Avant-propos La rigueur des études scientifiques n’est plus ce qu’elle a pu être. Les autorités publiques ont de loin moins de moyens que l’industrie chimique transnationale pour exiger l’application de standards, fort coûteux par ailleurs. De plus, les accointances entre le monde politique et la haute finance ne sont plus à démontrer. Ce site regorge de ces exemples. Voici un lien utile qui permet de mieux apprécier la validité des études sur lesquelles reposent les décisions politiques. https://lilianeheldkhawam.com/2018/07/06/fake-news-la-plupart-des-etudes-sont-fausses/ Des manipulations des recherches ne sont donc pas à exclure dans le cas des activités de Monsanto et de son Roundup: Procès du glyphosate: les experts de Monsanto mis en doute
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Avant-propos
La rigueur des études scientifiques n’est plus ce qu’elle a pu être.
Les autorités publiques ont de loin moins de moyens que l’industrie chimique transnationale pour exiger l’application de standards, fort coûteux par ailleurs.
De plus, les accointances entre le monde politique et la haute finance ne sont plus à démontrer. Ce site regorge de ces exemples.
Voici un lien utile qui permet de mieux apprécier la validité des études sur lesquelles reposent les décisions politiques.
https://lilianeheldkhawam.com/2018/07/06/fake-news-la-plupart-des-etudes-sont-fausses/
Des manipulations des recherches ne sont donc pas à exclure dans le cas des activités de Monsanto et de son Roundup:
Procès du glyphosate: les experts de Monsanto mis en doute
http://www.agefi.com/home/entreprises/detail/edition/online/article/la-revelation-des-influences-dexperts-sur-les-etudes-scientifiques-pour-cacher-les-dangers-du-roundup-et-du-glyphosate-pesent-sur-un-nouveau-proces-contre-monsanto-486389.html
Le principe de précaution semble avoir été délaissé par des dirigeants politiques plus soucieux de se conformer à des directives supranationales qu’à la santé publique. L’installation à tout va de la 5G est là pour le confirmer.
https://blogs.letemps.ch/alberto-mocchi/2019/03/17/5g-le-principe-de-precaution-doit-primer/?fbclid=IwAR11CCguf5FEGPrUxblGYHTp7q0T_C6h6RKUCvqPs7UXdKnbz2cjoLmPoy8
Il faut dire que les lobbies en Suisse ont quitté les sphères d’influence, pour squatter la démocratie elle-même.
« Les plus grands lobbyistes, ce sont les parlementaires eux-mêmes »
https://www.rts.ch/info/suisse/10301087–les-plus-grands-lobbyistes-ce-sont-les-parlementaires-eux-memes-.html?fbclid=IwAR0TKPUlPQQJuUYLLShJyWrgfRHMiEmSb0queQ-GQJ38iDB0GvFe4cIo9iQ
Légaliser la corruption… What else?
LHK
Malgré les procès, l’achat de Monsanto reste une «bonne idée» pour le patron de Bayer par AFP/ Bilan
Après les 63 milliards de dollars investis l’année passée dans le rachat de Monsanto, le géant de la chimie Bayer se trouve contraint à payer des indemnités suite aux multiples procès contre son herbicide au glyphosate mais le patron dit s’en accommoder.
Le rachat de Monsanto par Bayer reste une «bonne idée» malgré l’avalanche de procédures judiciaires contre le producteur de l’herbicide au glyphosate Roundup Up, a estimé dimanche le patron du géant allemand de la chimie Werner Baumann.
«L’acquisition de Monsanto était et reste une bonne idée», a plaidé M. Baumann dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, l’édition dominicale du FAZ. Bayer a acquis l’américain Monsanto en 2018 pour 63 milliards de dollars. Mais le coût pourrait s’avérer bien plus élevé pour le groupe allemand à mesure que s’additionnent aux Etats-Unis les procès contre Monsanto, spécialiste des produits phytosanitaires et des semences OGM.
Deux mois après le rachat, Monsanto a été condamné en août par un tribunal californien à payer près de 290 millions de dollars de dommages à un jardinier, qui a imputé son cancer à son exposition prolongée au Roundup. La somme a depuis été réduite à 78,5 millions de dollars par un autre juge et Bayer a fait appel sur le fond.
Indemnisations potentielles
Mardi, un jury de San Francisco a considéré que le Roundup, produit-phare de Monsanto, était un «facteur substantiel» dans le déclenchement du cancer d’un septuagénaire, ouvrant la voie à d’importantes indemnisations potentielles et faisant plonger le cours de Bayer en Bourse. Au total, Monsanto fait face à 11’200 affaires similaires aux Etats-Unis.
