(Les Echos) Selon les créanciers, l’État grec est encore trop généreux avec ses retraités. Selon le FMI, les retraites représentent 17 % du PIB du pays. Le peuple grec est esquinté par tout ce que M Tsipras a accepté comme « réformes » imposées par le Casino de la Finance. Les « réformes » ont permis aux conglomérats financiers de mettre la main sur les infrastructures du pays, les ressources naturelles et autres services publics pour une bouchée de pain. Mais ce n’est pas assez. Cette « hyper-classe » d’un nouveau genre méprise tous les jours un peu plus les humains et vénère tous les jours un peu plus l’argent. Ils on tout l’argent du monde? Ils ont tout le pouvoir du monde? Ils ont tous les emplois du monde? Ils ont tout le pétrole du monde? Ils ont tout l’or du monde? Oui. Mais ce n’est pas assez. Pourquoi le vieillard dispose-t-il encore d’une pension? Pourquoi? Alors qu’il est inutile pour la société… Les robots eux sont tellement mieux. Ils ne rouspètent pas. Travaillent 24 heures sur 24. L’amortissement est rapide et quand on n’en veut plus, on le jette. On en prend un autre plus performant et plus rentable. L’humain lui vieillit. Consomme. Tombe malade.
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(Les Echos)
Selon les créanciers, l’État grec est encore trop généreux avec ses retraités. Selon le FMI, les retraites représentent 17 % du PIB du pays.
Le peuple grec est esquinté par tout ce que M Tsipras a accepté comme « réformes » imposées par le Casino de la Finance.
Les « réformes » ont permis aux conglomérats financiers de mettre la main sur les infrastructures du pays, les ressources naturelles et autres services publics pour une bouchée de pain.
Mais ce n’est pas assez.
Cette « hyper-classe » d’un nouveau genre méprise tous les jours un peu plus les humains et vénère tous les jours un peu plus l’argent.
Ils on tout l’argent du monde? Ils ont tout le pouvoir du monde? Ils ont tous les emplois du monde? Ils ont tout le pétrole du monde? Ils ont tout l’or du monde?
Oui. Mais ce n’est pas assez.
Pourquoi le vieillard dispose-t-il encore d’une pension? Pourquoi? Alors qu’il est inutile pour la société…
Les robots eux sont tellement mieux. Ils ne rouspètent pas. Travaillent 24 heures sur 24. L’amortissement est rapide et quand on n’en veut plus, on le jette. On en prend un autre plus performant et plus rentable.
L’humain lui vieillit. Consomme. Tombe malade. Bref, il a un coût même et surtout quand ses performances régressent…
Du GASPILLAGE!
Bon donc il faut récupérer coûte que coûte ces milliards des caisses de pension aujourd’hui en Grèce, demain en France ou en Suisse.
Le Casino et ses génies de la finance veulent TOUT.
La perversité va loin puisque l’on vous confisque vos services publics, patrimoines nationaux et autres impôts (y c TVA) puis on vous reproche de ne pas être en croissance.
Une blague de mauvais goût!
Le Casino et ses génies ont juste oublié que c’est par Dieu sait quels mécanismes inavouables, ils se sont retrouvés avec le droit d’inonder la planète avec une monnaie qu’ils créent sans qu’ils n’aient la moindre contrepartie à offrir. Une monnaie qu’ils créent grâce aux dettes des pauvres clients, pigeons pour l’occasion. Une création monétaire ex nihilo servie par des gouvernants sur un plateau d’argent.
Le Casino et ses génies ont eu aussi par un autre miracle l’exclusivité de créer les colossales dettes publiques en partant du NEANT! Là aussi certains gouvernants des démocraties ont piégé leurs propres électeurs…
Enfin, le Casino et ses génies ont eu un autre privilège seigneuriale qui est de faire payer leurs déboires par des citoyens tellement trahis par leur entourage qu’ils ont consenti à les financer…
Ces 3 privilèges totalement indus mettent les Grecs dans une situation de détresse financière, économique, politique et psychologique indescriptible. Et ce n’est pas fini parce que le plan de « réformes » d’ores et déjà admis est une spirale qui ne peut rétablir une quelconque santé économique. Tout le monde le sait mais…
Ces 3privilèges ont en revanche rendu le casino et ses génies immensément riches, infiniment riches mais… aussi immensément despotiques et infiniment inhumains.
