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En s’appropriant malgré vous les déterminants de votre identité, le système vous chosifie. Liliane Held-Khawam

Summary:
« 5 astuces imparables pour être jolie sur un selfie »( Le Journal des femmes) Le bureau du préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, et autre CNIL sont devenus i-n-u-t-i-l-e-s ! Ces services qui disposent d’un budget financé par nos impôts ne servent plus à rien. Ils ne peuvent assumer leur mission qui ...

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Liliane HeldKhawam considers the following as important:

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Liliane HeldKhawam writes L’Humanité vampirisée disponible.

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En s’appropriant malgré vous les déterminants de votre identité, le système vous chosifie. Liliane Held-Khawam

« 5 astuces imparables pour être jolie sur un selfie »( Le Journal des femmes)

Le bureau du préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, et autre CNIL sont devenus i-n-u-t-i-l-e-s !

Ces services qui disposent d’un budget financé par nos impôts ne servent plus à rien. Ils ne peuvent assumer leur mission qui est celle d’assurer la protection de la vie privée des citoyens.

Constitution suisse 

En s’appropriant malgré vous les déterminants de votre identité, le système vous chosifie. Liliane Held-Khawam

Les entreprises de la Silicon Valley, aux mains du marché financier en ont décidé autrement. Se sachant plus fortes que n’importe quel service ou législateur, qui veille sur une constitution nationale, vous prouvent par a+b qu’elles n’ont que faire de votre statut de citoyen.

La « transparence » à sens unique que ces monstres technologiques vous imposent, n’est rien d’autre qu’un phagocytage de vos droits, de vos libertés, et donc de votre identité personnelle.

En décrétant qu’elles peuvent disposer de votre imag

e, vos comportements, votre voix, votre réseau relationnel, et votre intimité en général, elles vous informent que vous avez été dépossédés de votre identité et de votre droit à disposer de vous-même.

C’est l’exact réplique de patrons-voyous qui confisquent le passeport de leur employé-esclave corvéable à souhait, l’empêchant ainsi de s’échapper.

Pas de liberté donc puisque vous ne disposez plus, en tant que citoyen, des droits promis par la Constitution nationale du pays dans lequel vous résidez.

Aucune protection à attendre du côté des représentants de l’« Etat », qui font ami-ami avec les nouveaux ambassadeurs de l’élite de la haute finance. Il faut dire que ceux-ci détiennent dans leur stock de données les informations sur vos « élus » qui vont des plus croustillantes aux plus glauques.

C’est en toute quiétude donc que Facebook voit une étude étalée ses pratiques de pilleurs et monnayeurs de votre identité quelques semaines après le mea culpa de son patron. Aucune limite ne semble s’imposer.

Rien à faire donc de ce que vous pensez.

Rien à faire de votre droit à la protection de votre personne.

Rien à faire des services de sécurité nationaux que vos « élus » ont pris soin de « réformer » et de « moderniser » … pour votre bien évidemment.

Dernier petit mot sur l’identité, mot qui semble relevé d’une psychologie abstraite. Voici 2 définitions extraites du Larousse :

 Caractère permanent et fondamental de quelqu’un, d’un groupe, qui fait son individualité, sa singularité.

 Ensemble des données de fait et de droit qui permettent d’individualiser quelqu’un.

En enlevant au citoyen le droit à son identité, les maîtres du jeu le chosifient. Rien n’empêche alors de franchir le cap de la marchandisation grâce à une société hautement financiarisée et endettée.

Une fois désidentifié en tant qu’être humain, vous êtes réidentifié avec un code-barre à l’image exacte de n’importe quelle vulgaire marchandise. D’ailleurs, vos autorités vous l’ont déjà inséré dans vos pièces d’identité biométriques. Et cet identifiant est en cours de numérisation par des ENTREPRISES. A noter le rôle actif joué par certaines grandes banques.

Désidentifié en tant qu’humain, réidentifier en tant qu’objet, numérisé en tant que source d’informations, vous voilà intégré aux flux de marchandises qui sont en permanence recensées à travers la planète, et à la machine informationnelle pilotée par X via les entreprises de la haute technologie.

D’ores et déjà dans l’Union Européenne, les mouvements de voyageurs membres de l’espace Schengen sont gérés par le système Smart Borders.

La haute finance vous remercie pour tous les selfies, « stories », émoticônes, et autres tchatches enregistrées.

Votre asservissement est en cours, n’en doutez pas !

