entraîne inévitablement des problèmes pour les personnes qui ne peuvent pas en porter un pour des raisons médicales. Il est honteux que de telles mesures, ainsi que les déclarations des employés des autorités fédérales, favorisent la dénonciation dans le pays. Comment l’OFSP répond-il à l’accusation selon laquelle sa manière de communiquer, totalement opaque, malhonnête et non scientifique, encourage de telles dénonciation ?
Strupler : voir la réponse à la question 14
Commentaire CT : En langage clair : Les « Recommandations de l’OFSP » ne sont pas du tout des recommandations de l’OFSP, mais du Conseil fédéral – qui s’appuie très probablement sur les recommandations de l’OFSP.
16. Question de la députée Müller : Les personnes de plus de 65 ans – c’est-à-dire un groupe de population de plus de 2,6 millions ( !) de personnes – sont considérées comme vulnérables, qu’elles soient en bonne santé, même en excellente condition physique, et qu’elles aient mené une vie responsable en termes de santé pendant des décennies.
Ces personnes responsables ne sont généralement pas plus à risque que les jeunes. Comment l’OFSP justifie-t-il cette discrimination à l’encontre des personnes âgées sans antécédents de maladie ?
Strupler : il est vrai que « l’âge de plus de 65 ans » est un critère relativement peu précis. Mais il est bien documenté que la probabilité d’une évolution grave augmente avec l’âge, y compris la fréquence des maladies concomitantes aggravées par une infection par le SRAS-Cov-2. La limite de 65 ne doit pas être considérée comme une discrimination, mais comme une mesure de précaution.
17. Question de la députée Müller : Les insuffisances statistiques ont été signalées il y a quelque temps déjà (wurde schon vor längerer Zeit berichtet): Pourquoi l’OFSP est-il absolument réticent à adhérer aux conventions statistiques les plus triviales et à préparer et communiquer les données en conséquence, s’opposant ainsi résolument à la présentation abusive des médias de masse (qui communiquent uniquement des chiffres absolus)?
La manière dont l’OFSP communique, qui ne peut être déclarée que complètement absurde, doit être considérée comme une violation flagrante du principe de la bonne foi.
Strupler : les évaluations de l’OFSP sont conformes aux standards internationaux, comparables à ceux de l’OMS ou de l’ECDC. Cela apparaît clairement lorsque l’on compare les sites web de l’OFSP avec ceux d’autres institutions. Il n’est pas vrai que seuls des chiffres absolus sont indiqués (voir question 9).
L’OFSP communique sur son site Internet en fonction des besoins des destinataires. L’OFSP explique la relation entre le nombre de tests et les résultats positifs aux médias et lors d’entretiens réguliers avec les médias.
Commentaire du CT : Si les pratiques internationales de collecte et de communication des données manquent de qualité et de transparence, cela ne signifie pas que nous, en Suisse, devons faire de même.
La limitation factuelle à des « nombres de cas » absolus est scientifiquement discutable. Il est extrêmement audacieux d’appeler cela « norme ».
PDF – Barbara Müller: Corona-Fragen an BAG-Strupler (51.6 kB) (Lettre QUESTIONS en allemand)
Barbara Müller: Corona-Fragen an BAG-Strupler_8-20