Https://www.kernenergie.ch/fr/les-centrales-nucleaires-suisses-_content—1–1068.html A l’heure où on boucle les centrales nucléaires grâce au slogan Sortir du Nucléaire, j’ai découvert à ma grande surprise que les centrales nucléaires fleurissent un peu partout sans que les mainstreams et la sphère écolo ne dénoncent l’info. Résultat? Des pays comme la France ou la Suisse risquent de payer très cher l’instabilité de l’approvisionnement électrique tant au niveau des foyers les plus précaires qu’au niveau des activités économiques, voire au niveau de la sécurité de nos agglomérations. Arrêter les centrales nucléaires européennes Mai 2022. La moitié des réacteurs du parc nucléaire français sont à l’arrêt. Pourquoi? A cause de la détection récente de corrosion sous contrainte
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A l’heure où on boucle les centrales nucléaires grâce au slogan Sortir du Nucléaire, j’ai découvert à ma grande surprise que les centrales nucléaires fleurissent un peu partout sans que les mainstreams et la sphère écolo ne dénoncent l’info. Résultat? Des pays comme la France ou la Suisse risquent de payer très cher l’instabilité de l’approvisionnement électrique tant au niveau des foyers les plus précaires qu’au niveau des activités économiques, voire au niveau de la sécurité de nos agglomérations.
Arrêter les centrales nucléaires européennes
Mai 2022. La moitié des réacteurs du parc nucléaire français sont à l’arrêt. Pourquoi? A cause de la détection récente de corrosion sous contrainte dans plusieurs réacteurs. Des raisons discutables quand on voit la dépense à destination de pays comme l’Ukraine, ou les subsides payés pour mettre en place les produits appelés à tort d’énergie durable.
Pas mieux en Suisse. Celle-ci est en train de boucler ses centrales nucléaires les unes après les autres. L’excuse-clé: le sinistre de Fukushima.
Il reste en Suisse 4 autres réacteurs dont le sort final relève des compétences de la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga qui aurait déclaré au Parlement à la mi-2019 que la Confédération ne visait pas une durée d’exploitation précise pour les centrales nucléaires. Les scénarios incluant une exploitation pendant 50 et 60 ans ne correspondent pas à des durées d’exploitation visées, mais sont simplement des scénarios possibles. En matière de management de projet, je me permets de lui octroyer un zéro pointé pour une réponse aussi peu tangible et donc pas crédible, alors qu’il y va de l’avenir du pays et de sa population.
Des centrales nucléaires à des fins de production électrique, des soeurs de celle de Fukushima, fleurissent un peu partout dans le monde.
Des centrales nucléaires fleurissent tout autour de la Méditerranée et même au-delà alors que l’on boucle les sources d’électricité historique de l’Europe occidentale. Voici quelques projets dont on vous a probablement peu vantés l’existence.
Une centrale nucléaire en Turquie va être mise en service. cela signifie que le démarrage du projet a au minimum 10 ans! Avant même que Doris Leuthard, l’ex Conseillère fédérale ait vendu le package de la Transition énergétique.
Mais voilà, le traumatisme de Fukushima n’a pas atteint nos amis turcs… La géométrie variable est un art qui s’appuie forcément sur un journalisme biaisé, et des dirigeants écologistes qui ne le sont pas moins.
Prenez le temps de vous asseoir, de prendre un bon verre d’eau fraîche et de découvrir la nucléarisation de nombreux pays, dont pratiquement personne ne parle, à l’heure où le « Sortir du nucléaire » frappe nos régions! Cela est au minimum de l’hypocrisie et pourrait ne pas être moins qu’un acte de haute trahison de nos élites! Ah mais c’est vrai que ce concept a été évacué de la Constitution. Il ne devrait pas y avoir de haute trahison.
Irak
Le Maroc
C’est maghrebnaute.com qui livre l’info quant à Une première centrale nucléaire au Maroc ?
Selon le quotidien marocain Akhbar Al Yaoum, qui s’appuie ici sur des sources anonymes du ministère de l’Énergie et des mines, les travaux de construction de la première centrale nucléaire marocaine auraient déjà commencé sur le site de Boulbra, à proximité de la ville de Sidi Ishaq, située entre Safi et Essaouira. Une nouvelle qui surprend par sa soudaineté, mais qui resterait malgré tout assez plausible au regard des ambitions affichées par le Royaume dans le domaine du nucléaire civil depuis le début des années 2000.
