La vache, source de pollution à cause du méthane contenu dans ses pets! En revanche, les blocs de béton construits sur les près,dans lesquels elles broutaient, ne polluent pas… Une offense à notre intelligence… L’Espagne, potager de l’Europe! Le slogan est joli, mais il y a plusieurs mais! - Click to enlarge Il faut savoir que les industriels de l’agriculture exploitent ce pays de toutes les manières possibles et imaginables! Nous sommes inondés de produits dans des conditions de travail dignes de l’esclavage! Si vous en doutez, il suffit de visionner cette vidéo « Les naufragés de la mer en plastique » pour achever de vous convaincre: De l’esclavagisme qui constitue en soi une condition suffisante de
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La vache, source de pollution à cause du méthane contenu dans ses pets! En revanche, les blocs de béton construits sur les près,dans lesquels elles broutaient, ne polluent pas… Une offense à notre intelligence…
L’Espagne, potager de l’Europe! Le slogan est joli, mais il y a plusieurs mais! |
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Il faut savoir que les industriels de l’agriculture exploitent ce pays de toutes les manières possibles et imaginables!
Nous sommes inondés de produits dans des conditions de travail dignes de l’esclavage! Si vous en doutez, il suffit de visionner cette vidéo « Les naufragés de la mer en plastique » pour achever de vous convaincre: De l’esclavagisme qui constitue en soi une condition suffisante de boycott. Mais ce n’est pas tout. |
Il faut savoir que la culture intensive détruit l’environnement de différentes manières! Rien que le fait qu’elle gagne du terrain sur les réserves naturelles devraient mobiliser les esprits qui défendent officiellement le développement durable sur les papiers.
Le parc de Donana été déclaré « réserve de biosphère » par l’Unesco en 1980. Il abrite de très nombreux oiseaux et le lynx ibérique menacé d’extinction. Eh bien, la culture intensive avance sur cet espace dans une impunité totale. Voici le constat du WWF:
« … aujourd’hui, le parc de Donana s’assèche. L’une des raisons, c’est l’agriculture intensive qui s’ y développe, notamment les cultures de fraises. « Ça s’étend depuis les années 80. Ces fermes entrent en concurrence avec le parc national, parce que les agriculteurs puisent de l’eau dans les mêmes nappes qui approvisionnent le parc, à la saison la plus critique », enchaîne Eva Hernandez. » https://www.rtbf.be/info/monde/detail_espagne-le-parc-de-donana-menace-par-l-agriculture-intensive?id=9406790
Le WWF y a dénombré 1000 puits illégaux et 3’000 fermes également illégales!
Voici une autre publication qui montre l’intensité de la pression exercée par des tiers puissants qui exploitent la région et ses activités:
« Depuis le nouveau millénaire, la surface des serres de la région d’Almeria a passé de quelque 30’000 à environ 40’000 ha, grignotant à coups de bulldozer les collines et montagnes avoisinantes et empiétant – en toute illégalité – sur le territoire du Parc naturel, d’importance européenne, du Cabo de Gata. Avec environ 18’000 unités, le nombre de producteurs reste relativement stable. Ce sont principalement des petits propriétaires-producteurs (2 à 5 ha). Il est certes difficile de connaître exactement leur statut social et – surtout – leur situation économique. Il semble, cependant, qu’en raison d’une concurrence de plus en plus vive, les systèmes de serres deviennent plus sophistiqués, donc plus chers, d’où un endettement plus important et une vulnérabilité plus grande. Les petits producteurs de fruits et légumes se voient étranglés par des coûts de production de plus en plus élevés: désalinisation de l’eau, cultures hors-sol, etc. Ces petits producteurs sont-ils vraiment encore propriétaires de leur outil de travail (sol, bâtiments, production, etc.) ? Ce n’est pas certain car, afin de pouvoir produire, ils sont confrontés aux exigences des financiers et fortement endettés. Pour les producteurs de fraises de la région de Huelva, les semis, plantons et techniques de production dépendent des filières californiennes, évidemment avec une redevance de royalties. La production de légumes sous serres à Almería dépend, elle, principalement de la Hollande. » http://www.agrisodu.ch/content/view/19/102/lang,french/
Nous retrouvons toujours cette culture de fraises. Pourquoi? Parce que ce produit continue de dégager des marges intéressantes… Rappelons que ces fraises ont été totalement dénaturées et que lesdites fraises espagnoles contiennent des pesticides interdits! http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/pesticides-interdits-dans-les-fraises-espagnoles-tout-le-monde-laisse-faire_1891390.html
Pendant ce temps, nos agriculteurs se meurent, harcelés par toutes sortes de chicaneries. Leurs terrains se transforment un peu partout en blocs de béton qui mettent un terme à l’agriculture régionale pour un bon bout de temps (serait-ce irréversible?)! Avec leur disparition, nous serons condamnés à manger ce que Monsanto, Bayer et autres vendeurs d’OGM veulent bien nous vendre… ou pas. Le chantage ne peut être exclu!