Liliane Held-Khawam
Voir notre dossier sur la Grèce
Un an après, la Grèce paie au prix fort l’aventure Syriza Catherine Châtignoux, Les Echos
(..) « Lundi, il en sera fini de l’humiliation nationale. Nous mettrons un terme aux ordres venus de l’étranger ». Ce 22 janvier 2015, les milliers de Grecs venus écouter Alexis Tsipras pour son dernier meeting d’avant élection se laissent bercer par l’éoquence et les promesses un peu folles de ce jeune et fringant leader . Epuisés par cinq années de privations, ils s’apprêtent à lui confier les rênes du pays. Un an plus tard, le miracle ne s’est pas produit et l’austérité sévit toujours. Alexis Tsipras et son parti de gauche radicale Syriza ont dramatiquement échoué à imposer à l’Europe un autre modèle économique.
Le tableau n’est pas rose
Ses adversaires affirment qu’il a fait perdre un temps précieux au pays qui semblait sortir de l’ornière fin 2014, quand les élections anticipées ont été décidées. « L’économie affichait une croissance de 1,3 % au dernier trimestre et l’on prévoyait une croissance de 2,9 % pour 2015. Or aujourd’hui, nous sommes retombé en récession », observe l’économiste Takis Bratsos. Le tableau n’est pas rose en effet. L’économie vit en quasi autarcie depuis des mois avec un contrôle des capitaux instauré en juillet et toujours en vigueur. Les 55 milliards qui ont fui la Grèce durant les 6 premiers mois de 2015 n’y sont pas revenus, obligeant les banques à une nouvelle recapitalisation ; les réformes imposées par le troisième mémorandum auront comme les deux précédents un puissant impact récessif ; et tout indique que le gouvernement n’obtiendra pas aussi vite qu’il le souhaite le feu vert des créanciers au train de réformes voté à l’automne . A Davos, le commissaire européen, Pierre Moscovici a clairement fait comprendre à Alexis Tsipras que son projet de réforme des retraites, pièce maîtresse du dispositif , n’allait « pas assez loin ». A Athènes, les manifestations ont repris : les agriculteurs les avocats et les entrepreneurs sont dans la rue, criant leur hostilité aux réformes.
Les retraités grecs, ces pauvres jugés trop chers France Inter (Juin 2015)
Parmi les points douloureux des négociations de la Grèce avec ses créanciers, il y a le thème des retraites. Les seconds demandent de baisser les pensions, mais pour le gouvernement Tsipras, ce n’est pas négociable. Sur place, les retraités qu’a rencontrés notre envoyé spécial espèrent qu’il tiendra.
Mercredi soir, 7 000 personnes étaient rassemblées à Athènes, devant le parlement, pour demander « la fin des sacrifices » et manifester leur soutien au gouvernement dans les négociations ardues qu’il mène actuellement avec les créanciers de la Grèce. Car dans le pays, négociations ou pas, la crise frappe toujours fort.
► ► ► ALLER PLUS LOIN | « Ils ne savent pas ce que le peuple vit »
Les retraites sont au cœur du problème. C’est le principal point de friction, et Tsipras assure que « si l’Europe insiste sur les retraites, elle devra en payer le prix ». Les créanciers réclament une baisse des pensions. Ou plutôt, une nouvelle baisse, puisqu’elles ont déjà fondu depuis 2010.
Écoutez le reportage de Philippe Randé
http://www.franceinter.fr/player/export-inline?content=1114809#
Près d’un retraité sur deux vit sous le seuil de pauvreté
Ces négociations, elles ont un impact réel sur la vie des Grecs, y compris dans ce petit square d’Athènes, à l’ombre d’un arbre, où quelques retraités jouent aux cartes sur un vieux carton gris posé sur un banc. Depuis cinq ans, leurs habitudes ont beaucoup changé.
Avant, on allait au café. Maintenant, on ne peut plus payer deux ou trois euros… Cet argent qu’on économise en jouant ici, il nous sert pour payer les factures. Ma retraite, elle est passée de 1 100 à 350 euros après avoir travaillé 41 ans dans le bâtiment.
De nombreux retraités gagnent trop peu
Un autre se dit « sacrifié », et remercie Siriza pour les coupons alimentaires que le parti a instaurés depuis son arrivée au pouvoir. 45 % des retraités grecs vivent sous le seuil de pauvreté.
Depuis 2010, les retraites sont passées en moyenne de 1 350 à 833 euros, et les demandes des créanciers européens ne risquent pas d’arranger les choses.
L’un d’eux nous explique qu’il a dû se ruiner pour une opération du cœur et n’attend pas grand chose des négociations actuelles.
Les Européens nous disent : il faut couper dans les pensions. Mais qu’est-ce que vous voulez que je coupe ? On ne vit pas, on est déjà morts ! Ça va être le chaos…
Selon les créanciers, l’État grec est encore trop généreux avec ses retraités. Selon le FMI, les retraites représentent 17 % du PIB du pays.