En effet, si ces révélations sont à prendre avec précaution (l’information ayant été démentie par le gouvernement), les autorités ont bien entamé une réflexion sur l’introduction du nucléaire dans le mix énergétique national à moyen ou long terme. Le Royaume dispose d’importantes réserves de phosphates (les plus importantes au monde) et pourrait transformer sur place la roche ou l’acide phosphorique en uranium afin de sécuriser son approvisionnement énergétique à moindre coût.
https://web.archive.org/web/20160527023248/https://www.huffpostmaghreb.com/2016/05/24/nucleaire-centrale-constr_n_10113922.html
Liban
La Russie se serait proposée de construire gratuitement une centrale nucléaire au Liban, à l’image de celle actuellement en construction en Turquie, annonce le journal Al Joumhouria.
http://libnanews.com/liban-russie-centrale-nucleaire-israel/
Egypte
Al-Sissi et Poutine discutent d’une centrale nucléaire et d’une zone industrielle. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont discuté par téléphone des derniers développements concernant la construction de la centrale nucléaire d’El-Dabaa, au bord de la Méditerranée, et d’une zone industrielle russe à l’est de Port-Saïd. Dotée d’une capacité de 4 800 mégawatts, la centrale nucléaire d’El-Dabaa, fruit d’un accord entre l’Égypte et la Russie, sera la première du pays. La réalisation du projet sera assurée par la société russe Rosatom. https://www.arabnews.fr/node/168111/monde-arabe
Jordanie
En avril 2012, la Commission jordanienne de l’énergie atomique a réduit la liste des fournisseurs des réacteurs prévisibles de sept à deux . Les deux fournisseurs ont été limités à Areva-Mitsubishi Heavy Industries et à la société russe AtomStroyExport6. La technologie du réacteur n’a pas encore été choisie, cependant, le délai provisoire pour cette décision est fixé à la mi-mai 2014. Le réacteur de recherche deviendra le point focal d’un centre de technologie nucléaire, qui formera les générations futures d’ingénieurs et de scientifiques nucléaires du Royaume, en plus de fournir des services d’irradiation pour les secteurs industriel, agricole et médical. En mars 2013, la Jordanie a reçu l’autorisation de commencer la construction du réacteur de recherche et de formation de l’Université jordanienne des sciences et de la technologie. Le coût approximatif du réacteur est de 130 millions de dollars, avec au moins 70 millions de dollars prêtés par le gouvernement sud-coréen7,8. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_nucl%C3%A9aire_en_Jordanie
Arabie Saoudite
En 2017, la China National Nuclear Corporation (CNNC) a signé un protocole d’ accord avec le Saudi Geological Survey , dans le cadre duquel les deux pays ont collaboré pour identifier des gisements d’uranium potentiels. Achevés fin 2019, les travaux des géologues ont identifié des gisements capables de produire 90 000 tonnes d’uranium. En septembre 2020, The Guardian a rapporté sur la base d’un rapport confidentiel préparé par CNNC et l’Institut de recherche sur la géologie de l’uranium de Pékin (BRIUG) que l’Arabie saoudite disposait de suffisamment de réserves de minerai d’uranium pour la production nationale de combustible nucléaire. Certains des gisements ont été identifiés dans la région nord-ouest du pays, où la ville de Neom devait être construite. Cependant, les inquiétudes concernant l’intérêt désespéré du Royaume pour un programme d’armes atomiques s’intensifiaient, citant le manque de transparence de l’Arabie saoudite. [10] [11]
En avril 2019, l’AIEA a confirmé que l’Arabie saoudite aurait probablement un réacteur nucléaire en état de marche d’ici un an, mais n’avait pas accepté les inspections de l’AIEA. [12]
https://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_power_in_Saudi_Arabia
Quelle est l’efficacité de de l’énergie renouvelable imposée à grands frais à l’Europe occidentale ?
Un pays comme la Suisse tremble pour son approvisionnement électrique. La dame en charge du dossier nous explique tranquillement qu’elle mise sur les énergies renouvelables pour compenser le gaz et le pétrole, mais aussi sur les centrales nucléaires dont une a déjà été fermée. Une spécialiste de la méthode qui consiste à tirer une balle dans le pied du voisin puis à se précipiter pour le soigner avec un sparadrap.