Il est bon de savoir que pendant ce temps :
« Le 4 juillet, la Commission européenne a autorisé à l’importation, l’alimentation humaine et animale, pour dix ans, quatre plantes génétiquement modifiées par transgenèse (PGM transgénique) et a renouvelé l’autorisation pour l’alimentation humaine et animale du maïs MON810 (ce renouvellement ne concerne pas la culture ni le pollen issu de ce maïs transgénique). La Commission a donc passé outre l’opposition des Parlementaires européens et des États membres. » https://www.infogm.org/6279-europe-autorisations-ogm-mais-coton-mon810
Nos agriculteurs se meurent! Leur sort est celui de notre humanité. Ils font partie de notre quotidien!
Soyons solidaires. Allons vers eux. Aidons-les à créer des coopératives. Achetons local, bio ou pas!
Le désespoir d’un producteur de melons gardoisInstallé à Aigues-Mortes, Samuel Solans est au bord de la crise. Il n’arrive plus à vendre ses melons à cause de la concurrence espagnole. Il y a aujourd’hui en France une surproduction de melons mais dans les grandes surfaces, il y a surtout trop de melons venus d’Espagne. Cela fait quatre ans que Samuel Solans produit des melons à Aigues-Mortes (Gard) en plus des pommes de terres et des carottes. Mais cette année, le melon hante ses rêves, quand il arrive à dormir. Le melon ne se vend plus. |
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Samuel Solans cumule les stocks : des dizaines et des dizaines de cagettes sont entassées dans son hangar.
Il y a quelques jours il a dû jeter les invendus : 70 tonnes au total sont parties à la poubelle et si ça continue il devra en jeter encore 80 tonnes.
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Il y a aujourd’hui en France une surproduction de melons, mais dans les rayons il y aussi des melons espagnols. Et c’est bien ça le problème. Les grandes enseignes ne jouent pas le jeu du « made in France » : elles continuent d’acheter des melons espagnols et pas nécessairement parce que les prix sont moins élevés.
Et si il y a autant de melons espagnols dans les rayons c’est parce que les producteurs espagnols sont soumis à des règles beaucoup moins strictes que les Français, notamment l’utilisation des produits phytosanitaires.
« On ne peut pas rivaliser avec l’Espagne. Il faut que les consommateurs et les grandes surfaces achètent français. »
Si la situation ne se débloque pas, Samuel Solans sera obligé dans les prochains jours d’arrêter la récolte.
Son père est très inquiet. A 75 ans il travaille toujours aux cotés de son fils. Armand Solans dit avoir connu des crises agricoles, des situations catastrophique, mais aujourd’hui il a peur que son fils dépose le bilan.
« Avant on savait pourquoi on travaillait, aujourd’hui on travaille pour perdre de l’argent. » – Armand Solans
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