Les résultats du troisième trimestre de la BNS tiennent leurs promesses. Le bradage du franc suisse et du patrimoine des suisses se poursuit sur un rythme effréné. La BNS ressemble de plus en plus à un TGV sans conducteur qui fonce à toute vitesse. Le choc ne manquera pas d’être fracassant. Une certitude que le temps démontrera. C’est fatal. Pourtant ce n’est pas fini. Le journal Les échos relevait récemment que « la nouvelle phase de la politique de soutien de la Banque centrale européenne (BCE) incite ses homologues – comme la Banque nationale suisse (BNS) – à suivre son exemple sous peine d’effets secondaires néfastes (hausse de leur devise par rapport à l’euro…). » On se demande ce qui pourrait être pire que ce que fait la BNS aujourd’hui. Toutefois ce « suivisme » aveugle et dévastateur pourrait faire connaître aux suisses une faillite financière personnelle et collective. La BNS est en train de devenir la bête de somme de la haute finance internationale. Le peuple travaille dur et la BNS redistribue plus loin. Une sorte de péréquation financière internationale…. Problème : Cette générosité ne sert qu’aux tenants des marchés qui s’accaparent le monde et le transforment en casino grandeur planétaire. Bref, la politique de la direction de la BNS frappe par son manque de créativité, d’initiative, de charisme et d’anticipation.
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Les résultats du troisième trimestre de la BNS tiennent leurs promesses. Le bradage du franc suisse et du patrimoine des suisses se poursuit sur un rythme effréné. La BNS ressemble de plus en plus à un TGV sans conducteur qui fonce à toute vitesse. Le choc ne manquera pas d’être fracassant. Une certitude que le temps démontrera. C’est fatal.
Pourtant ce n’est pas fini. Le journal Les échos relevait récemment que « la nouvelle phase de la politique de soutien de la Banque centrale européenne (BCE) incite ses homologues – comme la Banque nationale suisse (BNS) – à suivre son exemple sous peine d’effets secondaires néfastes (hausse de leur devise par rapport à l’euro…). » On se demande ce qui pourrait être pire que ce que fait la BNS aujourd’hui.
Toutefois ce « suivisme » aveugle et dévastateur pourrait faire connaître aux suisses une faillite financière personnelle et collective. La BNS est en train de devenir la bête de somme de la haute finance internationale. Le peuple travaille dur et la BNS redistribue plus loin. Une sorte de péréquation financière internationale…. Problème : Cette générosité ne sert qu’aux tenants des marchés qui s’accaparent le monde et le transforment en casino grandeur planétaire.
Bref, la politique de la direction de la BNS frappe par son manque de créativité, d’initiative, de charisme et d’anticipation. C’est une politique de soumission et de « suivisme » qui met le pays entier en situation d’asservissement au service des puissances financières privées. Le constat est sévère mais les raisons en sont évidentes. En voici quelques-unes.
- Des actifs en devises étrangères dont la structure est de plus en plus risquée
- Une gestion opérationnelle soumise à 100% aux grands acteurs financiers mondiaux
- Un refus d’investir dans son pays et d’en soutenir l’économie et l’innovation
- Une soumission à un système garantissant aveuglément les pertes des acteurs des marchés financiers. Toutes les pertes des hedge funds sont absorbées in fine par les banques centrales (dont la BNS)
Notre sévérité est largement corroborée par les résultats comptables de cette institution.
Le compte de résultat de fin septembre montre des pertes de près de 34 milliards de franc pour les 9 mois de 2015 et de plus de 62 milliards sur les 12 derniers mois.
Le gros de ce trou se loge dans le choix de ses investissements ET la gestion des devises (cf notre dossier BNS). Ce sont des pertes opérationnelles qui traduisent une gestion du patrimoine peu avisée et à haut risque.
Le seul résultat intermédiaire positif est celui des positions en franc suisse. Là, il faut comprendre que le taux d’intérêt négatif posé en fin d’année 2014 lui a rapporté à ce jour près d’un milliard de franc. La BNS bénéficie de son statut d’ «Autorité » monétaire. Le droit régalien pris aux citoyens dont elle bénéficie lui permet de ponctionner le plus librement et « légalement » du monde les dépôts des citoyens -aussi bien individus qu’entreprises- captifs.
Par conséquent, même ce petit milliard n’est pas le résultat d’une compétence particulière mais d’une facilité qui découle d’un rapport de force. Une prise d’otage en quelque sorte.
La « performance » opérationnelle de cette direction est médiocre et il serait peut-être temps de donner la chance à des personnes pro-actives qui pourraient tirer profit des avantages stratégiques que le bilan de cette institution recèle encore.
Le départ de la conseillère fédérale qui a cautionné la mise en place de cette stratégie perdante doit être l’occasion de renouveler les hauts responsables des finances fédérales.
Liliane Held-Khawam
A suivre: BNS: 92 milliards d’actifs supplémentaires à hauts risques