Ce qui a échoué, c’est la politique qui a misé aveuglément sur les importations de gaz et de pétrole! Elle a rendu notre pays dépendant et vulnérable. Pourquoi avons-nous un problème aujourd’hui? Parce que la Russie a fermé le robinet de gaz et que la Suisse est entièrement dépendante de l’étranger pour ce type d’énergie. Pour moi, il a toujours été clair que nous devions nous libérer de cette dépendance et développer les énergies indigènes. C’est pourquoi j’ai mis en place la loi sur la sécurité de l’approvisionnement en électricité grâce aux énergies renouvelables. Elle est en suspens au Parlement depuis plus d’un an.
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/la-ministre-fait-le-point-gaz-et-electricite-les-plans-deconomie-de-simonetta-sommaruga-id17788349.html
Suisse
Elle s’appelle Simonetta Sommaruga, elle est âgée de 58 ans. Sa principale particularité est la fonction qu’elle occupe depuis 2019, à savoir qu’elle est cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication. Ce Département qui est le coeur nucléaire de la mise en place de la cybersociété et de la transformation de l’humain en transhumain.
D’ailleurs, pour bien convaincre ceux qui n’ont pas lu Coup d’Etat planétaire, le modèle promu par la transition énergétique de Doris Leuthard, la ministre qui a cédé sa place à Mme Sommaruga, est holistique, c’est-à dire global. Et même technoglobal.
Coup d’Etat planétaire, 2019Le secteur énergétique toujours, mais cette fois en Suisse reçoit des « coups de pouce ». Dans le cadre de la « Stratégie énergétique 2050 », les élus accordent des aides aux centrales hydrauliques et autres énergies renouvelables. Le canton de Berne a décidé de soutenir les centrales hydroélectriques en allégeant les charges financières « en renonçant à la hausse des taxes d’eau autorisées par la Confédération » (ATS 11.04.16). Ainsi 4 millions de rentrées financières ont été biffées, auxquels devraient s’ajouter, une baisse des taxes sur l’eau au niveau cantonal et un octroi fédéral d’une prime du marché. Un cadeau destiné toutefois aux grandes centrales.
[1] https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2013/6771.pdf
Le Conseil fédéral suisse prévoyait en 2013 des subsides publics pour le financement de son projet. Exemple : « Selon l’art. 57, al. 1, le soutien financier passe soit par des contributions globales en faveur des cantons, soit par des aides financières à des projets individuels. La promotion de projet dans les domaines concernant l’information et le conseil (art. 53) ou la formation et le perfectionnement (art. 54) peut également se déployer dans le cadre d’un programme de subventions de la Confédération.
Derrière un slogan séducteur « Sortir la Suisse du nucléaire », une gigantesque opération de restructuration favorable au business a été lancée en 2011 suite au drame de Fukushima. Le programme participe aussi à la révolution sociétale par l’énergie.
Il nous révèle un projet d’envergure qui vise à réformer une multitude de secteurs de la vie sociétale. La transition énergétique fait en réalité la promotion des compteurs électriques intelligents, posés dans des immeubles rénovés en smart-buildings, eux-mêmes conçus dans une smart-city. La révolution technotronique est en marche.
Quant au nucléaire, aux dernières nouvelles le secteur se portait bien. La promesse de sortir du nucléaire, n’est que de la com qui permet de mettre en place la nouvelle structure fortement centrée sur la connectivité. D’ailleurs, selon La Tribune, « les pays africains se tournent de plus en plus vers l’énergie nucléaire. Sur le continent, plusieurs projets sont en cours dans ce sens, encouragés par la Chine, la Russie ou encore la France ». Quid des fermes solaires qui auraient dû fleurir sous le soleil africain ? …
A l’heure actuelle, Mme Sommaruga, pianiste de formation et de métier, détient entre ses mains le sort des Suissesses et Suisses. Que connaît-elle de l’énergie, domaine des plus techniques? On n’en sait rien. Or, elle est supposée présidée à notre destinées face non seulement au froid qui s’en vient (et l’hiver devrait être rude), mais aussi à l’avenir économique de la Suisse. Sans énergie, point d’activités économiques ou sociales.