Liliane Held-Khawam

Facebook utilise bien les numéros de téléphone http://m.20min.ch/ro/multimedia/stories/story/facebook-utilise-bien-les-numeros-de-telephone-31555308

« Outre les données personnelles que l’utilisateur partage avec Facebook en sachant généralement qu’elles serviront à cibler la pub, le réseau se sert d’informations plus inattendues, comme le numéro de téléphone ou le mail de contact qui servent par exemple à recevoir des messages d’alerte de Facebook si ce dernier a repéré une activité suspecte et/ou pour authentifier l’identité de l’utilisateur («authentification à deux facteurs» via SMS par exemple), écrivent des chercheurs de la Northeastern University et de Princeton.

D’après l’étude, révélée cette semaine par le site spécialisé «Gizmodo», sur «les sources d’informations personnelles d’identification utilisées dans le ciblage publicitaire par Facebook», l’entreprise ne dit pas clairement aux utilisateurs quelles sont les données utilisées à des fins publicitaires et ne leur permet pas de «contrôler directement quelles sont les informations personnelles utilisées pour leur envoyer des publicités». »

https://www.cnetfrance.fr/news/fini-les-passeports-comment-la-reconnaissance-faciale-revolutionne-les-aeroports-39871461.htm

Fini les passeports. Comment la reconnaissance faciale révolutionne les aéroports/ CNET France

L’Australie est à la pointe de la technologie de contrôle frontalier intelligent. En 2007, l’agence des frontières a introduit SmartGates, un dispositif qui lit votre passeport, numérise votre visage et vérifie votre identité dans les huit principaux aéroports internationaux du pays. Conçu par l’entreprise portugaise Vision-Box, ce système vous permet de quitter l’aéroport et d’entrer dans le pays en un minimum de temps.

Désormais, l’Australie veut encore accélérer le processus. Entre mai et juin 2017, le pays a testé la première technologie au monde d’immigration « sans contact » à l’aéroport de Canberra. Le système de reconnaissance faciale sans passeport valide l’identité d’une personne en comparant le visage à une base de données. Un deuxième essai doit démarrer à Canberra sous peu.

Les aéroports Australien et Français en pointe

En France, les aéroports de Paris Orly et Roissy Charles de Gaulle ont introduit la reconnaissance faciale en juin dernier. Depuis le 16 juillet, l’aéroport de Nice Côte d’Azur a commencé le déploiement de cette technologie pour les ressortissants de l’Union européenne qui prennent ou arrivent d’un vol en dehors de l’espace Schengen. La technologie a été développée par l’Imprimerie nationale (IN Groupe) en partenariat avec l’entreprise suédoise Gunnebo.

 ( …)

Dans le cadre d’un nouveau projet pilote, les passagers de certains vols internationaux de Qantas peuvent faire numériser leurs visage et passeport à un kiosque au moment d’enregistrement. A partir de ce moment, ils n’auront plus besoin de présenter leur passeport au personnel de Qantas. Leur visage sera scanné au moment du dépôt des bagages, pour accéder au salon d’attente et à la porte d’embarquement. « Votre visage sera votre passeport et votre carte d’embarquement à chaque étape du processus », explique Geoff Culbert, le P-dg de l’aéroport de Sydney.

Ce type de biométrie ne serait pas possible sans les évolutions qui ont contribué à moderniser les passeports ces dernières années. Actuellement, plus de 490 millions de passeports électroniques, qui contiennent une étiquette RFID avec une copie numérique des informations personnelles et identifiants biométriques, ont été émis par une centaine de pays.

Des humains remplacés par des caméras biométriques

Aux postes frontières, les humains commencent à être remplacés par des portiques automatiques avec des caméras biométriques qui peuvent comparer un visage avec la photo d’un passeport enregistrée dans une base de données. Bientôt, il sera possible d’entrer dans un pays sans avoir besoin de passeport physique voire même d’échanger un seul mot avec un douanier.

(…)

Ce gain de vitesse est également mis en avant par l’aéroport de Nice Côte d’Azur. « Nos e-gates peuvent traiter trois passagers par minute et par sas au minimum, contre deux par minute et par sas en moyenne par empreintes digitales », a expliqué Didier Trutt, président d’IN Groupe, dans un article du Figaro. 16 sas automatiques doivent être déployés d’ici la fin août à Nice.

