Les financiers du grand casino ne veulent plus de ce qu’ils appellent les « fuites ». Dans leur jargon, ce terme signifie le cash dont ils doivent disposer pour répondre à la demande des clients qui se présentent aux distributeurs ou aux guichets. Le mot fuite est très éloquent. Il définit la véritable monnaie centrale exclusivement fabriquée par les banques centrales. Or, la monnaie scripturale, qui représente plus des 90% de la masse monétaire en circulation, est la monnaie bancaire. LEUR monnaie. ce sont les banquiers qui la fabriquent presque librement. Ce sont vos biens gagés qui lui donnent la consistance… Un droit régalien gigantesque. Mais ça ne leur suffit pas. le prétexte idéal est de faire la guerre à l’argent sale. Pourtant, le prétexte de l’évasion fiscale et autre argent noir a fait long feu. Nous savons tous que les masses mirifiques qui dorment sous les cocotiers anglosaxons appartiennent aux firmes transnationales qui veulent prendre le pouvoir politique de manière définitive. Transformer en quelque sorte la planète en une gigantesque société anonyme. Nous savons aussi que la finance de l’ombre échappe à tout contrôle et abrite la véritable criminalité financière. Mais personne n’y touche. Les sommes sont d’une part trop importantes et d’autre part, le shadow banking est protégé par ceux-là même qui prétendent au pouvoir politique mondiale.
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Les financiers du grand casino ne veulent plus de ce qu’ils appellent les « fuites ». Dans leur jargon, ce terme signifie le cash dont ils doivent disposer pour répondre à la demande des clients qui se présentent aux distributeurs ou aux guichets.
Le mot fuite est très éloquent. Il définit la véritable monnaie centrale exclusivement fabriquée par les banques centrales. Or, la monnaie scripturale, qui représente plus des 90% de la masse monétaire en circulation, est la monnaie bancaire. LEUR monnaie. ce sont les banquiers qui la fabriquent presque librement. Ce sont vos biens gagés qui lui donnent la consistance… Un droit régalien gigantesque. Mais ça ne leur suffit pas. le prétexte idéal est de faire la guerre à l’argent sale.
Pourtant, le prétexte de l’évasion fiscale et autre argent noir a fait long feu.
Nous savons tous que les masses mirifiques qui dorment sous les cocotiers anglosaxons appartiennent aux firmes transnationales qui veulent prendre le pouvoir politique de manière définitive. Transformer en quelque sorte la planète en une gigantesque société anonyme.
Nous savons aussi que la finance de l’ombre échappe à tout contrôle et abrite la véritable criminalité financière. Mais personne n’y touche. Les sommes sont d’une part trop importantes et d’autre part, le shadow banking est protégé par ceux-là même qui prétendent au pouvoir politique mondiale.
Avec la disparition de la monnaie physique, c’est une prérogative importante de l’Etat qui s’envole avec elle. Alors? Alors les attaques sont incessantes depuis quelques années. Des restrictions de toutes sortes se multiplient. Et ce n’est pas près de s’arrêter.
Le but ultime : La suppression totale du cash!
Compte tenu des résistances que le peuple occidental oppose à cette confiscation qui ne manquerait pas d’achever d’ôter les derniers millimètres de liberté, on se rabat sur les peuples pauvres.
Les Indiens feront l’affaire.
On vient de leur ôter brusquement 80% de la masse monétaire numéraire. De malheureux billets de 7 ou 10 euros jugés trop importants. Ils devraient être remplacés sous conditions ou … déposés sur un compte bancaire et être transformés ainsi en monnaie scripturale bancaire… On enlève le peu que possèdent de pauvres gens. On leur fait exploser leurs repères. Mais pourquoi donc?
Inutile de chercher le pourquoi ailleurs que dans le dysfonctionnement pathologique d’un système vorace qui veut tout posséder et tout contrôler.
Pendant ce temps, dans un culot extraordinaire, les entreprises continuent de bénéficier d' »optimisation » fiscale et avec elles les trusts et autres fondations qui abritent les sommes colossales de personnes privées, y c de celles-là même qui nous parlent d’argent sale..
Liliane Held-Khawam
Inde : la démonétisation des billets provoque une ruée vers les guichets de banque Goldbroker
Le retrait des gros billets en circulation en Inde provoque colère et désordre. Samedi, des centaines de milliers de personnes faisaient la queue devant les banques pour échanger leurs coupures contre de nouvelles.
Le remplacement des billets de 500 et de 1 000 roupies en circulation vise à lutter contre l’évasion fiscale et à permettre à l’Etat de récupérer l’équivalent de milliards de francs de richesses non déclarées.
Mardi soir, le premier ministre Narendra Modi, a surpris ses concitoyens en annonçant que les billets de 500 roupies (7 euros) et 1.000 roupies n’avaient plus de valeur légale. Les deux valeurs faciales retirées représentent plus de 80% de la monnaie en circulation. Le but : « briser l’emprise de la corruption et de l’argent noir » dans un pays où 90% des transactions s’effectuent en espèces. Près de 24 milliards de coupures sont concernées.
Les devises doivent être échangés contre de nouvelles coupures ou déposés sur un compte. Ceux apportant d’importantes sommes devant être en mesure d’attester de leur provenance. Le gouvernement a demandé à la population de restituer les billets démonétisés d’ici au 30 décembre.
Du jour au lendemain, beaucoup se sont retrouvés sans argent liquide, face à des commerçants qui refusaient d’encaisser une monnaie désormais sans valeur.
Après plusieurs heures d’attente devant les guichets, des millions d’Indiens ont dû repartir les mains vides, nombre d’agences bancaires et de distributeurs s’étant retrouvés à sec.
La banque centrale indienne s’est voulue rassurante, déclarant que suffisamment d’argent liquide avait été distribué aux institutions bancaires pour répondre aux besoins. « Il y a suffisamment d’argent disponible en banque et toutes les dispositions ont été prises pour que les billets atteignent toutes les parties du pays« , a-t-elle affirmé, appelant les Indiens à la « patience ».
« C’est le chaos partout », a estimé le chef de l’exécutif de la ville de New Delhi, Arvind Kejrilwal, adversaire politique du Premier ministre indien Narendra Modi.
La méthode de démonétisation n’est pas une première pour l’Inde. En 1978, les autorités avaient retiré subitement les billets de 1 000, 5 000 et 10 000 roupies, des billets toutefois inaccessibles pour la plupart des Indiens de l’époque.
Sources: « GoldBroker.fr et 24hgold.com