Donc, c’est madame la pianiste qui « s’apprêterait à se livrer à un bras de fer avec ceux qui utilisent tous les instruments à disposition pour faire barrage à un projet de turbines aériennes ou de nouvelle centrale hydroélectrique. »
Et voici ce que nous pouvons lire dans le journal Le Temps:
Son offensive ne manquera pas de heurter les nombreux groupements qui refusent de voir des éoliennes s’ériger sur les crêtes ou qui ne veulent rien savoir du rehaussement d’un barrage. Elle heurtera aussi certaines communes, qui se verront privées d’une partie de leurs compétences au profit d’un pilotage plus ferme de la Confédération.
Il faut pourtant des propositions chocs pour que les choses bougent. Dans une société qui veut électrifier le plus possible sa mobilité, il est nécessaire de réaliser des projets de production indigène plus rapidement que cela n’a été le cas jusqu’à maintenant. C’est d’autant plus nécessaire que, en raison de son isolement politique, la Suisse n’est pas à l’abri d’une insuffisance d’approvisionnement.
Simonetta Sommaruga lance le débat. Elle a raison. Mais c’est un coup de poker, car il n’est pas du tout certain que les simplifications proposées obtiennent l’adhésion espérée. Si elle échoue, il faudra peut-être y aller plus franchement et reconnaître à la production d’énergies vertes un intérêt pas uniquement national mais aussi prépondérant.
https://www.letemps.ch/suisse/coup-poker-simonetta-sommaruga
Si elle échoue, il faudra peut-être y aller plus franchement et reconnaître à la production d’énergies vertes un intérêt pas uniquement national mais aussi prépondérant. Le soutien indispensable d’un professionnel de l’information (n’oublions pas que la référence est la cybernétique, version autoritaire) à y aller de manière antidémocratique face à des gens comme vous et moi, qui ne sommes pas d’accord avec la destruction programmée de l’environnement.
Un journaliste du Blick lui pose ces 2 questions:
- Pour réussir le tournant énergétique, un projet pionnier est mis en place en Valais. Il consiste à couvrir toute une vallée de panneaux solaires. Qu’en pensez-vous?
S’il y a de bons projets d’installations solaires en montagne, je suis très ouverte à cette idée, en complément du développement des panneaux solaires sur les toits. Nous avons besoin de plus d’électricité et nous devons également promouvoir le développement de l’énergie hydraulique là où cela est judicieux. - Vous évoquez la table ronde au cours de laquelle le secteur et les politiques se sont mis d’accord sur 15 projets d’énergie hydraulique. Toutefois, les petites organisations de protection de l’environnement maintiennent leur opposition à la construction de certains barrages. Avez-vous manqué l’occasion d’impliquer tous les acteurs importants? Les acteurs importants étaient tous présents: le WWF, Pro Natura, la fédération de pêche, les cantons, le secteur de l’électricité. On ne peut pas impliquer chaque association individuellement.
Le paysage dévasté et la nature malmenée pour une technologie qui n’a même pas fait ses preuves.
En 2018, nous écrivions que ces éoliennes qui défigurent la nature terrestre et océanique doivent être démantelés au bout d’une vingtaine d’années. Ainsi le pays européen le plus « avancé » dans le domaine est actuellement confronté à un casse-tête économique et environnemental. (cf ci-dessous).
Pendant ce temps, nos représentants politiques, dont les campagnes sont financées par l’oligarchie financière, sont en train de privatiser les réelles sources d’énergie propre, que sont les barrages hydroélectriques.
https://www.lepoint.fr/economie/et-si-les-barrages-edf-devenaient-prives-04-06-2018-2224014_28.php
Des échecs garantis, prévisibles et prédictibles
Il y a quelques années la première page du Spiegel affichait une forêt d’éoliennes cassées. La transition énergétique est un flop qui a coûté cher !
« l’Allemagne a investi depuis 2010 plus de 30 milliards par an dans le basculement et l’on prévoit une facture globale de plus de 500 milliards à l’horizon 2025 –pour partie constituée de subventions et crédits publics, pour le reste financé par les ménages et les entreprises sous forme de hausse de prix. Une étude chiffre même à plus de 3.000 milliards d’euros (oui, 3.000 milliards!) les investissements requis d’ici à 2050, si l’Allemagne persiste dans son intention d’accroissement de la part du solaire et de l’éolien dans son mix énergétique. Des sommes faramineuses. Or, le résultat est spécialement déprimant: malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina. » Des milliards d’argent public qui ont artificiellement boosté ce secteur d’activités, à coups de subventions, qui profite aussi à la mafia. En tout cas en Italie…
https://www.challenges.fr/assets/inline-img/2019/05/11/w453-438213-co-sp-2019-019-0001-ipad-eb002d4.jpg
Les Eoliennes
Certains pays ont compris les dangers de cette folle politique en faveur de l’éolien nous dit le lanceur d’alerte écologique Fabien Bouglé.
