Source image: Ouest France Quel est l’homme qui contrôle plus de 4 900 milliards de dollars, bien plus que le PIB de la France ? C’est le patron de Black Rock, le premier gestionnaire d’actifs mondial avec 12 000 employés et 4 900 milliards de dollars d’actifs. BlackRock possède aujourd’hui des participations significatives dans 18 des 40 sociétés du CAC40, l’indice des valeurs phares de la Bourse de Paris comme AXA, Sanofi, Safran, la Société Générale, BNP Paribas, Schneider Electric, Michelin, Vivendi, Accor Hotels ou Lafarge Holcim. Sa pratique déroute un peu les dirigeants français habitués à régler les affaires en tête à tête : chez BlackStone, ce n’est pas le patron, Laurence Douglas Fink (Larry Fink), qui prend les décisions d’investissement, mais les multiples gérants
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Quel est l’homme qui contrôle plus de 4 900 milliards de dollars, bien plus que le PIB de la France ? C’est le patron de Black Rock, le premier gestionnaire d’actifs mondial avec 12 000 employés et 4 900 milliards de dollars d’actifs.
BlackRock possède aujourd’hui des participations significatives dans 18 des 40 sociétés du CAC40, l’indice des valeurs phares de la Bourse de Paris comme AXA, Sanofi, Safran, la Société Générale, BNP Paribas, Schneider Electric, Michelin, Vivendi, Accor Hotels ou Lafarge Holcim.
Sa pratique déroute un peu les dirigeants français habitués à régler les affaires en tête à tête : chez BlackStone, ce n’est pas le patron, Laurence Douglas Fink (Larry Fink), qui prend les décisions d’investissement, mais les multiples gérants des services inférieurs qui veillent surtout à la rentabilité de leurs prises de risque et à suivre les règles maison : participation à toutes les assemblées générales et une certaine sévérité envers les arrangements entre administrateurs.
Larry Fink était à l’origine un financier de haut vol de la banque First Boston et l’un des initiateurs du marché de la titrisation (le fait d’échanger des titres basés sur des créances hypothécaires) à la fin des années 1970. Après avoir fait gagner un milliard de dollars à First Boston, il en avait perdu 100 millions en 1986 à cause d’une mauvaise prévision sur les taux d’intérêt. D’où sa décision de quitter First Boston en 1988 pour fonder un gestionnaire d’actifs spécialisé en matière de risques, BlackRock.
Lancé par le Blackstone Group (un très important gestionnaire d’actifs non boursiers), BlackRock prend son indépendance dès 1994 et ne tarde pas à grossir, ce qui lui permet d’intégrer les services similaires d’importants acteurs de la finance comme Merrill Lynch en 2006 ou Barclays en 2009. Aujourd’hui, BlackRock est le premier gestionnaire d’actifs mondial avec 12000 employés et 4900 milliards de dollars d’actifs gérés (dont 150 en France et 35 dans les entreprises du CAC40).
Commentaire de Jean Lévy sur son blog “ canempechepasnicolas ” :
Tel est le visage du capitalisme financier au stade de la mondialisation de l’économie mondiale. On demeure confondu lorsqu’on entend les politiciens français, et au premier rang desquels le président de la République, nous parler de « mondialisation heureuse » et par surcroît d’indépendance de la France !
En fait, les richesses industrielles de notre pays ont été vendues aux pieuvres capitalistes étrangères, américaines en premier, qui en tirent de fabuleux profits au détriment du peuple français, son légitime propriétaire.
On ne peut concevoir de changement de politique en France tant que celle-ci n’a pas recouvert son indépendance économique et récupéré ses biens, largués au nom du marché libre et non faussé. Seule une nationalisation de tous les secteurs-clefs de son économie peut permettre de rendre à notre pays son indépendance, et à son peuple, sa souveraineté.
Cela suppose en premier la sortie de l’Union européenne, espace politique du grand capital, qui a fait de notre continent un immense casino aux mains d’intérêts privés qui jouent la martingale à leurs profits.
Source http://bernard-gensane.over-blog.com/2018/03/l-homme-le.html