Avec le système SmartGate , les voyageurs qui arrivent en Australie numérisent leur passeport électronique à une borne. Puis, il se rendent vers une SmartGate où leur visage sera numérisé. Les caméras mesurent des éléments biométriques tels que la distance entre les yeux et entre le nez et la bouche et comparent les données avec la photo scannée du passeport. Si tout correspond, la personne peut entrer dans le pays.

D’autres pays utilisent des systèmes similaires qui ont été introduits plus tardivement. Le département américain de la Sécurité Intérieure utilise le système Automated Passport Control qui nécessite encore une vérification finale par un douanier. Dans l’Union Européenne, les mouvements de voyageurs membres de l’espace Schengen sont géréspar le système Smart Borders.

La vitesse et la simplicité d’usage ne sont évidemment pas les seuls arguments en lice. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la sécurité est un enjeu crucial qui pousse à l’adoption de nouvelles technologies.

Le gouvernement australien explique que SmartGate permet non seulement de faciliter la vie des voyageurs mais aussi de libérer du temps pour que les agents de contrôle des frontières puissent se consacrer à « la collecte de renseignements, l’application de la loi et le ciblage des activités, qui sont essentiels à la prévention des menaces à la frontière».

Par ailleurs, des recherches ont démontré que les humains ne sont pas infaillibles pour ce qui est de comparer les visages. Une étude menée par l’université de Nouvelle-Galles du Sud a démontré que des contrôleurs de pouvaient pas associer un visage sur sept à une photo d’identité correspondante. Cela donne un taux d’erreur de 14%.

« Des données biométriques correctement recueillies et conservées devraient être plus sûres qu’un passeport traditionnel », estime Bruce Baer Arnold, expert en biométrie à l’université de Canberra.

Votre visage deviendra votre passeport

Mais les progrès de la biométrie et du contrôle des frontières ne s’arrêtent pas là. En 2015, le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a annoncé qu’il testerait la technologie du «voyageur sans contact», permettant aux voyageurs de passer l’immigration sans montrer le moindre passeport ou document de voyage papier.

Comme pour le système SmartGate, les voyageurs font numériser leur visage aux frontières de départ. Mais au lieu d’être comparé à l’image du passeport scanné, ce scan facial est directement comparé avec l’image détenue dans une base de données gérée par le ministère de l’Intérieur australien.

Le terme de « voyageurs sans contact» vient de l’absence de contacts entre les passagers et les agents de contrôle aux frontières. Le système est testé à l’aéroport de Canberra et ouvert aux citoyens australiens détenteurs d’un passeport électronique valide. Dans le cadre de cet essai, les voyageurs doivent avoir leur passeport sur eux en cas de problème. Au terme de ce test, le ministère de l’Intérieur australien envisage d’étendre le système aux autres aéroports du pays pour tout voyageur international muni d’un passeport biométrique.

De tels dispositifs soulèvent un certain nombre de questions. Les identifiants biométriques pourraient bientôt être stockés en ligne et partagés entre de multiples systèmes et par différents gouvernements. Un grand nombre de personnes auront accès à ces données qui deviendront une cible tentante pour les pirates. Que se passera-t-il si ces systèmes sont compromis ? On peut changer de mot de passe, mais pas de visage.

Le ministère de l’Intérieur australien n’a pas expliqué comme il sécurise sa base de données, se contentant d’indiquer qu’il « collecte, utilise et diffuse les informations biométriques en conformité avec les lois nationales et les accords internationaux. »

Certains experts en sécurité ont également tiré la sonnette d’alarme sur les failles potentielles de la reconnaissance faciale qui pourrait être leurrée par un simple maquillage de clown.

Quoi qu’il en soit, l’usage de la biométrie est bel et bien en train de se généraliser. Les caméras de sécurité domestiques font de la reconnaissance faciale, des caméras à profondeur de champ peuvent déverrouiller votre iPhone X. Même KFC s’y est mis aux Etats-Unis avec un système « souriez pour payer » qui se sert du visage du client pour valider le paiement.

Le gouvernement australien a également donné son feu vert à un programme qui consiste à créer une nouvelle base de données biométriques à partir des photos de tous les Australiens détenteurs d’un permis de conduire. L’idée est de s’en servir pour permettre aux forces de l’ordre de rapidement identifier un visage à partir de caméras de surveillance.

Le passeport a bien joué son rôle au cours du siècle dernier et les voyageurs ont toujours aimé collectionner les tampons des visas. Mais bientôt, nous n’aurons plus à nous inquiéter de l’oublier à l’hôtel…

Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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