Brexitera? Brexitera pas? Voici le divertissement du moment! On monte en épingle la sortie éventuelle d’un pays d’ores et déjà satellite de l’UE. Non-sens! La Suisse est bien plus impliquée dans le fonctionnement de l’UE que la Grande Bretagne. Le Brexit n’a rien à voir avec la malheureuse Grèce qui était pieds et poings liés aux plus grands et plus voraces financiers que la planète ait portés… C’est dire… La Grèce était juste un laboratoire qui devait montrer à quel point il ne fallait pas s’opposer aux créanciers…L’élection de M. Tsipras a fait le reste… Chypre avait aussi été un laboratoire soigneusement agencé qui a servi à légiférer sur la confiscation des dépôts. Dans le cadre du Brexit, les enjeux sont réels mais relèvent surtout et avant tout de la psychologie. Une sortie de la Grande Bretagne enverrait un message fort à tous les peuples d’Europe qui ne veulent pas de cette intelligentsia plus technocrato-financière que réellement intellectuelle. Et Bruxelles a peur de ce point en particulier. M Cameron le sait et en a profité pour négocier des avantages qui mettent la Grande-Bretagne encore plus à l’extérieur de cette construction dont les effets désastreux sont devenus palpables et difficiles à cacher.
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Brexitera? Brexitera pas? Voici le divertissement du moment!
On monte en épingle la sortie éventuelle d’un pays d’ores et déjà satellite de l’UE. Non-sens! La Suisse est bien plus impliquée dans le fonctionnement de l’UE que la Grande Bretagne.
Le Brexit n’a rien à voir avec la malheureuse Grèce qui était pieds et poings liés aux plus grands et plus voraces financiers que la planète ait portés… C’est dire…
La Grèce était juste un laboratoire qui devait montrer à quel point il ne fallait pas s’opposer aux créanciers…L’élection de M. Tsipras a fait le reste…
Chypre avait aussi été un laboratoire soigneusement agencé qui a servi à légiférer sur la confiscation des dépôts.
Dans le cadre du Brexit, les enjeux sont réels mais relèvent surtout et avant tout de la psychologie.
Une sortie de la Grande Bretagne enverrait un message fort à tous les peuples d’Europe qui ne veulent pas de cette intelligentsia plus technocrato-financière que réellement intellectuelle.
Et Bruxelles a peur de ce point en particulier.
M Cameron le sait et en a profité pour négocier des avantages qui mettent la Grande-Bretagne encore plus à l’extérieur de cette construction dont les effets désastreux sont devenus palpables et difficiles à cacher.
Et voici ce que M Cameron a d’ores et déjà obtenu en février 2016:
- Immigration et libre circulation des Européens : David Cameron a obtenu de pouvoir limiter certaines aides sociales pour les nouveaux migrants issus de l’UE selon une clause de sauvegarde de sept ans et une échelle graduelle ;
- Le marché unique : Afin d’achever la construction du marché unique, le Royaume-Uni souhaite d’une part que la libre circulation des capitaux soit perfectionnée, et d’autre part que la réglementation européenne pèse moins sur les entreprises ;
- La monnaie : le Premier ministre a obtenu que l’euro ne soit plus considérée comme la monnaie unique de l’UE, mais le vocabulaire du texte reste vague sur ce point. Dès lors que l’UE aurait plus d’une monnaie, toute politique décidée par les États membres de la zone euro ne serait qu’une option pour les autres États ;
- La souveraineté : Pour éviter de se diriger vers une union politique, David Cameron a obtenu que soit ôtée des traités fondateurs la mention sur une « Union sans cesse plus étroite » si l’opportunité de revoir les traités se présente. Il souhaite aussi un renforcement des pouvoirs de contrôle des parlements nationaux.
Cet accord est de loin plus important que ceux du Brexit, hormis l’effet psychologique vu plus haut… Il remet en question la construction globalisante de l’UE: Un marché, suppression des États, une monnaie, un peuple, pouvoir unique à Bruxelles, etc.
De plus, il nous semble que cet accord constitue une attaque politique contre la monnaie unique européenne. A suivre…
Les concessions essentielles obtenues par M Cameron montrent l’ampleur du désarroi de ses partenaires. Elles remettent en question l’esprit des textes fondateurs de l’UE!
Mais encore plus important est que les Anglais ont d’ores et déjà refusé le partenariat autour de la plateforme T2S. Contrairement aux Suisses, ils n’en sont pas membres.
Cette plateforme sur laquelle circulent l’équivalent du PIB de l’UE (cash et produits financiers) tous les 4 jours est une charge atomique qui menace la planète finance quotidiennement. C’est par elle que les banques européennes -allemandes en tête- menacent quotidiennement la vie et l’avenir de centaines de millions de personnes.
Les politiques au coût exorbitant de la BCE, de la BNS et autres banques centrales européennes sont là pour assurer des liquidités en masse afin d’éviter qu’un des gros mammouths ne chavire emportant tout sur son passage…
Les Anglais ont compris où se trouvaient les dangers de l’UE. Ils sont déjà à l’abri -relatif tout de même- de la folie destructrice de la haute finance internationale…
Brexit ou pas, le bateau UE commence à tanguer…
Britain has opted out of an ambitious European Central Bank project to streamline Europe’s multiple securities settlement systems, even though the project could eventually help lower the cost of trading in the region’s capital markets.
The move comes as the debt crisis in the eurozone has raised questions among some eurosceptic politicians about integration of the UK’s financial system with the region.
The project, known as Target2Securities (T2S), envisages the creation of a single platform for cross-border and domestic securities settlement against central bank money by 2013.
Settlement is the exchange of cash for securities and is an essential underpinning of securities trading, especially for stock exchanges. T2S would affect the 15 nationally based central securities depositories, which settle trades but also perform custody functions such as the safekeeping of securities.
Given that Britain is the largest single securities market in Europe, its non involvement in T2S would likely make it more expensive to implement, industry experts have said.
The UK could also suffer. One settlement industry executive said: “The UK potentially loses out on the benefit of any future reductions in settlement costs. However, at the moment there are no cost savings. It’s all about investing in joining.”
T2S is part of a wider European project to harmonise cross-border processes and reduce capital market transaction costs to make the region more competitive with the US, where post-trade processes such as clearing and settlement are cheaper.
The Bank of England had recently decided not to take part in T2S, two people familiar with the decision said. The bank declined to comment.
As early as 2009, the bank gave a lukewarm response to joining T2S, saying that, while it recognised its possible benefits in helping to create a single market in euro-denominated securities, it objected to the project on the grounds of corporate governance and cost.
Lynton Jones, chairman of Bourse Consult, a consultancy, said the decision was disappointing given the many investment banks based in London that would have to be involved on account of their pan-European trading activities.
“It may be inevitable that the bank is not participating, but it’s not going to relieve UK-based banks from participating in the scheme. Some of them might find it a pity that there is not a Bank of England representation in the governance of it,” he said.