Pour autant, l’acquisition de Monsanto a été réalisée à l’issue d’un audit approfondi, a assuré Werner Baumann, qui s’appuie sur l’attitude des régulateurs et les études scientifiques. «Les autorités de régulation dans le monde considèrent les herbicides à base de glyphosate comme sans danger quand ils sont utilisés comme il est indiqué», affirme Bayer, qui met en avant «800 études rigoureuses» sur les effets du glyphosate.
Le Centre international de recherche sur le cancer, une émanation de l’OMS, a considéré en 2015 que le glyphosate était «probablement cancérigène» mais l’Autorité européenne de sécurité des aliments et l’Agence européenne des produits chimiques n’ont pas émis de tels avis. Le gouvernement français s’est récemment engagé à cesser d’utiliser le glyphosate d’ici 2021, sans pour autant inscrire l’interdiction dans la loi. Depuis l’acquisition de Monsanto, le cours de Bourse de Bayer a plongé de près de 40%.
https://www.bilan.ch/finance/malgre-les-proces-lachat-de-monsanto-reste-une-bonne-idee-pour-le-patron-de-bayer?fbclid=IwAR12byzDqlUyxIVrAXA1nF7NlzR1miU8jpJGj-UF9smQ50KPGjwyCF8kH40
Glyphosate dans les denrées alimentaires: pas de risque pour les consommateurs. Conseil fédéral
Berne, 09.05.2018 – Le Conseil fédéral a adopté, lors de sa séance du 9 mai 2018, le rapport sur les effets du glyphosate en Suisse. Ce rapport est une réponse au postulat de la commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national. Les résultats de l’étude menée à ce sujet par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) se recoupent avec ceux des évaluations des risques réalisés par des organisations internationales: les résidus de glyphosate dans les denrées alimentaires analysées ne présentent pas de risque de cancer. En conséquence, aucune mesure ne s’impose sous l’angle sanitaire.
Ces dernières années, plusieurs groupes d’experts internationaux, dont l’Autorité européenne de sécurité des aliments, avaient considéré que le glyphosate n’était pas cancérigène. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), pour sa part, était arrivé, en 2015, à la conclusion que le glyphosate était vraisemblablement cancérigène pour l’homme. La dangerosité potentielle avait cependant été évaluée indépendamment de la dose ingérée.
La présence de résidus de produits phytosanitaires dans la chaîne alimentaire peut sans doute être due à l’utilisation de ces substances. Mais c’est la concentration de résidus qui est déterminante pour évaluer le risque pour la santé du consommateur. Le glyphosate est le produit phytosanitaire le plus souvent utilisé en Suisse et ailleurs dans le monde. Actuellement, 70 produits contenant cet herbicide sont autorisés en Suisse. Le Conseil fédéral a demandé un rapport à l’OSAV sur les effets du glyphosate en Suisse pour déterminer le risque de ce produit pour la santé du consommateur. Ce rapport est une réponse au postulat (15.4084) de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national.
Les résultats de l’étude sont rassurants
Dans le cadre de cette étude, 243 échantillons de denrées alimentaires ont été prélevés dans le commerce de détail en Suisse et analysés. Il s’agissait principalement d’aliments dans lesquels on s’attendait à trouver des résidus de glyphosate, à savoir les produits céréaliers et les légumineuses.
60% de ces échantillons ne contenaient pas de glyphosate. Les échantillons restants en contenaient mais dans des concentrations très faibles et bien inférieures à la limite maximale admise. Par conséquent, ces aliments ne présentent pas de danger pour la santé. Ces résidus seraient dangereux pour la santé si l’on consommait par exemple 72 kg de pâtes, 655 kg de pain, 10 kg de pois chiches ou 1600 litres de vin par personne et par jour.
Contrairement à d’autres pays, la Suisse interdit le traitement des champs avec du glyphosate juste avant la récolte. Comme on s’y attendait, les produits suisses étaient contaminés mais dans une mesure bien moindre. L’étude a montré en outre des concentrations élevées dans les produits céréaliers importés comme les pâtes à base de blé dur et les légumineuses. Mais même dans ces aliments, la teneur en résidus était inférieure aux concentrations maximales admises et ne présentait donc pas de danger pour la santé.
Le Conseil fédéral estime que des mesures ne sont pas nécessaires
Vu l’évaluation globale réalisée par l’OSAV, le Conseil fédéral est d’avis qu’aucune mesure ne s’impose sous l’angle sanitaire. Les concentrations mesurées sont si faibles qu’elles ne présentent pas de danger pour la santé du consommateur. Le Conseil fédéral partage donc l’avis de l’UE et d’autres autorités internationales. Fin novembre 2017, les Etats membres de l’UE ont prolongé de cinq ans l’autorisation du glyphosate.