Ces échecs de la pseudo énergie verte sont connus de tous et certainement des experts du Conseil fédéral. Cependant, il est à craindre que ces gens ne font pas le poids des lobbyistes qui hantent le Palais fédéral et les espaces bruxellois.
Fabien Bouglé, dans son livre Éoliennes, la face noire de la transition écologique, ne remet pas non plus en cause l’intérêt possible d’un combat pour réduire l’empreinte carbone, mais il dénonce avec précision et efficacité l’inutilité, voire la nocivité des éoliennes.
Son analyse méthodique et percutante démontre que les éoliennes sont plus polluantes que ses promoteurs ne l’avouent. Leur construction est consommatrice de terres rares dont l’extraction est généralement outrancièrement dévastatrice de la nature et des ouvriers qui s’y consacrent. Leur durée de vie est courte et leur démantèlement à échéance de 20 ou 25 ans risque de produire des déchets difficiles et coûteux à traiter. Leur production intermittente d’énergie, dégressive avec l’usure du temps, oblige bien entendu à maintenir en activité des centrales consommatrices d’énergie fossile. Elles produiraient même un effet local de réchauffement…
Les effets sur la santé de ces nouveaux moulins paraissent également inquiétants. Les plaintes des riverains se multiplient contre les effets néfastes de ces engins qui produiraient des infrasons attentatoires à la santé des hommes comme à celle des animaux. Leurs pales tuent les oiseaux en série et font disparaître les chauves-souris qui pourtant jouent un rôle essentiel dans la protection de nos écosystèmes. Et leur implantation en mer nuit à la faune marine et à la profession des marins pêcheurs. Elle fait également fuir les touristes et donc globalement elle porte atteinte à l’emploi qui n’est pas compensé par celui que leur implantation suscite.
En outre, la politique française d’encouragement à l’installation d’éoliennes coûte une fortune. La politique publique a convenu de soutenir ces projets en subventionnant le prix de l’électricité éolienne à des niveaux très élevés et supérieurs à ceux de nos voisins. Alors que le prix moyen du mégawhattheure a été de 45€ en 2017, les prix de rachat consentis aux producteurs d’éolien marin sont, après renégociation l’an dernier, encore très supérieurs aux prix de marché puisqu’ils ont été arrêtés par exemple pour le projet d’Yeu à près de 175€ tout compris. Au total, les engagements pris par le gouvernement représenteront un coût pour les vingt prochaines années, à la charge des consommateurs électriques et des contribuables, d’environ trente à quarante milliards pour l’éolien terrestre et trente et un milliards pour l’éolien marin.
https://lilianeheldkhawam.com/2019/10/16/eoliennes-la-face-noire-de-la-transition-ecologique-fabien-bougle/
Les routes solaires en France, un flop retentissant
La spécialiste des routes solaires fut Ségolène Royal. Le gouffre à fric que représenta ce projet inutile a été sévèrement critiqué par un expert de l’Académie des technologies. Il écrivit notamment:
La production a été deux fois plus faible que prévu en 2017 et elle l’a été encore davantage en 2018 comme l’indique le site spécialisé BDPV(3) qui a suivi la production mois après mois. Par ailleurs, la route solaire a dû faire l’objet d’importants travaux tout au long de l’année 2018. En outre, une limitation de vitesse a été introduite pour réduire les nuisances sonores. Aucun retour d’expérience n’a été communiqué pour que les sénateurs puissent prendre une décision réfléchie. In fine, le coût de ces investissements aberrants qui se sont développés de façon virale, de la Vendée à la Picardie, sera supporté par le consommateur final. La route solaire plaît à certains élus car elle est visible.
https://lilianeheldkhawam.com/2019/04/08/route-solaire-arretons-de-depenser-sans-compter-au-nom-de-la-transition/
Rappel de notre dossier sur l’électricité et la scandaleuse gestion qui y est rattachée.
2016