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La faillite est le seul outil d’assainissement valable d’une organisation, LHK+Pour survivre, la Chine devra faire faillite !Michel Santi

Summary:
Perfusion financière en un dessin… Michel Santi nous fait découvrir -ci-dessous- les dysfonctionnements que génère le soutien du gouvernement chinois à des entreprises en difficulté qui parasitent le système économique. Cette perfusion qu’un gouvernement apporte de manière artificielle avec les finances publiques à des organisations moribondes sans jamais s’en prendre aux racines du mal est problématique. Son excellente démonstration s’applique point par point au Casino planétaire que les banques centrales du monde ont décidé de mettre sous perfusion permanente avec l’argent des citoyens et celui des dettes publiques… Il vous suffira de remplacer dans son texte « Chine » par « Banques centrales » et « entreprises » par « banques » Un libéralisme sain ne peut cohabiter avec une intervention étatique pour couvrir erreurs et abus de gestion. La faillite est une pièce maîtresse de l’édifice capitaliste. La supprimer revient à créer un système hybride malsain où les bénéfices sont privatisés et les pertes mutualisées. La faillite représente aussi l’instant où la justice peut prendre le temps d’analyser les causes des défaillances et poser éventuellement une sanction s’il y a eu faute grave, corruption ou enrichissement personnel indu… Supprimer ce moment revient à garantir une impunité et une immunité aux organes dirigeants l’entreprise. C’est la porte ouverte au crime.

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La faillite  est le seul outil d’assainissement valable d’une organisation, LHK+Pour survivre, la Chine devra faire faillite !Michel Santi

Perfusion financière en un dessin…

Michel Santi nous fait découvrir -ci-dessous- les dysfonctionnements que génère le soutien du gouvernement chinois à des entreprises en difficulté qui parasitent le système économique.

Cette perfusion qu’un gouvernement apporte de manière artificielle avec les finances publiques à des organisations moribondes sans jamais s’en prendre aux racines du mal est problématique.

Son excellente démonstration s’applique point par point au Casino planétaire que les banques centrales du monde ont décidé de mettre sous perfusion permanente avec l’argent des citoyens et celui des dettes publiques…

Il vous suffira de remplacer dans son texte « Chine » par « Banques centrales » et « entreprises » par « banques »

Un libéralisme sain ne peut cohabiter avec une intervention étatique pour couvrir erreurs et abus de gestion.

La faillite est une pièce maîtresse de l’édifice capitaliste. La supprimer revient à créer un système hybride malsain où les bénéfices sont privatisés et les pertes mutualisées.

La faillite représente aussi l’instant où la justice peut prendre le temps d’analyser les causes des défaillances et poser éventuellement une sanction s’il y a eu faute grave, corruption ou enrichissement personnel indu… Supprimer ce moment revient à garantir une impunité et une immunité aux organes dirigeants l’entreprise. C’est la porte ouverte au crime.

La faillite est un dispositif légal central dans la vie d’une entreprise. Il permet de nettoyer le marché des poids morts qui n’ont pas à être portés par des tiers.

Par conséquent, aucune organisation ne devrait être trop grande pour faire faillite. A commencer par les banques. La loi too big to fail fut une invitation à toutes sortes de débordements et de dénis, à commencer par ceux de la Justice et de l’éthique. La preuve est que leur infection s’est généralisée à toute la finance et l’économie réelle.

Les banques mal gérées auraient donc dû faire faillite  pour éviter de gangréner le tissu économique comme le dit si bien Michel Santi dans le cas de la Chine.

Liliane Held-Khawam

Pour survivre, la Chine devra faire faillite, Michel Santi

Le mal profond dont souffre la Chine n’est pas forcément celui ou ceux que l’on croit.

Ce sont en effet les sociétés « zombies » qui gangrènent son tissu économique, c’est-à-dire ces entreprises en état d’échec que les autorités chinoises maintiennent néanmoins sous respirateur artificiel.

L’argent facile et à très bas prix qui inondait le système favorisait effectivement toutes sortes de comportements inconséquents, de gestion pour le moins discutable et d’allocation des ressources déficiente.

Pourtant, ces entreprises existent toujours à l’heure actuelle. Pire encore, puisqu’elles continuent de consommer des ressources pour produire des biens et des marchandises avec des pertes plus ou moins importantes.

L’Etat et ses banques ne cessent effectivement d’y injecter des liquidités, ou -au minimum – d’en reconduire ou de restructurer les prêts, afin de préserver l’emploi et l’outil de travail.

C’est donc en faisant la promotion active de la mauvaise gestion de leurs entreprises nationales que les autorités chinoises achètent la paix sociale, se trouvant être leur priorité – ou obsession? – principale.

Soutien qui se pratique à tous les niveaux puisque des usines complètement à la dérive dans toutes les provinces de Chine sont maintenues à flot dans le seul but de renflouer l’économie locale.

L’exemple du voisin japonais devrait pourtant alerter les autorités chinoises, de ce Japon ayant subi une traversée du désert de vingt ans pour s’être obstiné à maintenir en vie ses entreprises et ses banques agonisantes. La (double) « décennie perdue » japonaise provient effectivement en ligne droite de la stagnation économique induite par le soutien étatique apportée aux entreprises moribondes.

En mettant ses pas dans ceux du Japon des années 1990, la Chine favorise une infection de l’ensemble de son système par ses propres sociétés « zombies » et sape ainsi ses perspectives de croissance.

Tétanisé par le chômage de masse et par l’agitation sociale qui en serait immanquablement issus, le Parti Communiste participe activement au pourrissement de son tissu économique – et ce faisant se saborde – en évitant la faillite à nombre d’entreprises désormais parasites.

Les autorités chinoises tentent ainsi de modeler ou d’infléchir le système capitaliste qui exige pourtant qu’une entité mal gérée disparaisse.

La faillite est en effet la sanction par excellence d’erreurs et de maladresses commises dans le cadre de la gestion et de la direction d’une affaire: c’est ainsi que le système nettoie les fautes de gestion, et c’est à ce jour la seule méthode pour reconstruire sur les ruines d’un échec.

La Chine feint d’ignorer cette règle fondamentale qui consiste à laisser mourir une entreprise qui génère des pertes, afin de ré-allouer les ressources qu’elle monopolisait jusque là de manière plus productive.

Il est donc crucial pour l’avenir de son économie comme de ses emplois que la Chine tranche dans le vif, et qu’elle sépare les dettes de l’appareil productif.

La faillite est en effet la trouvaille idéale inventée par le capitalisme et qui permet de restructurer ou de carrément effacer les dettes, tout en préservant les actifs qui peuvent dès lors être ré-alloués à bon escient.

Avant de soutenir ses bourses et avant de manipuler sa monnaie, la Chine doit donc d’urgence promulguer des lois sur la faillite de ses sociétés qui devront évidemment s’appliquer à celles détenues par l’Etat autant qu’aux entreprises en mains privées.

La faillite autorise ainsi de pardonner les erreurs passées et de redéployer les atouts inhérents à toute entreprise au bénéfice de la collectivité. Une perte n’affecte en effet pas exclusivement l’entreprise qui la subit, elle nuit à l’ensemble du tissu économique et, en finalité, appauvrit la société.

Véritable droit à l’oubli, la faillite est le pilier essentiel du système capitaliste.

Michel Santi

Liliane HeldKhawam
Bienvenue sur le blog personnel de Liliane Held-Khawam! Vous trouverez ici plusieurs publications parues dans la presse ou dans des revues spécialisées. Liliane Held-Khawam est née à Héliopolis (Egypte) et a vécu au Liban, en France, Suisse, Etats-Unis.

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