Facebook va juger de la dangerosité de vos publications (Photo Wikipédia) La liberté d’expression va à vau-l’eau en Occident. Beaucoup d’indicateurs nous montrent que la démocratie appartient tous les jours un peu plus au passé emportant avec elle les libertés fondamentales des citoyens. Une sorte de chape de plomb devient perceptible, précédée d’une kyrielle de redéfinition des normes admises et autorisées. Surveillance généralisée, stockage d’informations personnelles à grandes échelles, privatisation de l’espace public, ou privatisation et financiarisation de l’administration publique nous sont présentés sous l’angle du progrès et de la démocratie. En gros votre identité et votre vie privée sont volées et violées quotidiennement, mais c’est pour votre bien. On vous explique que pour préserver votre liberté, il va falloir vous la confisquer avec ou sans votre accord. Un groupe réfléchit, choisit et décide pour vous. Qui est ce groupe? D’où sort-il? Qui l’a mandaté? Nous n’en savons rien. Nous voyons juste les conséquences malfaisantes qui envahissent quotidiennement nos vies… Si par malheur vous deviez sortir des clous et réfléchir autrement, la censure se chargera de vous. Oh, pas violemment mais insidieusement. La psychologie et le choix des mots peuvent faire plus de dégâts que la brutalité d’actes physiques. Ceci est un phénomène très connu des thérapeutes.
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Facebook va juger de la dangerosité de vos publications (Photo Wikipédia)
La liberté d’expression va à vau-l’eau en Occident.
Beaucoup d’indicateurs nous montrent que la démocratie appartient tous les jours un peu plus au passé emportant avec elle les libertés fondamentales des citoyens.
Une sorte de chape de plomb devient perceptible, précédée d’une kyrielle de redéfinition des normes admises et autorisées.
Surveillance généralisée, stockage d’informations personnelles à grandes échelles, privatisation de l’espace public, ou privatisation et financiarisation de l’administration publique nous sont présentés sous l’angle du progrès et de la démocratie.
En gros votre identité et votre vie privée sont volées et violées quotidiennement, mais c’est pour votre bien.
On vous explique que pour préserver votre liberté, il va falloir vous la confisquer avec ou sans votre accord.
Un groupe réfléchit, choisit et décide pour vous. Qui est ce groupe? D’où sort-il? Qui l’a mandaté? Nous n’en savons rien. Nous voyons juste les conséquences malfaisantes qui envahissent quotidiennement nos vies…
Si par malheur vous deviez sortir des clous et réfléchir autrement, la censure se chargera de vous. Oh, pas violemment mais insidieusement.
La psychologie et le choix des mots peuvent faire plus de dégâts que la brutalité d’actes physiques. Ceci est un phénomène très connu des thérapeutes. Une gifle laissera moins de trace dans la vie future de l’enfant qu’un harcèlement moral sans violence physique.
Bref, une bien-pensance cherche actuellement à imposer ses vues. Le bien et le mal doivent dorénavant être avalisés par elle. C’est ainsi que Facebook a décidé de lutter contre les fausses informations : grâce à un système de vérification, les utilisateurs vont être mis en garde par un petit drapeau rouge lors du partage d’articles douteux« .
Et vous pourriez vous demander comment Facebook qui couvre des dizaines de langues et dont les membres sont issus de la planète entière peut contrôler TOUS les articles postés.
Quels sont les références de Facebook qui lui permettent de JUGER de la fiabilité des articles. Quels référents politiques y seraient inclus? Y aurait-il des critères moraux?
Eh bien nous savons que Facebook va faire appel « à une douzaine de médias spécialisés pour vérifier des informations préalablement signalées par les utilisateurs« . Mais alors qui sont ces médias? A quel(s) groupe(s) financiers appartiennent-ils?
Voici un cas qui peut illustrer les dérives potentielles. Dans le cadre du conflit alépin, une vidéo tout ce qu’il y a de plus sérieuse est apparue sur Facebook. Il s’agit d’une journaliste de terrain qui a battu en brèche de manière simple, précise et affirmée, ce que certains médias ont pu raconter.
Or, cette vidéo n’a pas plu et la réponse des grands médias a été immédiate et … uniforme. Facebook qui a permis à cette vidéo de faire le buzz s’est retrouvé fatalement pris en sandwich entre le point de vue de la bienpensance et l’aspiration du grand nombre à des informations alternatives. La solution fut trouvée par cette mise sur pied d’une équipe de contrôle, de surveillance et d’étiquetage….
Pour l’instant, cet « étiquetage » est symbolique du grand malaise qui règne entre des lecteurs qui s’en laissent de moins en moins conter d’un côté et le besoin de plus en plus impérieux d’une certaine presse d’influencer -pour ne pas dire manipuler à l’occasion- le lecteur.
Une pression psychologique devrait naître de ces commentaires mis en place par l’équipe de Facebook qui jugent et jaugent les posts. Le procédé rappelle celui des illustrations que nous pouvons trouver sur les boîtes de cigarettes…. Il y a fort à parier que les lecteurs seront tentés d’entrer dans la boîte définie par la bienpensance faute de partager des posts avec de petits drapeaux rouges.
L’heure de la stigmatisation des « mal-pensants » a-t-elle sonnée ou est-ce celle des « experts » qui réfléchissent pour vous?
Après vous avoir confisqué votre vie privée, votre liberté de penser semble menacée …
Liliane Held-Khawam